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20. (1801) Moliérana « Vie de Molière »

Quelques acteurs de cette ancienne troupe se joignirent à Molière, et il partit de Lyon pour les états de Languedoc, avec une troupe assez complète, composée principalement des deux frères nommés Gros-Resné, de Duparc, d’un pâtissier de la rue St. […] Dès l’âge de 19 ans, il lui fit composer la tragédie de Théagène et Cariché, et quoique cette pièce fût trop faible pour être jouée, il fit présent au jeune acteur de cent louis, et lui donna le plan des frères ennemis.

21. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »

Bourdon-Vendôme, François de, duc de Beaufort (1616–1669) : aristocrate et un militaire français, frère du mari de la duchesse de Nemours, Henri II duc de Nermours.

22. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Patrocle, gentilhomme de grande vertu qui a laissé une bonne odeur de vie par ses bons exemples. » La date (1612) empêche que ce Patrocle ait été autre chose (juste père ou le frère aîné du trop crédule mari de la réelle Angélique; mais dans la Compagnie du Saint-Sacrement, les dynasties ne sont pas rares : plus d’une fois nous voyons les fils ou les cadets s’y enrôler après leurs pareils ou leurs aînés. […] Dévots à la façon de Loyola, « Loyolitico more, » comme disait Guy Patin, ou à la manière de Saint-Cyran, c’est contre eux tous, sans se soucier s’ils étaient frères ennemis, que dans le Tartufe et Don Juan, Molière bataille. […] « Il n’est point toujours nécessaire de sortir du désert pour être utile à ses frères ; on leur fait souvent plus de bien de loin que de près ; il ne faut que parler à Dieu pour eux… » Mais sa vraie pensée, c’est qu’au fond le chrétien n’a ni le devoir, ni le droit de tant se préoccuper d’autrui, que même c’est presque un péché que cette charité mal ordonnée. Agir sur l’homme est le privilège de Dieu. « Ce ne sont pas nos paroles qui versent l’huile dans les lampes de nos frères, qui entretiennent le feu du ciel dans leurs âmes ; c’est l’opération du Saint-Esprit… que nous attirons en priant. » Dans nos actes, sans prétendre leur servir, contentons-nous, — c’est un assez grand bonheur, — de ne leur point nuire. […] Et Arnauld, dans différens écrits, proclame avec toute la netteté désirable l’impossibilité pour le chrétien de se sauver sons cette bienfaisance dont Jésus a donné le précepte et l’exemple : « Comment pourrions-nous croire que tant de personnes riches qui n’ont aucun soin de partager avec les pauvres… sont remplies de charité (envers Dieu) lorsqu’ils approchent des mystères, après ces paroles de Jésus-Christ dans la bouche d’un apôtre : Si quelqu’un a des biens de ce monde et qu’il voie son frère en nécessité et lui ferme ses entrailles, comment est-ce que l’amour de Dieu demeure en lui ? 

23.

J’ose penser que dans la différence de costume adoptée au théâtre il doit y avoir une erreur : Orgon doit être vêtu comme Cléante son frère, Damis, comme Orgon son père et son oncle Cléante. […] Nous en trouvons une nouvelle preuve, et plus concluante, dans les Mémoires de son frère, Charles Perrault. […] Les Frères ennemis en étaient à leur douzième représentation, lorsque la troupe fut appelée à Fontainebleau. […] À ce moment, le Roi n’était déjà plus l’hôte de son frère. […] (Paris, Firmin Didot frères, 1845, p. 244.)

24. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Des amis de Molière persuadent à Monsieur, frère du roi, de prendre la troupe sous sa protection. […] En réalité c’est un fabricant, à peine un homme de lettres, encore moins un poète, qui fait de la littérature comme il aurait auné de la toile, parce que Pierre, son frère, est déjà dans la partie et qu’il en vit honorablement ; qui n’a été de l’Académie que parce que Pierre, son frère, en avait lui-même été, et dont la réputation ne s’est soutenue jusqu’à nous que parce que Pierre, son frère, a fait le Cid et Polyeucte. […] Maintenant Il pourrait voir mourir frère, enfans, mère et femme Qu’il s’en soucierait bien autant que de cela, dit-il en faisant claquer son ongle sur ses dents ; et Tartufe a seul accompli cet ouvrage, non pas, bien entendu, le Tartufe qui convoite la femme en épousant la fille, mais le Tartufe qu’on ne voit qu’à peine, celui dont les leçons n’enseignent, selon le langage chrétien, que détachement du monde, abnégation de soi-même, et pur amour de Dieu. […] Nous ne reprocherons donc pas à Molière d’avoir mis cette phrase dans la bouche de don Juan, parlant aux frères de son Elvire : « Oui, je suis don Juan lui-même, et l’avantage du nombre [que vous avez sur moi] ne m’obligera pas à vouloir déguiser mon nom ». […] Et ce que le soldat, dans son devoir instruit, Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père, A son supérieur le moindre petit frère, N’approche point encor de la docilité, Et de l’obéissance et de l’humilité, Et du profond respect où la femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître (École des Femmes.

25. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Jean Poquelin devint tapissier ordinaire de la maison du roi le 2 avril 1631, par la résignation de son frère, Nicolas Poquelin. […] Ce sont les frères et sœur de Molière, qui n’ont pas joué d’ailleurs un grand rôle dans son existence. […] L’aîné reprit la survivance après la mort de son frère en 1660. […] Thomas marcha sur les brisées de son frère. […] Pierre Béjart, frère du défunt.

26. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79

Il advint que le frère, qui n’avait d’autre désir que de la bien marier, se lia d’amitié avec un certain capitaine, lequel ne souhaitait rien tant que d’épouser ladite sœur. […] Celle-ci, apprenant ce que son frère projetait, lui déclara qu’elle ne voulait plus se marier.

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