Belti frémit, réclame la foi de Belton au nom de tout ce qu’elle a fait pour lui dans son désert, au nom de son pere, qui, en mourant, leur a recommandé de s’aimer sans cesse : elle déteste un pays où l’on peut trahir la flamme d’une amante, & où les loix autorisent une pareille perfidie : elle dit à Belton de la remener dans son bois.
Toutes ces gardes-là sont visions de fous ; Le plus sûr est, ma foi, de se fier à nous.
Que pour Éroxène, il destine ma foi, Qu’il doit absolument m’imposer cette loi ? […] Il y chargea Despréaux des injures les plus grossières, et lui imputa des crimes imaginaires, comme de ne reconnaître ni Dieu, ni foi, ni loi.
Par ma foi, je vous trouve bien exigeants. — Je ne suis pas, que je sache, le roi Louis XIV, entouré de toutes les splendeurs de son règne ; loin de là ; je suis un pauvre homme que le froid a saisi ce matin, qui a mal dîné peut-être, car il a dîné tout seul ; le ciel est gris et terne ; la rue est fangeuse ; le théâtre est mal disposé ; mon voisin de droite est une épaisse créature qui digère bruyamment ; mon voisin de gauche est maigre, efflanqué, triste et soucieux ; dans les galeries sont assises toutes sortes de femmes mal vêtues, à l’air hébété, et dont la laideur jette le frisson dans toute la salle. […] D’où il suit que si vous avez beaucoup ri à cette comédie, c’est que ma foi ! […] » Monsieur est pris d’un mal subit. — Lisez « Monsieur se promène » ; il fait beau, le public ne viendra pas ce soir, ma foi ! […] — Ma foi, vivent les chefs-d’œuvre de l’ancienne tragédie ! […] Bref, Géronimo qui a promis à Sganarelle un bon conseil, foi d’ami !
Oui, ma foi, il y a quelque part une rue Dufresny ; Dufresny, comme les autres, doit avoir sa petite chapelle dans le temple où le maître-autel est occupé par cette trinité : Corneille, Racine, Molière.
C’est un personnage considérable, de la haute bourgeoisie, je pense, ou noble de robe ; il est du Parlement ou des Conseils, ce dont fait foi sa large barbe, et, comme M. de Harlay, il a montré durant la Fronde un beau courage et rendu des services. […] Il avait la foi.
A considérer le nombre des ouvrages57 que Moliere a composés dans l’espace d’environ vingt années, au milieu de tant d’occupations différentes qui faisoient partie de ses devoirs, on croira plûtôt, avec Despreaux,58 que la rime venoit le chercher, qu’on n’ajoutera foi à ce qu’avance un auteur,59 que Moliere travailloit difficilement : & l’on y admirera ce génie vaste, dont la fécondité cultivée & enrichie par une étude continuelle de la nature, a enfanté tant de chef-d’œuvres. […] Celui dont Charpentier, fameux compositeur de musique a été témoin, & qu’il a raconté à des personnes dignes de foi, est peu connu, & mérite d’être rapporté.