Elle compte, à partir de cette époque, beaucoup de noms illustres et d’œuvres remarquables. […] (De là, par parenthèse, est venu le nom donné au vêtement moderne.)
(Le Petit Robert des noms propres 2007).
Il exigea d’abord le nom des conférenciers ; puis il mit, comme condition, que le sujet choisi pour chaque conférence serait approuvé par le Ministre compétent ; enfin, il répondit qu’il accordait à MM. […] Le nom de ces derniers, l’opposition constante qu’ils avaient faite au Gouvernement impérial, leur talent, leur habileté, et l’autorité dont ils jouissaient, avaient excité au dernier point l’inquiétude ombrageuse de Napoléon III. […] Le nom de l’homme qui a écrit ces lignes ne se sépare plus dans aucun esprit du nom de la Comédie. […] Eh bien, le lendemain de la première représentation des Précieuses ridicules, Molière ne lui était pas encore exactement connu par son nom. […] On avait souffert la dictature de Sylla malgré ses crimes, parce qu’on était habitué à ce nom de « dictateur » ; on n’eût point supporté ma royauté clémente parce que le seul nom de « roi » semblait un défi jeté à vingt générations républicaines.
Note omise : Quoique la comtesse d’Escarbagnas (d’Escars, Bagnac) habite Angoulême, son nom même et la tradition attestent que Molière en faisait une compatriote de M. de Pourceaugnac.
Elle est indignée de n’entendre pas prononcer son nom. […] Diana frémit, lui demande le nom de cette beauté. […] Diana triomphe & demande le nom du vainqueur.
S’il faut absolument adapter un nom propre au portrait peut-être idéal de cette précieuse, pourquoi ne prendrait-on pas celui de mademoiselle de Scudéry ? […] On me dit que je repousse en vain dans les nuages le véritable nom de la précieuse que Boileau avait en vue ; qu’il s’agit de madame de Sévigné dans la satire de 1693. […] N’en doutons pas, ceux-ci s’étaient assurés de la manière la plus positive qu’ils n’avaient point à redouter les applications des ouvrages satiriques dont les auteurs leur faisaient la lecture ; ils savaient indubitablement de la bouche des auteurs mêmes le nom des personnes qui avaient servi de modèle à leurs tableaux, et ils n’avaient pas besoin de le demander.
Mon assujettissement aux dates des faits, aux âges des personnes, à la nomenclature des ouvrages ; ma division en périodes, qui fait revenir souvent les mêmes noms sans autre motif que d’en présenter une revue à différentes époques, tout cela est très fastidieux ; et cependant comme mon but était de prouver que les notions généralement reçues confondaient des personnes, des choses sans relation, uniquement parce qu’on n’avait pas démêlé les temps de leur existence, j’ai voulu rendre aux amateurs d’histoire le service de remettre les choses en leur temps et les personnes à leur place.