Chapitre XVIII Suite de l’année 1663 (continuation de la septième période). — Molière met au théâtre L’École des femmes. — Observations sur cette pièce. En 1663, Molière mit au théâtre L’École des femmes. […] Le 1er juin 1663, jour où La Critique de l’École des femmes fut jouée à Paris, n’était pas loin du 14 octobre, jour de la grande fête projetée pour Versailles, et où devait être joué L’Impromptu de Versailles, pièce où les marquis sont l’objet du plus sanglant outrage et du plus direct qu’on puisse imaginer. […] Ce n’est point assez dire, tout ce qu’il faisait était récompensé ; ce qui trois mois après L’Impromptu de Versailles, que le roi et Madame durent sur les fonts de baptême le fils qui lui était né quelque temps auparavant. 59.
[1, p. 33134] 1742, Bolaeana, p. 35 […] 1775, Anecdotes dramatiques, tome III, 344-345, p. 347 Mademoiselle Poisson, fille du Ducroisy, comédien de la troupe de Molière, fait ainsi le portrait de l’auteur du Misanthrope et du Tartuffe. […] Selon Pierre Bonvallet, dans son ouvrage Molière de tous les jours, elle serait apparu dans La lettre sur la vie et les ouvrages de Molière, et sur les comédiens de son temps en 1740, dans la revue du Mercure galant. Elle a été réutilisée par Taschereau en 1844. […] 135.
CHAPITRE XIII. […] Le Misanthrope fut représenté sur le théâtre du Palais Royal, le 4 Juin 1666. […] ACTE II. […] Lucrece, Livre IV. […] En voici deux vers : ACTE II.
Il s’attacha à jeter du ridicule sur ces deux vices, ce qui a eu un effet beaucoup au-delà de tout ce qu’on pouvait en espérer. Il composa deux Pièces contre le premier de ces désordres, dont l’une est intitulée : Le Bourgeois Gentilhomme, et l’autre : Le Marquis de Pourceaugnac. […] Contre le défaut qui regarde les femmes il fit aussi deux Comédies ; l’une intitulée : Les Précieuses ridicules ; et l’autre : Les Femmes savantes. […] Il attaqua encore les mauvais Médecins par deux Pièces fort Comiques, dont l’un est le Médecin malgré lui, et l’autre le Malade imaginaire. […] Il mourut le 13 février de l’année 1673 âgé de 52 ou 53 ans.
Elles sont si parfaites, à deux ou trois vers près, qu’elles ont suffi pour faire vivre l’ouvrage; et ces deux scènes valent mieux que beaucoup de comédies. […] Il y a même encore le rire qu’excite le burlesque, tel que D. […] Un gentilhomme grenadin, nommé D. […] On assure que l’Amour médecin, qui a trois actes, fut fait et appris en cinq jours. […] Il fit plus de trente pièces de théâtre en moins de quinze ans, et pas une ne ressemble à l’autre.
214. Dans l’édition de 1855, elle est placée à la vingt-neuvième position. 215. Malouin Paul-Jacques (Caen, 1701 – Paris, 1777) : chimiste et professeur au collège royal de France, médecin ordinaire de la reine, et membre de la Société royal de Londres, et de l’Académie des sciences de Paris, mérita ces places par des connaissances très étendues en médecine et en chimie. […]. […] Il ne connut point les infirmités de l’âge, et il mourut d’apoplexie, à Paris, le 31 décembre 1777 dans sa 77ème année.
ACTE I. […] ACTE II. […] ACTE I. […] Il a fait soixante & deux comédies, qui se ressentent toutes de la précipitation avec laquelle l’Auteur travailloit. […] Il mourut en 1726, âgé de 65 ans.