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117. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24

Passons à nos Auteurs modernes : les poétiques ne nous manqueront pas chez eux, puisque la plus petite piece est aujourd’hui précédée d’un long discours, dans lequel l’Auteur s’efforce de prouver modestement que Plaute, Térence, Lopez de Vega, Calderon, Moliere n’ont pas le sens commun ; que toutes les comédies doivent être faites précisément comme celle qu’il offre pour modele. […] Je le prie de se souvenir que si, dans le courant de cet ouvrage, je n’offre pas toutes mes remarques sur le ton d’un conseil que je demande, ce sera par oubli, ou pour ne pas répéter un formulaire ennuyeux pour le lecteur, & jamais dans le dessein de manquer aux procédés.

118. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468

Il est vrai que... le zele... a manqué... de respect : Mais le passé rendoit l’avenir très suspect. […] Me manquer de respect pour quatre cents pistoles !

119. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

On lit : « Enfin, mon cher Duc, c’est ce soir que je m’encanaille ; ne manque pas de venir à ma noce, & d’y amener le Vicomte, le Chevalier, le Marquis, & le gros Abbé. […] Madame Béverley la rassure sur ce dernier article, & regrette peu son ancienne fortune pourvu que le Ciel lui conserve son époux : rien ne lui manque dans sa maison quand elle y voit Béverley ; & son fils, obligé de valoir, en vaudra mieux.

120. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462

Le Comte ne manque point d’affaires. […] Manquer à sa parole est la derniere honte.

121. (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567

A l’appel du frère de done Elvire, il répond : « Vous savez que je ne manque point de cœur et que je sais me servir de mon épée quand il le faut. […] Il nous montre d’abord don Juan abusant de tous les dons de la fortune et de la jeunesse, puis cherchant un odieux passe-temps dans la pratique assidue de la séduction, d’où sortent inévitablement les duels, les rapts, les parjures ; bientôt arrivent l’impiété, les sacrilèges, à leur suite l’improbité insolente et le mépris de l’autorité paternelle ; enfin, pour l’achever, survient le seul vice qui lui manquât, l’hypocrisie, qui réunit en elle seule tous les autres vices, et après laquelle il n’y a plus que la damnation.

122. (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -

… pour avoir vu le Harpagon, il était devenu un petit dissipateur, et il ne se laissait manquer de rien : il buvait, il mangeait tous les jours : c’est une chose bien terrible pour moi.

123. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250

Catalinon reproche à son maître le dessein qu’il a de séduire Tisbéa, & de manquer aux loix de l’hospitalité. […] Vous savez que je ne manque point de cœur, & que je sais me servir de mon épée quand il le faut. […] Elisa veut encore tenter Carino, qui la refuse impitoyablement ; mais elle n’en mourra pas de chagrin, dit-elle, parcequ’on ne manque pas d’amants quand on a des attraits.

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