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165. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Par nos lois, prose et vers, tout nous sera soumis : Nul n’aura de l’esprit hors nous et nos amis, Nous chercherons partout à trouver à redire, Et ne verrons que nous qui sachent bien écrire85. […] Ainsi, dans L’École des femmes, la meilleure et la plus gaie des grandes comédies de noire auteur94, Arnolphe reçoit les conseils d’un ami philosophe, un peu moins édifiant toutefois, rendons-lui cette justice, que la plupart de ses collègues du nom d’Ariste ou de Cléante. […] Or Alceste, loin d’ignorer ou de cacher sa misanthropie, en fait une profession si déclarée, que lui et son ami Philinte ne sont pas autre chose que deux thèses morales habillées en hommes, argumentant sur la scène l’une contre l’autre, comme autrefois le Juste et l’injuste dans Les Nuées d’Aristophane. […] Dans la profusion le goût se ralentit ; Il n’est, mes chers amis, viande que d’appétit. […] Il est certainement très blâmable d’avoir fait bafouer Trissotin, etc. — Douzième leçon, « Schlegel sent probablement, selon la remarque qu’en a faite un de ses amis, que Molière l’aurait tourné lui-même en ridicule, s’ils eussent vécu du même temps. » Goethe (Entretiens avec Eckermann).

166. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »

Pour venger Molière de tous ses détracteurs, Boileau fit les stances suivantes qu’il envoya à son ami :   En vain mille jaloux esprits,   Molière, osent avec mépris   Censurer ton plus bel ouvrage :   Sa charmante naïveté,   S’en va pour jamais d’âge en âge Divertir la postérité.

167. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [67, p. 103-104] »

On lui doit une vaste correspondance, adressée à ses amis de Paris et surtout à sa fille.

168. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [50, p. 83-85] »

Tous ses amis y assistèrent, ayant chacun un flambeau à la main.

169. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74

Sire, je sais, dit-il, la langue des oiseaux,  Rossignols, fauvettes, moineaux ;  J’entends clairement leur langage : Un habile Dervis, cabaliste & demi,  Honnête homme & fort mon ami,  M’a procuré cet avantage. […] Il veut acheter des almanachs, des curedents, des étuis pour un de ses anciens amis qui est fort pauvre, & qui ne lui est bon à rien ; mais il cherche un superbe cabinet de la Chine pour un homme nouvellement en faveur, sur la protection duquel il compte beaucoup.

170. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150

Crémente, vieux ami du mari d’Ismene, est plus humain qu’elle ; il fait partir son valet Champagne pour la Turquie, avec ordre de racheter son ami s’il peut en avoir des nouvelles.

171. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283

Comment, Jacques Rosbif, mon ami, vous raillez, je pense ; vous tirez sur moi ! […] Vous êtes mon ami, du moins je suis le vôtre : C’est par vos procédés que vous m’avez lié.

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