Ayant oui dire qu’il y avait à Avignon une excellente voix de dessus dont je pourrais facilement disposer, je m’embarquai avec Molière sur le Rhône qui mène en Avignon, où étant arrivé avec quarante pistoles de reste du débris de mon naufrage, comme un joueur ne saurait vivre sans cartes, non plus qu’un matelot sans ubac, la première chose que je fis, ce fut d’aller à l’académie. […] C’était une excellente artiste, grande et bien faite, d’une représentation avantageuse. […] « Des Œillets était une très excellente, et même gracieuse comédienne, quoique laide, point jeune et fort maigre ; mais, malgré cela, pleine d’agrément. […] Ayant oui dire qu’il y avait à Avignon une excellente voix de dessus dont je pourrais facilement disposer, je m’embarquai avec Molière sur le Rhône qui mène à Avignon, où étant arrivé avec quarante pistoles de reste des débris de mon naufrage, comme un joueur ne saurait vivre sans cartes, non plus qu’un matelot sans tabac, la première chose que je fis ce fut d’aller à l’académie.
Le Docteur, offensé derechef, dit que si le Poëte jouoit le rôle du Docteur, le lazzi seroit excellent (se il Poeta facesse da Dottore, il lazzo anderebbe bene).
Sauf pour quelques-uns, comme Boileau, qui mesuraient toute l’étendue de cette perte, ce n’était qu’un très amusant comédien, qu’un excellent auteur, dont on regrettait la mort prématurée, mais dont on ne songeait nullement à faire l’apothéose. […] L’auteur de la Fameuse Comédienne, lui-même, est obligé de le reconnaître ; il s’empresse, naturellement d’expliquer cette sagesse à sa façon en disant qu’Armande avait trouvé cette fois un maître impérieux et dur ; mais les témoignages désintéressés s’accordent à représenter Guérin comme un excellent homme.
La Métromanie n’offre aucune peinture de mœurs, mais le principal caractère, et celui très plaisant de Francaleu, admirablement soutenus jusqu’à la fin, l’excellent comique des détails, l’originalité des situations , et surtout l’incomparable éclat du style, placent cet ouvrage au rang de nos plus belles comédies. […] La Harpe surtout, en relevant les erreurs de Rousseau, restitua au Misanthrope son véritable caractère ; il démontra parfaitement en quoi ce personnage est ridicule et condamnable malgré les généreux instincts auxquels il obéit ; et c’est, sans doute, à cet excellent critique, si décrié de nos jours, qu’il faut encore renvoyer les jeunes comédiens jaloux d’étudier les chefs-d’œuvre de nos maîtres. […] Mon but dans cette lettre, mon cher élève, est d’essayer sous vos yeux l’analyse de ce rôle difficile ; d’ajouter, si je le puis, quelques traits aux observations presque toutes excellentes de La Harpe, et d’en rectifier, ou plutôt d’en modifier certaines autres, si ce n’est pas de ma part une trop grande témérité. […] Le Misanthrope intéresse parce que, d’abord, en dépit de ses excellentes intentions, dont on lui tient compte, on le voit réellement malheureux, et que ses désirs insensés, son obstination orgueilleuse, pour être fort répréhensibles, n’accusent que son manque de jugement et ne sont, après tout, que les erreurs d’un homme honnête.
Il le renvoie en lui disant qu’il lui vient une idée excellente : il projette d’avoir Madame Gasparin, en lui jouant un tour sanglant, & de se venger de M.
Je crois avec tous les hommes de bonne foi que pour jouer Arnolphe ou Chrysale, la mémoire la plus excellente ne suffit pas : la méditation n’est pas inutile.
il n’a garde de contester ses excellents principes, sa droiture, sa vive intelligence, le sérieux de ses sentiments, sa sincérité : mais le charme, demande-t-il, le charme, le trouve-t-on vraiment chez cette fille qui, d’un esprit si positif, oppose aux conceptions métaphysiques de l’amour caressées par sa sœur Armande les félicités matérielles du mariage, et tient tête aux obstinées prétentions et obsessions de Trissotin avec une si accablante supériorité de bon sens, de raison malicieuse et d’ironie ? […] Vous le savez, il était issu d’une famille de bonne bourgeoisie parisienne, il avait fait d’excellentes études au collège de Clermont, il semblait n’avoir devant lui qu’une carrière facile et une vie honorable. […] C’est un homme d’esprit, un homme intelligent, il a d’excellentes relations mondaines ; il ne faut donc le jouer ni en barbon ni en burlesque ; on peut le jouer en comique, mais non pas en burlesque. […] Entre des choses excellentes il ne faut pas choisir. […] Je pense même que si Arnolphe avait connu la Lettre sur les Spectacles, il l’eût préférée infiniment, pour l’éducation des âmes féminines, aux Quatrains de Pibrac, aux Doctes Tablettes du Conseiller Mathieu, et même à cet excellent livre, Le Guide des Pécheurs.