Molière s’est bien gardé de ces contrastes factices et systématiques. […] Sous le premier rapport, le poète comique doit se garder d’avoir un style à lui, qu’il prête indistinctement à tous ses personnages ; il faut, au contraire, que chacun d’eux ait le sien. […] Molière n’aurait point gardé le silence, s’il eût pu parler ; et, s’il eût parlé, sa justification aurait eu la même publicité que l’accusation, et l’aurait entièrement effacée. […] Précédemment appelée troupe de Monsieur, elle prit alors le titre de troupe du roi, qu’elle garda jusqu’à sa fusion avec la troupe de l’Hôtel de Bourgogne. […] Je me garderai bien de figurer l’orthographe surannée et vicieuse de cette pièce : on ne prend un tel soin que pour les écrits qui sont des monuments du langage.
Bazile, Roi de Pologne, apprend à Ulric son confident, que cette tour renferme Sigismond son fils unique, qu’il y fait garder depuis son enfance, pour prévenir les malheurs que le destin a prédits, si jamais ce jeune Prince, d’un naturel farouche, regnoit sur ses peuples.
Les uns, condamnés à ne jouer qu’un genre bâtard, se gardent bien de recevoir des pieces où ils ne seront point applaudis, & qui feront briller leurs rivaux.
Soyez surpris, avec raison, de voir la qualité & l’intérêt s’établir des privileges dans le sanctuaire des arts : dites-vous à vous-même qu’au théâtre les vrais nobles, les vrais riches, sont ceux qui ont hérité de Moliere, de Corneille, & qui les approchent de plus près : gémissez en secret ; mais gardez-vous d’insister si vous desirez qu’on vous joue par grace dans les petits jours, ou pendant les chaleurs de l’été57, encore serez-vous très heureux.
Il se serait bien gardé d’en mettre sur le théâtre, quand il n’en existe point dans la réalité.
Sa Majesté ne jugeant plus à propos de les garder à son service.
L’auteur de Tartuffe ne conservera pas seulement sa réputation de très grand poète comique, il gardera encore la palme de la vertu. […] Ils gardent longtemps, quelquefois toujours, la prétention d’ouvrir dans le cœur humain la noble source des larmes. […] Il assure que cette comédie qui a été censurée « en de certains temps » n’est point du tout la comédie qu’il veut défendre ; et il se faut bien garder de confondre celle-là avec celle-ci. […] Ces trois partis forment à peu près tout le monde ; la chaire de la morale comique est donc bien gardée. […] Il gardait à l’église plus que partout ailleurs l’air de majesté qui lui était naturel, et il s’en faisait une maxime de conscience.