Les recherches si heureuses de M. […] C’était une fine et heureuse flatterie. […] Le personnage d’Ariste, sensé, aimable et heureux, a presque disparu. […] Je voudrais savoir de quelle façon on pourrait l’ajuster pour le rendre plaisant ; et si, quand on le bernerait sur un théâtre, il serait assez heureux pour faire rire le monde. […] Le père de Dorimène est enchanté de se débarrasser de sa fille ; Dorimène est heureuse d’échapper au joug de la famille.
Je suis en humeur aujourd’hui de me réjouir ; & l’heureux accommodement que je viens de terminer, nous doit inspirer à tous de la gaieté.
Molière, heureux par ses succès et ses protecteurs, par ses amis et par sa fortune, ne le fut pas dans sa maison ; il avait épousé en 1661, une jeune fille née de la Béjart, et d’un gentilhomme nommé Modène*.
Au milieu des fêtes mémorables de l’année 1666, c’était toujours madame de La Vallière que la cour regardait comme l’heureuse maîtresse du maître.
La troisième, enfin, consiste dans un petit nombre de farces ou de pièces populaires, que le chef de troupe commandait, en quelque sorte, à l’auteur de comédies, soit pour réparer quelque échec reçu par son théâtre, soit pour y ramener, par quelque heureuse nouveauté, la foule qui commençait à s’en éloigner. […] Molière, dont l’esprit, si je puis parler ainsi, assimilait naturellement à sa propre substance tout ce qui se présentait à lui de comique, soit dans les livres, soit dans le monde, avait été frappé des beautés vives et naturelles qu’offrent plusieurs scènes du Phormion, de Térence ; deux scènes originales, perdues dans l’extravagant fatras du Pédant joué, de Cyrano de Bergerac, lui avaient paru mériter d’en être tirées ; et quelques traits heureux d’une comédie de Rotrou, La Sœur, depuis longtemps exilée de la scène, lui avaient inspiré l’envie d’en faire jouir de nouveau le public, en se les appropriant.
Don Juan en est instruit, & va dans l’obscurité prendre la place de l’amant heureux. […] L’idiot s’attendrit, lui donne du secours, se croit le plus heureux des amants.
En soutenant dans toute leur intégrité, pendant le cours de chacune de ses pièces, les caractères bizarres, extravagants, immoraux, qu’il a dépeints, il fait voir que la folie, selon l’expression heureuse du Dr Baillarger, est une infortune qui s’ignore, et de plus il démontre que cette infortune consiste dans l’aveuglement moral de l’homme à l’égard de ses inspirations passionnées. […] Je vous le garantis défunt tout au plus dans six mois et je n’aurai pas longuement à demander pour moi au ciel l’heureux état de veuve. » Tel est le langage cynique que l’on rencontre chez les personnes qui, sous l’influence d’une anomalie morale semblable, commettent les actes les plus odieux pour satisfaire leurs mauvais instincts, sans même que leurs désirs soient impérieux, sans éprouver parfois autre chose que de simples fantaisies. […] Heureux qui peut avoir un domestique de la sorte ! […] Tout en reconnaissant qu’il eût été heureux pour lui de ne plus aimer cette infidèle, il ne pouvait s’empêcher de l’aimer encore : « Quand je la vois (disait-il à son ami Chapelle), une émotion et des transports qu’on peut sentir, mais qu’on ne peut exprimer, m’ôtent l’usage de la réflexion ; je n’ai plus d’yeux pour ses défauts, il m’en reste seulement pour tout ce qu’elle a d’aimable : n’est-ce pas là le dernier point de la folie ? […] Les grands génies, en quelque genre que ce soit, sont bien loin d’avoir été les plus heureux en amour.