Merlin l’appaise en lui persuadant que son fils s’est servi de cette somme pour achever de payer une fort belle maison dont il a fait emplette en accumulant ses épargnes. […] Dites-lui que vous les paierez, afin qu’il s’en aille. […] Moi ; je promettrois de les payer ! […] Cela étant, payez donc, puisque vous avez encore toute la somme entre les mains. […] Il promet de payer l’usurier.
Elle eut un grand succès, puisque les comédiens firent payer double dès la seconde représentation, & qu’elle se soutint pendant quatre mois de suite. […] Le pédant, piqué, habille superbement Germain son pensionnaire & dont il ne sauroit être payé.
Pardonnez-lui, de grâce, seigneur capitaine, puisqu’il se résout à payer l’étrenne. […] Molière fit, avec cette étrange scène, un intermède du Malade imaginaire, mais il en atténua beaucoup les détails et substitua au pédant le vieil usurier Polichinelle, qui, après avoir essayé des croquignoles et des coups de bâton, finit par payer aux archers les six pistoles. […] La vieille a mis dans son sac dix mocenighi pour payer la consultation.
, où Dominique-Arlequin chantait plusieurs chansons françaises, notamment une chanson à boire commençant ainsi : Paye chopine, Ma voisine… Dans Le Théâtre sans comédie (Il Teatro senza commedie), pièce dont Cintio del Sole était l’auteur et qui fut jouée au mois de juillet suivant, un panégyrique de Scaramouche (Fiurelli absent) était prononcé en français par le Scaramouche qui le remplaçait, panégyrique que Gueulette suppose avoir été écrit par M. de Fatouville, conseiller au parlement de Rouen. […] Les Italiens, à qui les Français payèrent une indemnité de 800 livres, allèrent jouer à la salle de la rue Mauconseil, et y jouèrent tous les jours, excepté le mardi et le vendredi. […] Santeul, étonné d’abord et ensuite réjoui de ce qu’il voyait, entra dans la plaisanterie et courut lui-même dans tous les coins de sa chambre, puis ils se regardaient tous deux, faisant chacun des grimaces pour se payer de la même monnaie.
J’ai fait un voyage à la Jamaïque, qui m’a valu cinq mille guinées ; je me suis fait une loi (& ce doit être celle de tout bon Chrétien) de donner toujours le dixieme de ce que je gagne ; c’est une dette que je dois payer à l’état malheureux où vous êtes & dont vous ne voulez pas convenir. Voilà ma dette de cinq cents guinées payée ; point de remerciement, point de reconnoissance ; gardez l’argent & le secret. […] Allons, cherchez-lui une place, & je paierai ; je ne veux pas d’un Jardinier tourné comme un Z. » La derniere fois qu’on donna le Festin de Pierre aux Italiens, Madame Baccelli, Actrice sublime lorsqu’elle est en situation, qui a l’art de varier continuellement toutes les scenes jouées à l’inpromptu, & sur-tout de leur donner un caractere, en fit une qui, selon moi, n’auroit pas déparé le dénouement du Bourru bienfaisant.
C’était vous qui payiez ? […] Yes… Et elle avait jeté au feu les dix premiers volumes d’un petite roman dont le libraire de London il offrait six mille guinées… et je devais payer les dettes à moi avec le roman de ma tante.
Cléante, très embarrassé par la présence du pere de sa maîtresse & de son rival, entreprend cependant de parler de son amour, malgré tous les fâcheux qui l’environnent, & de savoir s’il est payé de retour. […] Ce paysan est condamné à manger trente aulx, à recevoir trente coups de bâton, ou à payer cent écus. Il essaie des deux premiers supplices, & finit par payer les cent écus. […] On raconte que le Roi Jean, pere de Henri III, Roi d’Angleterre, demanda 10000 marcs d’argent à un Juif de Bristol ; &, sur son refus, ordonna de lui arracher chaque jour une dent, jusqu’à ce qu’il consentît à payer cette somme. Le Juif perdit sept dents, & paya.