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135. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

Comme celle-ci offre de grands intérêts à démêler, on fait la plus sérieuse attention à la manière dont l’action se termine; mais, comme dans la comédie il ne s’agit ordinairement que d’un mariage en dernier résultat, divertissez pendant cinq actes et amenez le mariage comme il vous plaira, le spectateur ne s’y rendra pas difficile, et je garantis le succès. […] De quoi s’agit-il surtout? […] S’agissait-il d’empêcher un homme de se tromper sur sa vocation, et de se livrer à des illusions dangereuses?

136. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

Madame, il ne faut point ces éclaircissements ; Il s’agit de savoir quels sont vos sentiments.

137. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

Enfin vous. avez. su, en nous peignant ces infirmités du sage, et en nous faisant rire de ses travers, nous inspirer ; pour lui pour sa vertu,, un sentiment de respect que ne peut diminuer tout le rire excité par ses boutades ; et, à la fin de votre pièce, notre opinion sur lui reste celle qui était la vôtre, et que vous avez mise dans la bouche de la sincère Eliante : Dans. ses façons d’agir il est fort singulier ; Mais j’en fais, je l’avoue, un cas particulier ; Et la sincérité dont son âme se pique À quelque chose en soi.de noble et d’héroïque.

138. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

Bref, les conclusions seraient, sauf quelques réserves indiquées dans le cours du présent livre830, toutes favorables à la morale de Molière, s’il ne s’agissait que de ses principes et de ses intentions, c’est-à-dire s’il n’était pas Molière.

139. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

La basse jalousie ou la vengeance peuvent seules les faire agir.

140. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Il ne s’agit que d’attendre l’avenir. […] En ce temps-là, on était bibliomane ou bibliophile, aujourd’hui, au fond de l’âme, il s’agit toujours de la même passion et du même amateur, mais ce ne sont pas les mêmes livres qu’on recherche, on s’attache à d’autres formats, à d’autres beautés !

141. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

Leurs regards ne sont jamais dissipés ; leurs yeux ne parcourent pas les loges ; ils savent que leur salle est remplie, mais ils parlent et agissent comme s’ils ne voyaient que ceux qui ont part à leur rôle et à leur action. »Ainsi qu’Armande, La Grange excelle à composer ses costumes, il les porte avec la même élégance. […] Il n’y a, malheureusement, que Robinet pour nous dire l’impression qu’elle produisait, et, cependant, quelque chose de cette impression nous arrive à travers la burlesque poésie du pauvre rimeur : il compare ses attraits au javelot infaillible de Céphale, « elle est merveilleuse, elle joue divinement, elle fait courir les gens à tas. » Enfin, on entrevoit la splendeur de ses costumes dans la sèche description du notaire qui inventoria « les habits pour la représentation de Psyché : en tout cinq costumes, un par acte. » Il n’est pas sûr qu’elle ait été l’Hyacinthe assez insignifiante des Fourberies de Scapin ; dans la Comtesse d’Escarbagnas, elle ne parut certainement pas : au contraire de sa sœur Madeleine, qui, dans toute sa carrière, jouait tous les rôles, les plus modestes comme les plus importuns, elle agissait en étoile, dédaignant ceux où elle n’aurait fait que rendre service au théâtre, sans profit pour son amour-propre.

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