Je ne parle pas des tournures morales de nos Auteurs larmoyants, ces Jérémies modernes qui pensent assaisonner merveilleusement leurs moralités en les mêlant à des larmes. […] Nous ne l’accuserons donc point d’avoir été un de ces prétendus philosophes dont on ne voit que trop de modeles dangereux, un de ces humains isolés sur la terre, qui, regardant la vertu comme quelque chose d’imaginaire, pensent que l’homme peut sacrifier à son intérêt, honneur, réputation, bienséances, & doit toujours satisfaire ses desirs, n’importe par quelle voie : mais nous pouvons, du moins, assurer que ses ouvrages sont pleins de cet esprit ; ils respirent une morale empoisonnée. […] Des hommes parvenus à un âge avancé, pensent se faire aimer d’une jeune beauté en la tenant dans une continuelle contrainte, en lui faisant un crime des moindres libertés.
C’est de tous ses secrets l’unique confident, Et de ses actions le directeur prudent : Il le choie, il l’embrasse ; & pour une maîtresse, On ne sauroit, je pense, avoir plus de tendresse. […] Tout ce que ce pauvre misérable a pu épargner de son petit ordinaire, & en se refusant jusqu’à la moindre chose, elle le raflera tout d’un coup, sans penser seulement à toutes les peines qu’il a eues à le gagner.
Il pense donc à déclarer la chose, et voudrait que Ricciardo se contentât de recevoir ses deux mille écus. […] Ricciardo en a pensé mourir de rire et s’est montré joyeux de l’aventure.
Il est plus difficile qu’on ne pense de bien intituler une piece.
Que penser de la déclaration de M. de Saint-Foix & des ressemblances qui se trouvent entre l’historiette rapportée & la piece ?
Pensez-en ce que vous voudrez ; mais il est certain qu’un de mes aïeux n’aurait eu qu’à ouvrir les yeux pour voir Molière, qu’à étendre la main pour effleurer et serrer la main de Molière !
Que pouvois-je penser de ce mémoire-là ?