Moliere pensoit trop, pour être plaisant dans la société ; c’étoit un observateur qui n’alloit dans le monde que pour y moissonner.
Il y avait alors dans ce collège, deux enfants qui eurent depuis beaucoup de réputation dans le monde. […] Copie du langage et du caractère des conversations ordinaires des personnes du monde.
Cette affaire fit un grand bruit dans le monde, parce que l’outrage était extraordinaire à supporter pour une femme qui jusque-là avait eu bonne réputation. […] La nouvelle de cette mort, arrivée à la suite de trois années de retraite et de maladie, se perdit dans le mouvement et dans le bruit de la cour et du monde.
Et que l’on ne pense pas qu’il y ait un mérite moindre à apercevoir ces lois, à les exprimer d’une manière quelconque, ou en formules ou en action, qu’à trouver celles qui dirigent le monde physique. […] Je n’ai point de bien, vous n’en avez point aussi, et vous savez que sans cela on passe mal le temps au monde, et, qu’à quel prix que ce soit, il faut tâcher d’en avoir. […] Mais dès que par son adresse elle a trouvé le moyen de paraître innocente aux yeux du monde, elle prouve qu’elle n’a point changé. […] Ses larmes n’étaient point de ces larmes désagréables qui défigurent un visage ; elle avait, à pleurer, une grâce touchante, et sa douleur était la plus belle du monde. […] Les grands travers d’esprit inconscients qui fourmillent dans le monde, de même que les petits travers auxquels nous sommes tous sans exception plus ou moins sujets, produisent des délires de même nature qui parfois sont aussi accentués que ceux de Belise.
On le dit par extension de toute satire, raillerie ou bon mot qu’on dit contre le public et contre les Puissances, quoi qu’on ne les ait point attachées au Pasquin, et qu’on les ait seulement fait courir dans le monde.
Longtemps perçues comme un tableau spirituel et précieux de la société, écrites dans une liberté de style exceptionnelle à l’époque classique, elles manifestent une vision du monde sereine où l’écriture devient la marque d’une victoire sur l’absence.
Dans le monde, à vrai dire, il se barbouille fort : Par-tout il porte un air qui saute aux yeux d’abord ; Et lorsqu’on le revoit après un peu d’absence, On le retrouve encor plus plein d’extravagance. […] Tout ce qu’il vous débite en grimaces abonde ; A force de façons, il assomme le monde ; Sans cesse il a, tout bas, pour rompre l’entretien, Un secret à vous dire, & ce secret n’est rien ; De la moindre vétille il fait une merveille, Et, jusques au bon jour, il dit tout à l’oreille. […] Harpagon va nous dire présentement pourquoi il a fait venir tout son monde ; pour leur donner des ordres dictés par son avarice.