C’est aussi dans ces temps où les princes ne se montraient qu’à moitié, que le roi s’amusant à la campagne (à Clagny sans doute) à renverser à demi les fauteuils des dames, passa droit derrière celui de madame Scarron, en disant : Pour celle-là je n’oserais.
C’était surtout abuser des droits de la prédication, que de désigner si clairement l’écrivain qu’on dénonçait comme ennemi de Dieu et de l’église. […] Je ne me sens pas le droit d’approuver leurs motifs ; mais il était de mon devoir de les exposer, et je l’ai fait en bravant le danger d’attirer sur moi le même reproche d’hypocrisie qu’ils ont attiré sur eux.
Parmi ces derniers, mademoiselle Mars s’est surtout montrée généreuse : c’était son droit. […] Alors, par droit divin, les princes de la terre Avaient aux yeux du peuple un sacré caractère ; La volonté d’un seul était l’unique loi ; Tout, jusqu’au goût public, suivait le goût du roi.
Et même, à l’instar de toutes les anciennes institutions d’alors, il devient un privilège; car les confrères, malgré tout, restent en possession du droit exclusif de représenter des pièces en public jusqu’en 1629, c’est-à-dire jusqu’à la veille du Cid. […] Usons, si vous le voulez bien, Messieurs, d’une sorte de droit provincial, en restant fidèles, aussi longtemps que nous le pourrons, aux idées consacrées.
Quand on reprochait à Molière cette sorte de plagiat, il répondait : « Ces deux Scènes sont assez bonnes : cela m’appartenait de droit : il est permis de reprendre son bien où on le trouve ». […] Il prétendit qu’au moins le surplus appartenait de droit à la dépositaire ; elle ne lui répondit qu’en le menaçant de faire jeter la cassette par les fenêtres. […] Il ne se joue point à la ligne directe ; et il ne s’insinue jamais dans une famille où se trouvent à la fois une fille à pur et un fils à établir ; il y a là des droits trop forts et trop inviolables. » Tome II, p. 208 Le changement le plus marqué qu’on ait fait au Tartuffe, est à ce vers120, Acte III, Scène VII. […] Préville140 disait dans les Foyers devant cent personnes : « Je voudrais pour tout au monde, qu’on n’eût pas enlevé au public le droit de siffler. […] Fils de chapelier, il étudie d’abord le droit, mais une vocation irrésistible l’entraîne vers l’art dramatique.
Après ce voyage, qui dura près d’un an, la plupart des biographes laissent une lacune de trois années, trois années, sans doute, d’isolement et d’études, durant lesquelles, suivant les mieux informés, le jeune Poquelin alla faire son droit à Orléans. […] Établi sur le premier théâtre de France, honoré applaudi, protégé par l’amitié du roi, ayant, seul en son temps peut-être, conquis et mérité le noble droit de dire à tous librement sa pensée, il fut content quelques jours. […] Au milieu de la variété des personnages, rien de plus simple que le fond du sujet : Orgon a été autrefois un homme d’activité et de droit sens ; mais il a vieilli un peu, et, dans une position bourgeoise, il jouit, se repose et s’endort. […] Godemer avait résisté, défendu ses droits, Chapelle s’était emporté, les coups avaient suivi. […] Et pour donner toute son âme, Regarde-t-on quels droits on a de nous charmer ?
On le destinoit au Barreau ; mais au sortir des Ecoles de Droit il choisit la profession de Comedien, par l’invincible penchant qu’il se sentoit pour la Comedie, toute son étude & son application ne furent que pour le theatre.