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70. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37

La jeunesse ignorante et curieuse, à qui l’on assure que son ignorance est plus près du savoir que les bonnes notions acquises par la génération qui la précède, se précipite dans les écoles, flattée de franchir l’espace qui la sépare de cette génération avancée, de gagner même un rang sur elle, de la laisser en arrière, empêtrée qu’est celle-ci dans les anciennes traditions. […] Cependant leurs élèves se multiplient, des écoles sortent des essaims innombrables de maîtres nouveaux dont les productions étouffent ce qui peut rester de goût et de sens dans la nation.

71. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

L’École des Maris, l’École des Femmes et le Misanthrope sont composes à peu près suivant le même système. […] L’intrigue de l’École des Femmes est la plus singulière dont le théâtre ait souvenir. […] D’après des témoignages dignes de confiance, il paraît qu’il alla étudier en droit aux écoles d’Orléans, et qu’il se fit recevoir avocat. […] Voir la Critique de l’École des Femmes, t. […] Voir la Critique de l’École des Femmes, t.

72. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

Dans la Critique de l’École des Femmes, l’Impromptu de Versailles, le Festin de Pierre, le Misanthrope, le Mari confondu, le Bourgeois gentilhomme, c’est le marquis bel-esprit731, le marquis poète732, le marquis nécessaire733, le marquis à bonnes fortunes734, le marquis débauché735, le marquis escroc736. […] et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ?  […] « On trouve dans les fragments de Ménandre et des comiques de son école beaucoup de sentences qui expriment la tendresse, et j’allais presque dire la faiblesse, que le père doit avoir pour son fils : Un bon père, dit Ménandre (Sentences des anciens comiques grecs, édit. […] L’École des Femmes, act.

73. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Et, si des œuvres d’art on descend aux plus simples images, portraits des éditions courantes, estampes populaires, bons points d’écoles, etc., c’est toujours la répétition plus ou moins lointaine du buste de Houdon que l’on a sous les yeux. […] Prenez, par exemple, ses épîtres dédicatoires, dont il n’est pas prodigue, bien qu’elles fussent alors de règle : une seule, adressée à Monsieur, en tête de l’École des maris, est vraiment à regretter, car il y a forcé les deux règles du genre : l’humilité et la flatterie ; en revanche, il y en a une, celle de la Critique de l’École des femmes, à la reine mère, qui est un chef-d’œuvre de tact et d’habileté. […] Ailleurs, dans l’École des femmes, c’est la jalousie désespérée du vieillard rival d’un jeune homme. […] La première inspire encore les Précieuses ridicules et Sganarelle, mais la seconde s’y montre déjà et elle devient prépondérante à partir de l’École des maris. […] Lorsque, dans la Critique de l’École des femmes, il instituait son fameux parallèle entre la comédie et la tragédie, il y avait pas mal de rancune dans le dédain qu’il affectait pour celle-ci.

74. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Appelé récemment à desservir une chaire de littérature française dans une école, à la fois industrielle, savante et littéraire, fondée par la Confédération suisse à Zurich, il se sent pressé, dans cette position nouvelle, de travailler, selon la mesure de ses forces, à faire comprendre l’Allemagne par la France et la France par l’Allemagne. […] Alors que tous les prenaient au sérieux, il les réduit à quelques observations de bon sens : « Laissez-vous aller de bonne foi aux choses qui vous prennent par les entrailles, dit-il par la bouche de Dorante, dans La Critique de l’Ecole des femmes, et ne cherchez pas de raisonnements pour vous empêcher d’avoir du plaisir. » « On a voulu, dit M. […] « En abordant, dans L’ Ecole des maris et dans L ’Ecole des femmes , la question de la liberté qu’il convient de laisser aux jeunes filles, et celle de l’instruction qu’il peut être utile de leur donner, Molière s’est placé à un point de vue très spécial, et pour lequel la comédie française a une préférence malheureuse. […] Alors l’honnête homme devait avoir passé par l’école de la bonne société. […] Quand le Tartufe fut joué pour la première fois, il avait écrit Les Précieuses ridicules, L’Ecole des femmes, qui, par quelques scènes trop libres, avaient déjà fait grand tapage, et d’autres pièces qui n’étaient pas de nature à lui assurer une haute réputation de piété.

75. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

On peut admettre, en revanche, que son influence est profondément marquée dans cette École des maris, dont la première représentation ne précéda son mariage que de quelques mois. […] L’École des maris est du 24 juin 1661. […] Rencontre piquante : c’était l’École des maris que la troupe donnait ce jour-là. […] On l’a dit, mais, si cela était, la lune de miel de ce ménage aurait vraiment trop peu duré : le mariage est du 20 février 1662 et l’École des femmes du 26 décembre suivant. […] Comme si l’éducation d’Agnès, tenue dans l’ignorance de tout, « rendue idiote autant qu’il se pouvoit,  » n’était pas juste le contraire de celle d’Armande, telle qu’on la connaît ou qu’on la devine par l’École des maris !

76. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120

La Critique de l’École des Femmes. […] La Critique de l’École des Femmes, sc. […] Le Dépit amoureux, Frosine ; l’École des Femmes, act.

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