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110. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Ce sont les frères et sœur de Molière, qui n’ont pas joué d’ailleurs un grand rôle dans son existence. […] Rappelez-vous que ces vers, imprimés dans le programme du ballet, n’étaient pas, d’ailleurs, récités sur le théâtre. […] D’ailleurs, il entendait être maître de ses finances, et ne pas supporter la tutelle des surintendants. […] Nous sommes d’ailleurs en présence d’un préjugé et d’un travers qui sont moins passés de mode. […] Molière n’avait rien de plus à dire : il réservait d’ailleurs à ce groupe d’accusateurs une meilleure réplique.

111. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Qu’ils soient ridicules par leurs préjugés nobiliaires, je le veux, et d’ailleurs il le faut. […] Ce n’est pas un crétin que ce mari ; il est intelligent, il est artiste, très amoureux d’ailleurs et fort jaloux. […] Ils sont assez bien, d’ailleurs, pour des amants rebutés qui ne reparaîtront plus que pour gémir sur les cruautés de leur belle. […] Coquelin cadet est, d’ailleurs, un artiste très convaincu et il y a plaisir à causer avec lui des rôles qu’il a étudiés et qu’il joue. […] Est-il bien sûr, d’ailleurs, qu’ils en riaient ?

112. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503

La réponse de Préville est une leçon aussi bonne pour les auteurs que pour les acteurs : ils doivent d’ailleurs savoir que Zeuxis, voulant peindre une Helene, ne se contenta pas de prendre une seule belle femme pour modele, qu’il mit pour ainsi dire toutes les beautés d’Agrigente à contribution, qu’il copia ce que chacune d’elles avoit de plus parfait, & qu’il en composa son chef-d’œuvre.

113. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

L’esprit devait d’ailleurs se plier, se façonner à ce rôle perpétuel, et l’on finissait par entrer sans doute dans la peau de son personnage.

114. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Il y a pourtant, de cette revanche d’ailleurs légitime, des traces bien frappantes jusque dans le répertoire de l’Arlequin Dominique : en voici un remarquable exemple : un peu plus d’un an après la première représentation du Malade imaginaire, les Italiens en donnèrent une grossière copie sous le titre de : Le Triomphe de la médecine, représenté le 14 mai 1674, presque en même temps que la dernière œuvre de Molière était reprise par la troupe française.

115. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

Cette dégradation des femmes savantes sauvait Molière du danger d’essayer le ridicule contre des personnages sur lesquels le ridicule ne mordait point, et du danger des inimitiés puissantes, mais il n’allait point au but, qui était d’affaiblir la considération des gens du monde, dont le poids était incommode pour la cour et dangereux pour le spectacle de Molière ; et d’ailleurs il avait peu de succès à attendre d’un ouvrage qui reproduisait la préciosité au moment où elle venait de rassasier le public, et où, par l’influence du théâtre même, elle cessait d’exister dans le monde.

116. (1802) Études sur Molière pp. -355

D’ailleurs, la versification de L’Étourdi est si aisée ! […] L’ouvrage fut généralement désapprouvé ; les premiers succès de l’auteur, rendaient ses juges difficiles ; d’ailleurs les comédiens des cinq troupes, qui rivalisaient alors avec la sienne, ne cherchaient pas à lui faire des amis. […] D’ailleurs, le beau tableau à présenter au public, que l’amour effréné d’un vieillard libertin ! […] D’ailleurs, l’auteur des Femmes savantes eut-il le moindre dessein de blesser l’honneur, la probité de sa victime ? […] D’ailleurs, la belle-mère de Térence n’a rien à démêler avec des enfants d’un premier lit ; il n’y en a pas ; c’est avec sa propre bru, encore l’accable-t-elle de bons procédés : où donc est la ressemblance ?

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