Longtemps perçues comme un tableau spirituel et précieux de la société, écrites dans une liberté de style exceptionnelle à l’époque classique, elles manifestent une vision du monde sereine où l’écriture devient la marque d’une victoire sur l’absence.
Ces vers écrits la même année du Mariage de Louis XIV. ne peuvent être appliquez sans contresens au Duc de Montausier qui ne pouvoit pas encore avoir été Gouverneur du Daufin qui étoit à naître. 2. […] La permission que Moliere disoit avoir de Sa Majesté pour joüer sa Piece n’étoit point par écrit ; on n’étoit pas obligé de s’en rapporter à lui. […] Cet ouvrage de M. de Chapelle ne seroit-il point l’original du Tartuffe, qu’une famille de Paris, jalouse avec justice de la reputation de Chapelle, se vante de posseder écrit & raturé de sa main ? […] Il écrivit les Hendecasyllabes, qu’on lit à la page 483. du IV. […] Il n’a manqué à Moliere que d’éviter le jargon, & d’écrire purement : Quel feu ?
Nos lecteurs à qui le petit écrit qu’on vient de citer, peut-être inconnu, seront bien aises de trouver ici cette bonne plaisanterie.
Il dit au bon-homme que la maladie de sa fille n’a d’autre principe que le desir d’être mariée : il ajoute que, pour donner plus surement à ses remedes le moyen d’opérer, il a persuadé à Lucinde qu’il n’étoit pas un Médecin, mais un jeune homme amoureux d’elle ; qu’il venoit la demander en mariage ; qu’il faut la confirmer dans cette idée, & lui faire croire que l’homme qui écrit ses ordonnances est un Notaire. Alors un vrai Notaire est introduit, écrit un contrat de mariage dans toutes les formes, le fait signer au faux Médecin, à Lucinde & même à Sganarelle, qui est bien surpris quand on lui dit que sa fille est chez son époux, & que tout ce qui vient de se passer est réel.
Le démolisseur humoriste doit savoir danser sur la tête au milieu des ruines qu’il entasse ; il doit savoir rêver eu pleine veille, tournoyer à jeun comme s’il était ivre, paraître toujours pris de vertige, écrire en tenant sa plume à l’envers, effacer à mesure chaque trait de son dessin sous l’enchevêtrement des arabesques, jeter la préface au milieu, les réflexions dans le drame, les bêtises dans les réflexions, et l’épilogue avant le titre ; il doit unir Héraclite et Démocrite, et faire le Solon eu démence, pour pouvoir dire au monde la vérité qui rebute, quand elle est servie seule, mais qui s’avale avec le reste dans une olla-putrida 149. […] Il faut dans la comédie que celui qui se joue lui-même paraisse manquer de jugement… le poète doit exprimer son idéal en l’alliant à des grimaces de singe et à un langage de perroquet… Il doit savoir écrire sa propre écriture à rebours.
Selon Pierre Bonvallet, elle est également dans une note manuscrite écrite par Brossette en 1702.
Donnez-moi seulement par écrit un pouvoir. […] Voilà le livre où sont écrits tous les bienfaits.