Celui que je vous dis, ma vivante peinture, Passeroit pour moi-même aux yeux de la nature : Il m’est pareil de nom, de visage, de port ; Il m’est conforme en tout ; il est grand, il est fort, Et m’a de sa valeur rendu des témoignages : Enfin je suis doublé, doublez aussi mes gages.
Le cardinal était malade ; il se mourait, désespéré de quitter la vie, et d’abandonner ces trésors de la peinture et de tous les beaux-arts, dont un prince illustre a dressé naguère le catalogue incroyable.
Ce dialogue est la nature même : le poète, qui était joueur, n’a eu de ces mots-là que dans la peinture d’un caractère qui est le sien ; et Molière, qui en est rempli, les a répandus dans tous ses sujets; en sorte qu’il a toujours trouvé par la force de son génie ce que Regnard n’a trouvé qu’une fois et dans lui-même.
La peinture de Molière est triste et vraie.
Ce sont des peintures en pastel dans lesquelles on peut aisément substituer un trait à un autre, témoin le même Auteur.
Le moyen qu’une jeune fille épouse avec plaisir un homme qui lui fait du mariage la peinture suivante : Le mariage, Agnès, n’est pas un badinage6 …………………………………………… Votre sexe n’est là que pour la dépendance, Du côté de la barbe est la toute-puissance ; Bien qu’on soit deux moitiés de la société, Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité : L’une est moitié suprême et l’autre subalterne.
Voyez-vous cette peinture, où une corneille se moque agréablement de deux vautours ?