Il est toujours bien temps d’embrasser ce parti, Lorsque de la beauté l’éclat est amorti ; Vous n’en êtes point-là ; non, croyez-en Molière, Reprenez votre humeur, vous pourrez longtemps plaire Et par le naturel et par la vérité ; Laissez là ce maintien, ce langage affecté ; Laissez ce style faux dont le bon sens murmure, Car ce n’est pas ainsi que parle la nature.
Molière même, à qui Boileau reprochait d’avoir partagé son talent entre Térence et Tabarin, entre Scapin et le Misanthrope, Molière n’a rien laissé percer de Sganarelle ni de Scapin dans Le Tartuffe et Le Misanthrope, ni des beautés sérieuses de ces deux chefs-d’œuvre dans les badinages de son théâtre.
C’est vous qui me faites une perfidie très évidente, lorsque, charmé des beautés de Béatrix, vous renoncez à mon amour pour devenir son époux. […] « J’ignore le destin de mon ardeur ardente, « Et jusqu’à quand je souffrirai : « Mais je sais, ô beauté charmante !
Ainsi pourront parler encore l’ignorance & la paresse, séduites par un extrait dicté par la prévention ou la mauvaise foi, dans lequel les beautés de l’original sont citées avec soin, & les défauts adroitement écartés. […] On y voit à-peu-près les mêmes beautés & les mêmes défauts, avec cette différence que les acteurs n’y ont pas la mal-adresse de ne laisser rien à desirer au spectateur, & de l’instruire toujours de tout ce qui doit arriver ; mais, en revanche, Rotrou, supérieur à Plaute en cela, lui est inférieur quand il fait débiter son prologue par Junon, personnage tout-à-fait étranger à l’action, qui s’amuse à déclamer contre ses rivales l’une après l’autre, & à détailler les travaux qu’elle prépare au fils d’Alcmene.
Notre Comique a vu toutes les beautés & tous les défauts de cette scene. […] Ceux de mes Lecteurs qui ne l’ont pas bien présente à leur mémoire, peuvent avoir recours à l’original ; & après avoir loué l’adresse de Térence, ils loueront encore davantage celle de Moliere, qui non seulement a saisi toutes les beautés de son émule, mais qui leur donne une nouvelle force, en dégageant la scene d’une partie des personnages. […] Ne seroit-il pas possible à un Auteur de lier toutes les beautés de la piece de Térence à celles que Moliere a mises dans la sienne ?
Pendant que le Capitan va raccontando la sua bellezza, forza e valore , raconte sa beauté, sa force et sa valeur, l’Affamato crie sans cesse famine et, en sortant de table, jure qu’il meurt de faim.
Valere a pourtant vu de bien près la beauté qu’il a chez lui, si l’on en croit Sganarelle.