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122. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

Madame Lisban rougit, & veut se retirer : son époux offre de l’accompagner dans son appartement : mais avant que d’entrer, il va, dit-il, lui lire un conte intitulé Heureusement, & sort pour le prendre dans sa bibliotheque. […] Il lui tardoit d’être au printemps pour avoir un habit délicieux en cas de paix, ou pour entrer en campagne s’il y avoit guerre.

123. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Suivant un grand nombre d’éditions, Lully aurait pris ce surnom de Chiacchiarone pour ne pas éprouver d’opposition de la part des secrétaires du roi alors qu’il voulait entrer dans leurs rangs ; mais la grande rancune des secrétaires ne se produisit que lorsque Lully joua le Muphti du Bourgeois gentilhomme, et ce ne fut qu’en 1670. […] Après avoir parlé du talent merveilleux de Molière et de la hâte apportée par lui à son travail, l’auteur de la Relation s’exprime ainsi à propos de la Bergerie-Bachique mêlée à Georges Dandin, « Il semble que ce soit deux comédies que l’on joue en mesme temps, dont l’une soit en prose et l’autre en vers; elles sont pourtant si bien unies à un mesme sujet qu’elles ne font qu’une mesme pièce et ne représentent qu’une seule action. » Il y avait donc ici fusion complète des deux œuvres ; l’ouverture était faite par quatre bergers, et quatre autres, jouant de la flûte, faisaient une danse « où ils obligent d’entrer avec eux un riche païsan qu’ils rencontrent, et qui, mal satisfait de son mariage, n’a l’esprit remply que de fâcheuses pensées : aussi l’on voit qu’il se relire bientôt de leur compagnie, où il n’a demeuré que par contrainte. » Evidemment, ici, Georges Dandin était en scène.

124. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

« Il y a encore une manière, aussi nouvelle que hardie, d’entrer une poutre l’une dans l’autre, et de confier aux deux, sur quelque longueur que ce soit, toute sorte de pesanteur et de machine. […] Comme il achevait de lire ses vers, Ménage entra ; Mademoiselle les fit voir à Ménage, sans lui en nommer l’auteur : Ménage les trouva, ce qu’effectivement ils étaient, détestables : là-dessus nos deux poètes se dirent à peu près l’un à l’autre les douceurs que Molière a si agréablement rimées. » Cette querelle, toute théâtrale qu’elle parût à Molière, ne fut qu’un accessoire au dessein qu’il avait de se venger de l’abbé Cotin, qui s’était déclaré son ennemi en plusieurs occasions. […] Il s’avisa encore, malheureusement pour lui, de faire entrer Molière dans cette dispute, et ne l’épargna pas non plus que Despréauxa.

125. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Malgré ces facilités d’entrée données au public, il n’entra pas. […] On peut entrer, mais on n’entre pas. […] S’il entra dans la voie où l’attendaient tant d’épreuves et tant de gloire, c’est que l’amour l’y entraîna. […] D’abord, il faut vous dire qu’il faillit lui-même entrer dans les Ordres. […] Aimé Martin les fit donc entrer dans sa grande édition des OEuvres de Molière, et depuis lors elles ont figuré dans toutes.

126. (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682

Jamais homme n’a si bien entré que lui dans ce qui fait le jeu naïf du Théâtre.

127. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Santeul, étonné d’abord et ensuite réjoui de ce qu’il voyait, entra dans la plaisanterie et courut lui-même dans tous les coins de sa chambre, puis ils se regardaient tous deux, faisant chacun des grimaces pour se payer de la même monnaie.

128. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

Il convint donc à Molière de supposer que des femmes, qui joignaient à quelque instruction la pureté et la décence des mœurs, étaient nécessairement une transformation de ces précieuses qui professaient l’amour platonique,                               où l’on tient la pensée Du commerce les sens nette et débarrassée, Cette union des cœurs où les corps n’entrent pas.

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