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38. (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589

À force de travaux et d’efforts dignes de Démosthénes, l’excella dans les grands rôles comiques, il forma Baron dans le genre même qu’il abandonnait, et il ne le forma pas moins à la vertu qu’au talent ; il lui donna de grands exemples de l’une et de l’autre.

39. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56

Guillot, reconnu valet d’Hortense, est chassé comme il le mérite ; & le Baron, après une remontrance à sa femme sur sa conduite ridicule, lui ordonne de laisser ses livres, & de s’occuper dorénavant du soin de son ménage.

40. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

Pour l’arracher à ce double danger, Molière eut recours à l’autorité du roi : Baron lui fut accordé par lettres de cachet. […] Madame Molière devint jalouse des bontés de son mari pour le jeune Baron, et elle s’emporta même un jour jusqu’à lui donner un soufflet.La nature et Molière, ces deux maîtres dont les leçons étaient dans un si parfait accord, firent de Baron le premier comédien de son siècle. […] Comme, dans son piteux accoutrement, il n’osait se présenter lui-même, Baron se chargea de sa supplique. […] Quatre pistoles, répondit en hésitant Baron. […] Les convives étaient, dit-on, Jonsac, Nantouillet, Despréaux, Lulli, Baron, et quelques autres.

41. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

J’emprunte ici les paroles d’un écrivain qui mérite, en général, peu de confiance, mais qui, cette fois, a pu faire un récit fidèle de l’aventure, d’après le témoignage de Baron, acteur dans la pièce, et confident des angoisses de l’auteur. […] Il envoyait seulement Baron à la découverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles. […] De toutes les reprises qui suivirent, la plus brillante fut celle de 1703, dont vingt-neuf représentations attestèrent le succès, et où deux acteurs jeunes et charmants, Baron fils et mademoiselle Desmares, trouvèrent doux, à l’abri de leurs rôles, de se déclarer, de se témoigner, en face du public, l’amour dont ils étaient enflammés l’un pour l’autre.

42. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Quinault, Brueys et Palaprat, Baron, Campistron, Boursault. […] Baron, ou plutôt, à ce que l’on croit, le père La Rue sous son nom, transporta sur la scène française la meilleure pièce de Térence, l’Andrienne. […] Cette pièce fort médiocre ne demandait aucune connaissance des anciens, et Baron pouvait être l’original de Moncade, fat assez commun, que quelques femmes ont gâté, et qu’un valet copie à sa manière.

43. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Baron se présenta pour défendre la prétention des comédiens français, et Arlequin vint pour soutenir celle des Italiens. Après le plaidoyer de Baron, Arlequin dit au roi : « Sire, comment parlerai-je ?

44. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

Baron, Dancourt, Palaprat, Dufresny, Regnard, etc., obtinrent les suffrages du public, qui rendit justice à l’ingénieuse imagination de ces auteurs dans les riens spirituels qu’ils composèrent. […] L’Amour, le sieur Baron. […] Un Berger amant, le sieur Baron. […] Il se passa cinq ou six jours avant que l’on représentât cette pièce pour la seconde fois, et pendant ces cinq jours, Molière tout mortifié se tint caché dans sa chambre : il appréhendait le mauvais compliment du courtisan prévenu : il envoyait seulement Baron à la découverte, qui lui rapportait toujours de mauvaises nouvelles.

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