/ 167
111. (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26

Les graces & les ris, regnent sur son visage ; Elle a l’air tout charmant, & l’esprit tout de feu.

112. (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-

Ils embellissent l’image entrevue des couleurs qu’ils aiment, des couleurs idéales dont ils veulent illuminer un être réel ; puis le vent s’élève, il emporte la poussière, il éteint le feu : l’homme reste en face d’un phare sans lumière.

113. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24

L’acteur doit encore avoir reçu du Ciel assez de feu pour établir, entre sa voix, ses gestes & sa sensibilité, une harmonie aussi sure que prompte, qui les fasse agir tantôt ensemble, tantôt séparément, mais toujours sans se nuire, mais toujours avec cette précision momentanée & dans cette juste mesure qui échappent à toutes les finesses du goût & de la réflexion.

114. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143

Eraste & Orphise brûlent des mêmes feux ; mais Damis, tuteur de l’amante, s’oppose à leur amour : elle donne un rendez-vous à son amant dans une promenade : il brûle d’être exact à l’heure ; des fâcheux l’arrêtent sur différents prétextes.

115. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

Il étoit malin, sournois, avare & méchant, lent à ses devoirs, mais plein de feu pour trouver des faux-fuyants & inventer de mauvais tours.

116. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462

Fanni, fille d’Adams, est un ange descendu sur la terre : elle parle ; chaque mot va se lancer en trait de feu dans le cœur de Thatley.

117. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165

Quand Henriette se croit ruinée, et que Clitandre veut l’épouser quand même, elle dit tristement :   Rien n’use tant l’ardeur de ce nœud qui nous lie   Que les fâcheux besoins des choses de la vie ;   Et l’on en vient souvent à s’accuser tous deux   De tous les noirs chagrins qui suivent de tels feux.

/ 167