/ 265
251. (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-

Nous avons posé le pied dans une toile tendue, la coquette nous enlace en nous faisant horreur, nous devenons ces complices en la méprisant, et nous encourageons par noire lâcheté une scélératesse que nous exécrons.

252. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58

Donnant le premier exemple d’un accommodement qui par la suite devint presque habituel, les Français et les Italiens jouèrent alternativement sur le théâtre de la rue Mauconseil.

253. (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320

Ses amis le blâmerent de n’avoir pas accepté un Emploi aussi avantageux : Hé, Messieurs, leur dit-il, ne nous deplaçons jamais, je suis un passable Auteur, si j’en crois la voix publique ; je puis être un fort mauvais Secretaire ; je divertis le Prince par les Spectacles que je lui donne, je le rebuterois par un travail serieux & mal conduit : & pensez-vous d’ailleurs, ajouta-t’il, qu’un Misantrope comme moi, capricieux si vous voulez, soit propre près d’un Grand ; je n’ai pas les sentimens assez flexibles pour la domesticité : mais plus que tout cela, que deviendront ces pauvres gens que j’ai amenez de si loin ?

254. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

Il n’était pas né pour être un habile Domestique ; mais il avait toutes les dispositions pour devenir ce qu’il est.

255. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308

Le Lord Comte de Clarandon voit dans le pays de Galles, Eugénie, fille du Baron Hartley, en devient amoureux, & s’insinue si bien dans l’esprit de Madame Murer, tante de sa maîtresse, qu’elle lui permet d’épouser sa niece en secret, même à l’insu du pere.

256. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468

Voilà donc votre esprit devenu grand terrien.

257. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

Celui-ci paroît, fait tant de politesses à son cher oncle, l’accable de tant d’honnêtetés, lui demande son amitié avec une vérité si apparente, toujours en se moquant de lui, que le cher oncle devient son plus grand partisan ; & le mariage va se conclure, quand le coureur du futur, chargé de deux lettres, l’une pour un Duc, l’autre pour Benjamine, fait un quiproquo.

/ 265