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172. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479

Une jeune étrangere très vertueuse & qui manque des choses les plus nécessaires y loge : Freeport ne l’admire point ; mais il l’estime, veut la voir, passe brusquement dans son appartement, se fait apporter la gazette & du chocolat, lui parle sans ménagement de sa misere, lui reproche sa fierté, & lui dit. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

173. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

Quand ils ont manqué, ils craignent plus qu’il le sache, qu’ils ne craignent qu’on les châtie.

174. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

Je lui fis comprendre qu’il manquait de conduite par ses harangues dans lesquelles il mêlait le roi avec des citations de la Sainte-Écriture et des Pères.

175. (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76

Rousseau pense que dans la scène du Sonnet, le comique naît de l’embarras du misantrope et de ses : je ne dis pas cela, répétés ; je suis tenté de croire tout le contraire : ce n’est point le biais que prend Alceste, c’est sa franchise même qui est ridicule ; dire la vérité quand il est de bon ton de mentir, c’est manquer à toutes les convenances.

176. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Ce que je viens de dire paroîtra peut-être si simple à quelques lecteurs, qu’ils me blâmeront de m’y être arrêté ; ils ne croiront pas qu’un Auteur puisse manquer à une regle dictée par le sens commun. […] manquez-vous de confiance !

177. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Ceci fait, j’aurais suivi l’enfant dans sa seconde entreprise ; de L’École des femmes, je passais à L’Épreuve nouvelle, de Molière à Marivaux, et j’aurais fait remarquer à la jeune débutante que parfois elle manque de naturel ; que rien ne vaut à son âge la naïveté toute pure ; que son regard est assez beau pour ne pas lui infliger tant de tourments, qu’il est bon de ne pas mettre trop d’esprit dans les vers de Molière, non plus que dans la prose de Marivaux ; enfin, j’aurais proclamé le succès de cette belle personne, l’élève bien-aimée de mademoiselle Mars ; et naturellement, à propos des bienveillantes et sages leçons que la jeune fille a reçues de ce grand maître dans l’art de la comédie, j’aurais terminé mon histoire par ces vers de L’École des femmes : Il faut qu’on vous ait mise à quelque bonne école. […] Notre ami, tout rempli d’admiration pour cette comédie incomparable, disait cependant que les jeunes filles n’avaient rien à y voir, qu’elles étaient cruellement déplacées dans ce drame du plaisir et de la joie où l’amour et l’esprit se tiennent, si étroitement pressés, qu’il n’y a plus de place pour les plus simples sentiments du cœur ; il disait encore que la comédie de Molière, toute remplie de pères crédules, de vieillards amoureux, de jeunes gens éveillés, de soubrettes égrillardes, de valets goguenards, cette comédie où rien ne manque, pas même l’entremetteuse et l’escroc, n’était pas faite pour y faire apparaître des enfants frais et blonds.

178. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Hillemacher a la touche libre et pittoresque pour peindre les hommes ; mais il manque de féminisme pour peindre les femmes ; il est avec elles brutal et disgracieux ; donc, pas une des comédiennes qu’il a peintes ne représente les femmes de la troupe de Molière. […] Hillemacher a manqué une belle occasion de faire jolie Mlle Marotte « d’après une miniature ancienne, peinte sur argent. » Mais c’est comme une gageure. […] Mais, dans ce bel amas de grâces nonpareilles, Ce tableau raccourci de toutes les merveilles, Je vois beaucoup de manque et d’inégalités Et d’aussi grands défauts que de grandes beautés. […] Mais, lasse sur la fin d’un si pénible ouvrage, Elle vous a mal fait l’humeur et le courage ; Ces deux manquent en vous et ternissent le teint Des plus vives couleurs dont elle vous a peint. […] On voit que rien ne manquait au roman de Mlle de Lécole : en ce temps-là tout commençait par un enlèvement.

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