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116. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

le vice de leur sujet, de leur intrigue, de leur contexture, est masqué par le charme de quelques riens bien versifiés : on applaudit, l’Auteur croit avoir une maniere à lui, il se jette dans la carriere facile qui lui a valu quelque ombre de succès, & il la suit si bien qu’il s’éloigne toujours de la bonne.

117. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102

Mylas dépouillée de tous ses vêtements, est prête à entrer dans l’eau : le Satyre se jette sur elle, & ne pouvant la vaincre, il l’attache toute nue contre une arbre.

118. (1801) Moliérana « Vie de Molière »

Ridicule jeté à pleines mains sur les médecins.

119. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

. — Mademoiselle Doze Nous étions donc réunis tous les trois, chacun de nous rêvant à quelque tristesse cachée ; dans la cheminée le feu était vif, au ciel le soleil était pâle ; le dimanche jetait son froid et son silence dans la ville. — Allons, leur dis-je, vous êtes heureux, vous autres, chantez ou rêvez à votre aise ; moi, il faut que je raconte mon histoire de chaque semaine. […] Elle devrait quelque pitié à l’amour de ce pauvre Arnolphe…, elle se jette à la tête du premier venu qui lui parle.

120. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

C’est un très grand danger parce que cela peut vous jeter en proie aux mains de certaines gens. […] Par peur de la Camargue vous épiez tous les symptômes de maladie que vous pouvez avoir et vous vous jetez dans les bras de Monsieur Diafoirus où aux genoux de Monsieur Purgon. […] Molière l’imite une fois, mais d’ordinaire il n’aime qu’à jeter sur la scène un personnage observé de près, qu’il a vu de ses yeux. […] Au premier, c’est presque Chérubin ; c’est Chérubin à vingt ans ; c’est le conquérant, c’est le jeune homme qui est jeté dans le libertinage allègre et joyeux en même temps que par la chaleur du sang, par la volonté de puissance, par l’ambition de conquêtes. […] Un gentilhomme même sans honneur se jette au secours de gentilshommes attaqués par des brigands, il s’y jette comme par un mouvement réflexe ; un gentilhomme donne un louis à un pauvre comme par une habitude ancestrale de la main exactement comme un avare ramasse une épingle.

121. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398

Trouve-t-on que les larmes de Pantalon, que ses exclamations touchantes sur son malheur & celui de sa fille qu’il a immolée, se marient agréablement avec les ris qu’Arlequin excite lorsqu’il veut se cacher dans une cheminée, & que, le feu prenant dans la maison voisine, il reçoit sur la figure l’eau qu’on jette pour arrêter l’incendie ; lorsqu’il veut grimper dans la maison de Colombine par une fenêtre, & que le balcon lui tombe sur la tête ; lorsqu’après s’être fait un lit d’une botte de paille, des voleurs y mettent le feu ; & mille autres folies ?

122. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90

Le beau pere Confesseur l’absout ; & Diete, après lui avoir mis la corde au cou, le jette de l’échelle & l’étrangle.

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