Je l’ignore, mais il me paraît bien qu’elles furent inutiles et que, pour se faire des ressources, la maîtresse délaissée dut, plus que jamais, redevenir comédienne. […] On vit paraître, en 1644, un vaste in-4° portant ce titre : Dictionnaire théologique, historique, poétique, cosmographique et chronologique, par D. […] Quand il fut assez élevé pour n’avoir plus besoin de paraître humble, il étala un luxe à faire envie aux plus magnifiques prélats. […] Le 5 août, quand l’Imposteur parut sur l’affiche, il n’y avait pas foule à Paris. […] Le recueil de Nicolas Rousset est aussi, ou peu s’en faut, de ce règne, puisqu’il parut en 1612.
Elles vont partout où l’on parle d’elles, soit en bien, soit en mal, enchantées si on les flatte, plus contentes encore, à ce qu’il paraîtrait, quand on ne les flatte pas, et ne gardant rancune qu’aux imbéciles qui ne leur adressent ni compliments ni injures. […] Le sujet qui paraît presque nu montre le seigneur Arnolphe, un brave homme, achetant à la campagne un sauvageon de fillette, l’apportant à. […] Autant le seigneur Arnolphe s’est donné de mal, autant cet étourneau d’Horace prend peu de peine ; il ne fait que paraître le long du mur, le nez au vent et le poing sur la hanche, entassant, Dieu merci, étourderies sur maladresses, et le pauvre petit espalier ensorcelé lui tend amoureusement toutes ses branches, secouant au-devant de la jeunesse qui passe le trésor de ses premiers fruits. […] J’avoue que je comptais citer ici en toutes lettres un nom parmi ceux de nos écrivains préférés, le nom de celui qui me paraît représenter plus brillamment encore que les autres, par l’élévation de son talent, la fermeté... l’entêtement de son parti pris et l’éclat incomparable de ses victoires dramatiques, ce genre, cette forme, ce moyen particulier d’émouvoir qui nous passionne depuis si longtemps déjà et que Molière, du haut des cieux, doit contempler avec une curiosité toute paternelle, quoique peut-être un peu étonnée.
Mais en général, il me paraît, jusque dans sa prose, ne parler point assez simplement pour exprimer toutes les passions. […] Il paraît donc, et à sa vue, sans se douter de ses tortures, cet affreux parterre se met à rire. […] Paraît alors Dorimène, belle et galante. […] Alceste n’y paraît qu’à la dernière scène, et cependant l’action est vive, nette et rapide. […] et que ce Tartuffe paraît bien plus hideux à côté de cette charmante femme !
Le premier de ces Don Juan parut aux premiers jours de la révolution de juillet, à l’aurore, aux premières espérances d’un règne heureux, et déjà l’on peut voir, dans ces pages, une profonde sécurité de toutes choses ! […] Cette idée d’une statue qui parle et qui marche lui a paru en effet bien digne d’être exploitée, mais à peine s’est-il mis à l’œuvre, que déjà il a embrassé, d’un coup d’œil, l’étendue et la magnificence de son sujet. […] À ce compte, les deux années, l’an 1664, l’année de Tartuffe, et l’an 1665, l’année du Festin de Pierre, me paraissent deux années d’une lutte terrible, d’un travail acharné, d’une audace accomplie ; pour supporter ainsi toutes ces inventions accumulées, il fallait être bien fort. […] — Et quant à la merveille, à la magie, à la statue, à peine si elle paraissait, deux ou trois fois, pour prononcer quelques rares et terribles paroles qui produisaient l’effet du tonnerre. — Ma foi ! […] Bulwer, détournons nos regards de tout ce qui brille, de tout ce qui rit aux yeux, de tout ce qui nous paraît grand et magnifique autour de ce monarque dont on fait un tyran de comédie, autour de cette femme illustre et sainte, devenue un jouet dans la main de M.
Cette piece parut sur le théâtre du Palais Royal, le 26 Décembre 1662. […] Loin ces études d’œillades, Ces eaux, ces blancs, ces pommades, Et mille ingrédients qui font des teints fleuris : A l’honneur tous les jours ce sont drogues mortelles, Et les soins de paroître belles Se prennent peu pour les maris. […] Rien n’eût paru plus révoltant sur notre théâtre. […] Je vais le leur prouver par une comédie qui a paru un an avant celle de Moliere. […] Le Capitan, que cette aventure déconcerte, refuse la main de Philis, parceque la belle lui paroît d’une humeur trop folâtre.
Elle ne sauroit faire paroître un visage que par les endroits les plus visibles, un personnage que par un côté seulement : de même la poésie dramatique ne peut pas exposer aux yeux du spectateur une action entiere dans toutes ses circonstances. […] Je ne décide point si les entr’actes d’Eugénie sont bons ou mauvais ; mais il m’ont paru très contraires au goût, tout-à-fait hors de la nature & de la vraisemblance, d’autant plus dangereux que l’Auteur les établit avec adresse, & qu’avec beaucoup d’esprit on peut non seulement persuader, mais éblouir les personnes qui ne veulent pas se donner la peine de réfléchir, ou qui ont encore de meilleures raisons pour n’en rien faire. […] Sir Charles est alarmé : son pere paroît ; il lui met la pointe de son épée sur le cœur, & le menace de le tuer s’il fait un pas.
Et le traître, pourquoi donc est-il si criminel, pourquoi son adultère paraît-il si odieux, sinon parce qu’il attaque une chose sacrée, l’union sur laquelle repose la famille 514 ? […] Voici le chapitre scabreux où la délicatesse infinie du poète moraliste paraît encore plus admirable que son inébranlable raison. […] V)… Que les mariages des théâtres sont sensuels, et qu’ils paraissent scandaleux aux vrais chrétiens !