Un fusil vient à frapper ses yeux, Il le met sur l’épaule, & fait le merveilleux, Enfonce fiérement son chapeau sur la tête, Va de droite & de gauche, avance un pas, arrête, Nous ajuste, fait feu, s’amuse de nos cris, Et vole dans nos bras pour calmer nos esprits.
A vous entendre, J’ai cru qu’à la maison le feu venoit de prendre.
Lui qui ne sut jamais ni le grec ni l’hébreu , Qui joua jour et nuit, fit grand’chère et bon feu !
Il n’a eu besoin ni de galeries de saphirs et de diamants, ni de génies qui règlent les mouvements des astres, ni de triangle de feu; il n’a eu besoin que de Dieu seul.
Mariane est un enfant, Julie une mere imbécille qui couronne les feux de Moncade au moment où elle a plus lieu de croire qu’il ne se corrigera jamais.
Il souffre, mais toujours son art se développe : Inspiré par ses maux, il fait le Misanthrope 17, Il puise un nouveau feu dans ses transports brûlans ; Son amertume éclate en sublimes élans, Sa verve est incisive : il fronde, il rit, il joue, La mort est dans son cœur, le fard est sur sa joue… L’artiste se surpasse et l’homme disparaît.
Tout dévoré de ce feu sacré; il ne cessait de parler, de plaider, d’écrire en faveur de ses amis, Galien, Hippocrate et les autres.