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84. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Mon Dieu, vous feriez votre tâche d’une façon plus alerte et plus simple, que peut-être elle en vaudrait mieux ; vous y gagneriez une vie à coup sûr plus heureuse, et vos lecteurs y gagneraient une lecture plus facile. […] L’une lui a prêté son gros rire, son bon sens, son admiration naïve, son dévouement de toutes les heures ; l’autre l’a calmé, elle l’a consolé, elle a essuyé ses larmes, elle a rassuré, tant qu’elle a pu, ce pauvre cœur si facile à troubler. […] Il est donc très facile d’expliquer comment ce Don Juan, qui a fait peur à son poète d’abord, au bourgeois de Paris ensuite, fut bientôt abandonné et par le poète et par le bourgeois. […] Il est donc facile d’expliquer cette tristesse profonde, immense, irrésistible d’une comédie que Molière avait faite tout exprès pour amuser les folles joies du carnaval ! […] Et. dans ces yeux romains, peut-être L’amour n’est pas si bien caché Qu’il ne soit facile à connaître Et qu’on n’en puisse être touché.

85. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222

Oui, je vous répondrai, la chose m’est facile.

86. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416

Qu’une femme coquette est facile & crédule !

87. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410

m’amie, c’est à ce coup que je vous tiens, & que vous ne sauriez plus me refuser ce dont il y a si long-temps que je vous importune : maintenant que je suis en plein pouvoir, & qu’il n’y a plus de moyen de s’en dédire, je vous veux franchement avouer que vous avez très bien fait de ne m’avoir rien voulu accorder auparavant notre mariage, & que je ne le faisois que pour vous éprouver ; car si vous eussiez été facile pour condescendre à ma volonté, je vous proteste que je ne vous aurois jamais épousée.

88. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120

Au milieu de l’encens dont l’enivrent ses sujets, la reine du salon prend l’habitude des médisances spirituelles et des épigrammes charitables ; elle s’applaudit du facile succès que sa beauté fait accorder à ses malices, et se fait avantage auprès de chacun du mal qu’elle dit des autres390.

89. (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320

Despréaux dans ses Remarques sur sa Satire deuxiéme adressée à Moliere, dit qu’il avoit traduit dans sa jeunesse Lucrece en Vers françoisa ; c’est ce que Grimarest nous apprend aussi, & qu’il auroit achevé cet ouvrage, sans un malheur qui lui arriva Un de ses domestiques, à qui il avoit ordonné de mettre sa perruque sous le papier, prit un cahier de sa traduction pour faire des papillotes : Moliere qui étoit facile à s’indigner, fut si piqué de la destinée de ce cahier, que dans sa colere il jetta sur le champ le reste au feu.

90. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462

) Léonore croit le Comte parjure & lui a écrit de se rendre chez elle pour fournir à son pere une vengeance plus facile : l’amour la fait bien vîte changer de sentiment ; elle souhaite qu’il ne vienne point, quand il arrive.

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