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82. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385

Comment se portent mes deux autres fils, le Marquis & le Commandeur ?

83. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419

« On m’a dit que vous vous croyez malheureux, sachez qu’il n’en est rien. . . . » En vérité, Marquis, interrompit encore Lucile, vous me faites dire là des choses bien surprenantes. — Bagatelle, reprit Dorval, rien de plus simple que cette maniere d’écrire.

84. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337

I, p. 14) : « La marquise d’Heudicourt était la complaisante de madame de Montespan, et lorsqu’on faisait encore un mystère de l’existence du duc du Maine et de son frère, cette marquise avait à la cour un petit appartement où la maîtresse et la gouvernante se rendaient en secret.

85. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Il ne perdit pas l’habitude de railler la Faculté et, ne guérissant pas, comme ii disait autrefois dans l’Impromptu qu’il fallait toujours-un marquis pour divertir la compagnie il semble à partir de 1665 avoir remplacé les marquis par des docteurs. […] Il est vrai qu’il laissait dauber aussi sur les marquis. […] Mon pauvre Marquis, nous lui en fournirons toujours assez… Crois-tu qu’il ait épuisé dans ses comédies tout le ridicule des hommes ? […] De même il nous présente directement des marquis ridicules et il nous présente le Bourgeois gentilhomme qui fait le marquis. […] Elle est déjà la Marquise de la Pluralité des mondes de Fontenelle, cette marquise qui, par parenthèse, était la propre fille de Mme de la Sablière.

86. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Il étudia le génie des Grands, les fit rire de leurs défauts, et osa substituer nos Marquis aux Esclaves des Anciens. […] Un Chevalier railleur dit à un Marquis, zélé partisan de Molière : Hors Molière, pour vous il n’est point de salut. […] Ninum 32, répondit le jeune Marquis. […] Il s’est fait aussi admirer dans le rôle du Vicomte de l’Inconnu, ainsi que dans ceux des Médecins, et des Marquis ridicules. […] Il étudia le génie des Grands, les fit rire de leurs défauts, et osa substituer nos Marquis aux Esclaves des Anciens.

87. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

LE MARQUIS. […] LE MARQUIS. […] LE MARQUIS. […] Qu’était-ce, cependant, que le rôle de don Juan, si non la critique devenue plus sérieuse de ces marquis déjà châtiés peu après son mariage (dans la Critique de l’École des Femmes, et dans l’Impromptu de Versailles) ? […] Messieurs les marquis critiquaient et prétendaient que Molière était fou.

88. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Ce marquis ridicule dont tous les raisonnements et toute la critique motivée se bornent à l’éternelle exclamation de : Tarte à la crème ! […] « Oui, toujours des marquis. […] LA MARQUISE. […] LE MARQUIS. […] Appelé à Versailles avec sa troupe pour y jouer, le vendredi 12 juin, « Le Favori (comédie nouvelle de mademoiselle Des Jardins), dans le jardin, sur un théâtre tout garni d’orangers, M. de Molière, dit La Grange, fit un prologue en “marquis ridicule” qui voulait être sur le théâtre malgré les gardes, et eut une conversation risible avec une actrice, qui fit la “marquise”, placée au milieu de l’assemblée ».

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