/ 199
130. (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181

Dix violons jouent des airs de Lulli.

131. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Les valets rusés, dont la création appartient au théâtre antique, ont tous un air de famille.

132. (1884) Tartuffe pp. 2-78

. — Remarquons en passant que ceci n’est pas une menace en l’air ; on brûlait très bien encore ; c’est cette année même, 1664 ou 1665, que périt ainsi en Grève le poète Claude Petit, pour des vers contre la Sainte Vierge2. […] Il était, nous en sommes sûr, fort propre sur soi, vêtu d’étoffes fines et chaudes, mais de nuances peu voyantes, noires probablement, pour rappeler la gravité du directeur, une calotte de maroquin sur le haut de la tête, comme en portent les personnages austères de son temps ; l’air d’un homme du monde qui se retire du siècle et donne dans la dévotion. […] On travaille aujourd’hui d’un air miraculeux… Le comédien aurait tort, c’était le tort d’Auger, de faire ici un satyre ; il y a bien quelque hâte, mais plutôt de curiosité, curiosité de confesseur ; Tartuffe confesse le fichu d’Elmire, voilà tout.

133. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102

Je pourrois aisément traiter tous les autres avec la même exactitude ; si je n’étois sûr de rendre par-là mon ouvrage trop monotone, il me seroit très aisé de démasquer la véritable origine de tous les genres, & de prouver, par des exemples frappants, que ceux à qui l’on veut donner un air de nouveauté, ne paroissent tels aux yeux de l’ignorance, qu’en s’éloignant des bons modeles, en se parant de toutes les vieilles rapsodies auxquelles l’enfance de l’art a donné naissance, & que le goût avoit fait oublier.

134. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349

Non sans doute : il est sage ; mais il n’est étourdi ni dans ses actions, ni dans ses propos : il peut en avoir l’air, voilà tout, & l’air ne fut jamais un caractere.

135. (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76

On ne s’expose pas impunément au contact des courtisans, il n’est pas donné à un homme de se soustraire à l’influence de son entourage ; l’air que nous respirons agit nécessairement sur nos organes.

136. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105

Don Garcie arrive d’un air troublé, fait dire à la Princesse qu’il veut lui parler ; reste seul sur la scene, & se consulte pour voir s’il a raison de laisser éclater sa jalousie. […] Délia reproche à Florente l’air d’indifférence qu’il a eu pour elle à son arrivée : Florente s’excuse sur la présence de la Princesse, à laquelle il craignoit de manquer de respect.

/ 199