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141. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222

Ses cheveux étoient en désordre, ses pieds nus ; la douleur étoit peinte sur son visage, un torrent de larmes couloit de ses yeux, elle n’avoit que de méchants habits ; enfin elle étoit faite de maniere, que si elle n’avoit eu un fond de beauté à toute sorte d’épreuves, tant de choses n’auroient pas manqué de l’éteindre & de l’effacer.

142. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384

Jugez combien il perd dans le fond de mon ame, Par la comparaison que je fais de sa flamme Avec le feu constant, tendre & respectueux D’un amant jeune & sage, aimable & vertueux !

143. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302

Toutes les choses changent de face, j’en conviens : mais le fond des choses varie-t-il ?

144. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19

L’Étourdi ou les Contre-temps, Comédie en vers & en cinq actes, comparée, pour le fond & les détails, avec l’Inavertito, le maître Étourdi, canevas italien ; l’Amant indiscret, comédie de Quinault ; l’Epidique de Plaute ; le Phormion de Térence, & le Tour subtil d’un Filou, Conte de d’Ouville.

145. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410

George Dandin, ou le Mari confondu, comédie en prose, en trois actes, comparée, pour le fond & les détails, avec deux Nouvelles de Bocace, & un Conte de d’Ouville.

146. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332

Dans les Fourberies de Scapin, Octave n’est-il pas devenu épris « des charmes d’une jeune fille, belle, touchante, qu’il a vue dans l’état le plus affreux au fond d’une vilaine maison & dans une petite rue ?

147. (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26

On ne prétend rien diminuer du mérite & de la gloire de Moliere, en disant que le fond de la fable de sa Comédie de l’Avare est pris en partie de l’Aulularia de Plaute, & en partie de la Sporta del Gelli, qui a suivi le Poëte latin ; que le premier Acte est imité d’une Comédie Italienne à l’inpromptu, intitulée l’Amante Tradito, & jouée à Paris sous le nom de Lelio & d’Arlequin, valets dans la même maison : que la premiere Scene du second Acte est tirée du Dottor Bachettone, Canevas Italien ; que la Scene 5me.

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