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139. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473

Hobbes, dans son Discours sur la nature humaine, qui est, si je ne me trompe, le meilleur de tous ses ouvrages, après avoir fait quelques observations fort curieuses à l’égard du rire, le décrit en ces termes : « La passion, dit-il, qui excite à rire, n’est autre chose qu’une vaine gloire fondée sur la conception subite de quelque excellence qui se trouve en nous par opposition à l’infirmité des autres, ou à celle que nous avons eue autrefois : car on rit de ses folies passées, lorsqu’elles viennent tout d’un coup dans l’esprit, à moins qu’il n’y ait du déshonneur attaché » A suivre donc les idées de cet Auteur, lorsqu’un homme rit excessivement, au lieu de dire qu’il est fort gai, nous devrions dire qu’il est bien orgueilleux.

140. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435

Voilà pas le coup de langue ?

141. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Boursault fut abasourdi du coup qu’il s’était attiré. […] Dom Juan du Festin de Pierre avait déjà porté de dangereux coups aux médecins. […] La vie continuellement dissipée de Chapelle leur avait déjà porté un coup funeste ; quelque froideur qui survint entre La Fontaine et Boileau les fit cesser entièrement. […] Rousseau, que pour y apporter le dernier coup de pinceau ; d’ailleurs le châtiment ne se fait pas longtemps attendre, et, dès les premiers vers que prononce l’exempt, le spectateur respire et son cœur se desserre. […] Molière chercha le moyen de parer ce coup, et le trouva bientôt.

142. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117

Le même préjugé porta un coup mortel aux premieres représentations de l’Avare.

143. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479

La tante s’apperçoit bien que sa niece en a fantaisie ; elle a elle-même la plus grande envie de lui en faire présent ; elle enrage qu’on ne la lui demande point ; tout à coup elle s’écrie : « Voilà qui est bien désagréable !

144. (1801) Moliérana « Vie de Molière »

Les caractères sont inimitables, et le jeu des personnages subalternes sont autant de coups de maître.

145. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105

Votre feinte douceur forme un amusement Pour divertir l’effet de mon ressentiment, Et, par le nœud subtil du choix qu’elle embarrasse, Veut soustraire un perfide au coup qui le menace. […] Oui ; mais quelque loin que l’on soit, tous les coups portent à la tête.

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