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107. (1802) Études sur Molière pp. -355

Zanutzi y remplissait le rôle de Fulvio, non en amant troublé par son amour, mais en fou échappé des Petites-Maisons, ayant un habit couvert de rubans, un bas vert, un autre rouge et quand je lui demandais compte de cette folie, il me soutenait que la signification du mot inadvertito justifiait, exigeait même cette mascarade. […] Je ris quand je vois un amant qui, pour me paraître passionné, a besoin de donner à ses lèvres, à ses bras, à ses jambes, à ses genoux un mouvement convulsif ; et je lui conseille tout bas de laisser ces ressources aux muets de la pantomime : j’ai pitié de celui qui croit peindre le sentiment, lorsqu’il finit ses tirades par un grand coup de talon, moyen d’invention, sublime sans doute, et maintenant de mode jusque sur les tréteaux. […] Il est très naturel que ce soit tout bas, comme l’a noté Molière ; il est même plaisant, si l’on veut, que le valet, lorsqu’il donne ce conseil à Valère, se presse contre lui, et, qu’en se retirant, ils fassent ensemble une demi-pirouette, toujours sûre d’être applaudie par le parterre. […] Par exemple, dans l’acte V, scène iv, Dorine, quoique très applaudie, a un tort, deux torts, trois torts, en prenant Loyal par le haut de la tête et par le bas de son menton, en lui tournant le visage sur les épaules, pour le considérer plus à son aise, et en lui disant, d’un ton moitié plaisant, moitié dédaigneux : Ce monsieur Loyal porte un air bien déloyal. […] Je dirais même qu’il est impossible de remplacer Préville dans ce rôle, si je ne l’avais pas vu jouer par son élève Du…, à qui je reprocherai cependant de n’être pas constamment persuadé qu’on le reçoit mufti ; et s’il voulait être sincère, il conviendrait que certain jour, en parlant bas à son voisin, il lui disait : comme cette cérémonie est longue.

108. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

… Et plus bas encore : — Je vous le disais bien qu’il avait épousé sa fille ! […] Voilà Arnolphe plus bas que jamais. […] Même chiffre que Corneille le Jeune, cinq cents livres de moins que Benserade, entre lesquels il figure sur la liste, beaucoup plus bas que Desmarets, ce fertile génie, et le sieur Chapelain, le plus grand poète français qui ait été et le mieux renté certes, puisqu’il eut, lui, 3,000 livres.

109. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

En effet, la parabase, ce morceau étranger à la pièce, avait beau être sérieux en lui-même, il montrait que le poète ne prenait pas au sérieux la forme dramatique27 ; et les chœurs, tout sublimes qu’ils étaient, et précisément parce qu’ils étaient sublimes, faisaient voir avec quelle liberté il se jouait même de la comédie, en déployant tout à coup les magnificences de la poésie lyrique au sein du grotesque le plus bas. […] Et qu’on ne dise point qu’il est trop bas. […] Nous verrons plus bas ce que c’est que Legrand et Le Roi de Cocagne.

110. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384

Un semblable soupçon est bas & ridicule.

111. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19

Il paroît chargé de rubans ; il porte un bas rouge, un autre verd : il ne sait plus ni ce qu’il fait, ni ce qu’il dit.

112. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316

Si j’en pensois ainsi, je le dirois très bas.

113. (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466

Et, tout bas, on se dit par où ces personnages se ressemblent, par où ils diffèrent : on improvise pour soi deux petites études de mœurs, et on les compare.

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