Les lettres étaient la conversation des absents ; on en lit, on en publia d’innombrables recueils14… Mais il ne s’agit ici que de l’origine de la chose.
La jeune veuve chez qui toute la compagnie se trouve n’est point fâchée d’avoir la Cour chez elle… La conversation est toute aux dépens du prochain ; et la coquette médisante fait voir ce qu’elle sait, quand il s’agit de le dauber, et qu’elle est de celles qui déchirent sous main jusqu’à leurs meilleurs amis. […] Aussi apprend-t-on à l’ouverture du cinquième qu’il est perdu, et le Misanthrope agit selon que j’ai dit au premier. […] La coquette agit toujours en femme adroite et spirituelle, et, par un procédé qui paraît honnête, leur dit qu’elle sait bien quel choix elle doit faire, qu’elle ne balance pas, mais qu’elle ne veut point se déclarer en présence de celui qu’elle ne doit pas choisir. […] Tous les acteurs sont raillés dans les deux lettres, et quoique cela soit nouveau au théâtre, il fait voir néanmoins la véritable manière d’agir des coquettes médisantes, qui parlent et écrivent continuellement contre ceux qu’elles voient tous les jours, et à qui elles font bonne mine. […] Il n’y a que ceux qui ne savent point combien les hommes agissent peu conséquemment qui puissent être surpris qu’on se moquât publiquement au théâtre des mêmes dieux qu’on adorait dans les temples.
Et puisque vous agissez si honnêtement, je ne prendrai que vingt écus.
De quoi s’agit-il ?
Il advint que plusieurs de ces personnages continuèrent de parler et d’agir après qu’autour d’eux les chants et les danses avaient cessé.
Il s’agissait évidemment des enfants naturels du roi et de madame de Montespan.
Dans l’exemple que je viens de citer des Femmes Savantes, ce que fait Clitandre tient & sert à la machine générale, puisqu’il prie l’oncle de sa maîtresse d’être favorable à son amour, & que c’est en conséquence de cette priere, qu’Ariste agit & fait le dénouement.