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138. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Imaginez un travers plus sérieux, un vice, et que la peine soit en proportion de la faute, voilà un caractère, voilà la vie. […] Chacun porte la peine ou reçoit le prix de son caractère ; mais la peine n’est pas tragique, ni la récompense romanesque ; tout est imité de la vie, où le bonheur qu’on tire du bien penser et du bien faire est médiocre, et où le châtiment attaché aux travers n’est jamais assez dur pour nous en corriger.

139. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

« Les vers blancs, dit-il, ne coûtent que la peine de les dicter, cela n’est pas plus difficile à faire qu’une lettre.

140. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250

car pour ceux du roi, je ne m’en mets pas autrement en peine.

141. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250

De Villiers, Rosimon, Dorimon avoient traité le même sujet, quand Moliere, sollicité par ses camarades de mettre ce monstre dramatique sur son théâtre, y consentit avec peine. […] J’ai eu beaucoup de peine à trouver cette piece dans le Théâtre Espagnol, parcequ’elle n’y est connue dans plusieurs éditions que sous le premier titre, dont tous nos Auteurs n’ont jamais parlé.

142. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Julie lui répond que Léandre l’a conjurée d’attendre son ami Damon, & qu’elle y a consenti sans peine. […] Ce n’étoit pas la peine de les imiter : la feinte folie du Baron n’est pas du tout préparée.

143. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Peut-on souffrir une plus douce peine ! […] Mais voici où Molière se retrouve avec sa raillerie de poète comique : Beauté, pour qui je meurs d’amour, Songez à soulager mes peines, Ou, du moins, à me rendre un jour Pour mille écus de point de Gênes. […] que l’on souffre de peine, Quand on est absent de vous ! […] Je ne veux l’en voir dégagé, Aimer ma peine est mon étude. […] Dans l’inventaire après la mort de Molière, on voit apparaître Renée Vannier, dite Laforest, avec Catherine Lemoyne, « servantes filles de chambre, après serment fait par elles de montrer et mettre en évidence, sans aucuns cacher ni latiter sur les peines de droit, tous les biens meubles, ustensiles d’hôtel, or et argent monnayé, lettres, papiers et enseignements ».

144. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38

Tous les sujets sont bons entre les mains d’un habile homme : propos absurde, que j’ai souvent entendu tenir à ces petits tyrans du Parnasse, qui s’érigent en censeurs, parcequ’ils ont enfanté avec peine quelques vers insipides ; à des hommes du bel air, qui vont réguliérement tous les jours à la Comédie, mais qui n’en connoissent que les foyers & les actrices ; enfin à de jolies femmes qui, occupées pour la plupart de l’art de la toilette, n’ont jamais réfléchi sur aucun autre.

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