L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan l’Hermite Lorsque Molière a composé l’Étourdi, il ne s’est piqué ni de tracer des caractères, ni de peindre les mœurs, ni même de former une intrigue parfaitement claire et bien suivie. […] Il est probable que Molière voulut alors représenter cette comédie ; on doit du moins admettre qu’il la lut ; et, s’il composait ou s’il était sur le point de composer l’Etourdi, il dut faire pour l’œuvre de Tristan ce qu’il a fait pour tant d’autres, de Rotrou, par exemple : s’en souvenir et, plus ou moins consciemment, l’imiter.
Boursault compose Le Portrait du peintre contre Molière. […] Psyché, composée pour les fêtes du carnaval. […] Voyons maintenant de qui elle se composait. […] L’annonce d’une comédie nouvelle et l’innovation d’un spectacle composé de plus d’une pièce attirèrent la foule. […] Il vint trouver notre auteur, et lui soumit une tragédie qu’il avait composée pendant cette absence.
Molière, pour composer L’École des femmes, n’a eu recours à aucun poète dramatique ; mais il a beaucoup emprunté à des auteurs de nouvelles. […] Il composa Zélinde, ou la Véritable Critique de l’École des femmes, et La Critique de la Critique, comédie en un acte et en prose6. […] Quelques traits détachés du rôle de Climène et du portrait d’Araminte ont servi à composer les personnages de la prude Arsinoé et de la pédante Philaminte. […] Il composa et fit jouer, au Palais-Royal, le 2 décembre 1667, une tragédie intitulée Cléopâtre. […] Mais il serait inconnu actuellement, s’il n’eût pas composé des comédies dont plusieurs ont au moins le mérite d’être fort plaisantes.
Léon Gozlan, la devise de Fouquet se composait d’un écureuil poursuivant une couleuvre ! […] Molière a encore imité plusieurs ouvrages pour composer cette comédie. […] Cette pièce est écrite et composée avec esprit; on y rencontre beaucoup de vers naturels. […] Avec ces deux éléments, l’intrigue du Barbier de Séville a ôté composée. […] Il composa alors une traduction des psaumes de David et une tragédie sainte.
Cette comédie-ballet, composée à la fin de 1672, pour récréer Louis XIV au retour de la fameuse campagne de Hollande, ne fut jouée devant le roi que le 19 juillet 1674, dans la troisième journée des fêtes qui eurent lieu à Versailles après la conquête de la Franche-Comté. […] Tous les critiques conviennent que cette réception d’un médecin « en récit, chant et danse » est le plus ingénieux et le plus divertissant des intermèdes qui épient les comédies-ballets composées par Molière à l’occasion des joies du carnaval. […] Aussi le prologue et les intermèdes du Malade imaginaire, dont Charpentier avait composé la musique, furent-ils imprimés sous la forme ordinaire, petit in-4°, une première fois en 1673, chez Christophe Ballard, seul imprimeur du roi pour la musique, et une seconde fois pour la représentation de Versailles du 19 juillet 1674, chez Guillaume Adam, libraire et imprimeur ordinaire de la troupe du roi.
La question du goût est la plus délicate des trois questions particulières qui composent la question générale de la critique littéraire. […] À quoi voulez-vous qu’elles servent aux poètes, qui, pour la plupart, écrivent par inspiration, ou qui, s’ils sont assez grands pour composer avec réflexion, sont assez grands aussi pour puiser leurs réflexions en eux-mêmes ? […] Ce qui sauvera l’art et la critique, c’est le respect des beaux sentiments et des grandes idées qui composent le fond même de l’humanité.
Et quels livres eussent été plus féconds en instruction que cette cour composée d’éléments si hétérogènes ? […] Poquelin fut admis dans une de ces troupes, composée de jeunes gens pleins de chaleur et d’enthousiasme. […] Les titres de quelques-unes des farces que Molière composa en voyageant dans la France ont été soigneusement conservés. […] Il faut avoir créé le Tartuffe pour n’être pas fier d’avoir composé L’Étourdi. […] Du Croisy fut un des meilleurs acteurs de la troupe du Palais-Royal, et ce fut pour lui que Molière composa le rôle de Tartuffe.
Il engagea Moliere à composer cette comédie pour une fête magnifique qu’il donna au Roi & à la Reine Mere. […] Quant au dernier trait des deux Satyres, si des créanciers ou des sergents ne délivrent pas Eraste de son Marquis, c’est que l’idée, bonne, excellente, plaisante même dans une satyre, n’auroit pas été réjouissante pour une assemblée composée à coup sûr d’un grand nombre de débiteurs : la piece auroit pu s’en ressentir. […] Sur ce théâtre que je dis, Qui paroissoit un paradis, Fut, avec grande mélodie, Récitée une comédie Que Moliere, d’un esprit pointu, Avoit composée in-promptu... […] Il composa lui-même son épitaphe : J’ai vécu sans nul pensement, Me laissant aller doucement A la bonne loi naturelle : Et si m’étonne fort pourquoi La mort osa songer à moi, Qui ne songeai jamais à elle.
Les modernes l’ont aperçu, pour la première fois, dans Le Dolopathos, ou Roman du Roi et des Sept Sages, ouvrage bizarre, originairement composé en indien, cent ans avant Jésus-Christ, et successivement traduit en arabe, en hébreu, en syriaque, en grec, en latin, en roman, en français, en allemand et en italien. […] Lulli, qui avait composé la musique des divertissements, et même, dit-on, fait les paroles italiennes de la fin du premier acte, chanta le rôle d’un des deux médecins grotesques. […] Molière, chaque fois qu’il composait pour la cour une comédie ornée de divertissements, de danse et de musique, excitait un jaloux dépit dans l’âme de Benserade, qui, dès le commencement du règne, était en possession de faire les paroles pour les ballets dansés par le roi, et qui avait gagné, à ce métier, fortune, faveur et célébrité. […] Il est peu probable que Molière ait composé, à la louange du roi, des vers qui n’eussent été que la parodie d’un style ridicule ; il ne l’est pas davantage que le monarque lui-même se fût prêté à ce badinage indécent. […] Il composa plusieurs ouvrages, dont le plus estimé a pour titre, Entretiens sur les Vies et sur les Ouvrages des plus excellents peintres, anciens et modernes.
Alceste n’est pas comme les héros de Corneille, un composé d’une ou deux qualités éminentes, il a des défauts et il a aussi des qualités secondaires. — C’est non seulement un homme de génie, mais c’est encore un homme d’esprit et de goût. […] Molière, pour nous faire juger des vices de la haute société, introduit, parmi ceux qui la composent, un homme probe et sincère. […] L’homme supérieur qui est admis parmi ceux qui la composent, doit se rabaisser à leur taille, il doit passer par le lit de Procuste ; car les géans sont tout aussi ridicules que les nains.
La premiere piéce régulière qu’il composa fut l’Etourdi, en cinq actes. […] MOLIERE, autre poëte, qui vivoit en 1620, & qui a composé diverses piéces de théâtre, la Polixène, &c. des épîtres, &c.
Il commet à la vérité une erreur en énonçant le fait en ces termes : « Le baron de Modène eut de la nommée Guérin, femme de… Bejard comédienne de Molière, une fille naturelle que celui-ci épousa. » On voit que la véritable naissance d’Armande-Grésinde est avouée ici clairement par une famille qui ne craignait plus alors des réclamations trop tardives, et qui s’honorait en quelque sorte de s’allier ainsi à un nom devenu célèbre ; mais celui de Guérin n’appartenait pas à la mère ; il rappelle seulement celui qu’avait pris la femme de Molière en se remariant, et sous lequel sa vie avait été composée et publiée de son vivant ; car elle n’est morte que le 30 novembre33 1700. […] M. de la Porte, qui a composé l’article Modène, dans la Biographie universelle, y a beaucoup contribué, dans les conférences que nous avons eues à ce sujet. […] Auger n’a pas cru devoir les examiner dans l’article Molière qu’il a composé pour ce même ouvrage ; mais il n’a sans doute qu’ajourné la question ; il pourra s’en occuper dans son édition des Œuvres de cet auteur, qui s’est rendu si intéressant dans les moindres détails de sa vie privée, et pour la postérité la plus reculée.
Ainsi les faits, qui composent cette Vie, sont précisement ceux dont la verité a paru certaine à l’Auteur. […] L’Auteur prétend que de toutes les Epitaphes de Moliere qui ont été imprimées, la seule qui merite d’être rapportée, est celle que composa le fameux P.
Pour écouter Mercure et Sosie, Alcmène et Jupiter, on n’est pas obligé d’oublier ou de répudier toutes les notions dont se compose la vie de l’intelligence : c’est pour l’auditoire et pour le poète un immense avantage. […] Quoi que Destouches m’inspire une médiocre sympathie, la reprise du Philosophe marié ne me semble pas inopportune, car c’est un ouvrage composé avec soin, et qui peut servir à développer le talent des comédiens.
La lie se compose de ceux qui, nés avec un instinct de bassesse, sont toujours courtisans par nécessité, le sont en tout, toujours, à tout prix. […] L’élite des courtisans se compose d’hommes puissants, au moins indépendants ou par leur fortune, ou par leur rang, ou par l’éminence de leurs talents, même par l’éminence de leurs vertus, l’élévation de leur caractère, et la grandeur de leurs desseins.
Lewinski s’est avancé et a lu, aux bravos du public, une longue poésie, composée par lui. […] non, dit Molière, les bouillons de ma femme sont de vraies eaux-fortes ; vous savez tous les ingrédients dont elle les compose. […] Quelques années après, en 1835, une nouvelle commission, composée de MM. […] « La meilleure partie du génie, disait Goethe, se compose de souvenirs. […] Quelqu’un a écrit que Tartuffe a été composé à la prière du grand Condé, qui voulait se venger du P.
Les trois premiers actes, en effet (mettant à part cette différence d’étendue, qui est le moindre des défauts), sont égaux, en leur genre, à tout ce que Molière a composé de plus parfait ; et, si les deux derniers sont une farce plus folle que plaisante, c’est que les ordres du Roi ne laissèrent pas au poète le temps de finir ainsi qu’il avait commencé, ou peut-être que la destination particulière du spectacle le contraignit de terminer par un de ces divertissements de danse et de musique, qu’il est si difficile de faire sortir naturellement d’une véritable action comique. […] Celle-ci ne dédaignait pas la première, et, souvent, elle recherchait son alliance, afin d’y trouver la fortune ; mais une plus grande délicatesse de sentiments, une plus grande étendue de lumières, une plus grande politesse de mœurs et de langage, la plaçait à la tête de toutes les classes dont se composait la roture, et la mettait presque de niveau avec la noblesse. […] Quinault composa les paroles destinées à être chantées, et Lulli, qui les mit en musique, fournit les paroles italiennes du premier intermède. […] C’est sans doute un fait remarquable dans l’histoire des lettres, qu’une pièce de théâtre composée par trois hommes de génie, créateurs en France, l’un de la tragédie, l’autre de la comédie, et l’autre de l’opéra. […] La première renferme ces grands tableaux de mœurs et de caractères qu’il composait d’après la seule impulsion de son génie, tels que Le Misanthrope, Tartuffe, L’Avare et Les Femmes savantes.
Moliere a composé aussi quelques autres ouvrages en Vers, qui marquent bien qu’il étoit capable de traiter d’autre genre de Poësie que celui de la Comédie. […] Il avoit composé dans la premiere jeunesse du Roi Louis XIV. quelques petites farces pour amuser ce Prince, comme les trois Docteurs rivaux, & le Maître d’école. […] On composa plusieurs Eloges funebres & des Epitaphes à la memoire de Moliere ; j’en rapporterai ici deux ou trois, dont la premiere est de l’Illustre M.
Cependant nous avons été trois à la composer, & le troisieme vaut bien la peine d’être nommé : ce n’est seulement que Térence . . . . . . […] Il y a, sans contredit, du mérite dans le Muet ; mais nous nous garderons bien de le citer comme un modele d’imitation ; les divers matériaux dont la piece est composée n’ont pas perdu l’air de leur pays natal en passant par les mains des Auteurs François. […] C’est ainsi que Moliere imitoit, quand encore novice dans son art il composa l’Etourdi & le Dépit amoureux. […] Il composa des satyres, des rondeaux, des farces.
La liste s’ouvre par le Christ souffrant, rapsodie grecque longtemps attribuée à Saint Grégoire de Nazianze, et par le Jeu des sept sages, composé par Ausone vers la même époque, c’est-à-dire au IVe siècle. […] Elle voulut chanter, dans la mesure de son petit génie, comme elle le dit elle-même, « juxta mei facultatem ingenioli, » les triomphes de la chasteté ; et pour cela elle composa un assez bon nombre de petits poèmes, dont quelques-uns, traduits en français vers 4845, ont défrayé pendant plusieurs années la critique littéraire et servi d’aliment à l’avidité archéologique de l’époque. […] Remarquons cependant que les compositions alors en vogue, le Jeu du Pèlerin, le Jeu de Robin et Marion, le Jeu de Saint-Nicolas, le Jeu de Pierre de la Brosse, le Miracle de Théophile, enfin le Jeu de la Feuillée (car les six poèmes que je viens d’indiquer composent tout l’inventaire dramatique du XIIIe siècle) ; remarquons, dis-je, que ces compositions, tout en offrant une sorte de physionomie scénique, ne sont encore que des pastorales, des dialogues, et n’ont pas été, à vrai dire, représentées. […] Cette histoire, qui avait sans doute l’intention d’être édifiante, est une sorte d’abrégé de la Moralité de l’Homme mondain, composée par Simon Bourgouin, valet de chambre du roi Louis XII. […] Le troisième pilier, qui est celui de sot corrompu, se compose de corruption et faveur « qui logent surtout au palais en la grand’salle, » puis d’ambition d’offices et d’un bon morceau (Je fausseté.
On y voit que, bien loin d’avoir éprouvé une chute, le Festin de Pierre composa le spectacle à lui seul pendant quinze jours consécutifs, et fit faire à la comédie un égal nombre de recettes très productives : celle, entre autres, de la cinquième représentation s’éleva à 2,390 livres, somme très considérable pour le temps. […] Remarquons, en passant, que, par suite de l’ancienne habitude de jouer la pièce en vers, les acteurs ont eu à surmonter, en cette circonstance, une difficulté qui se présente bien rarement ; ils n’ont pas eu seulement, comme toujours, des rôles à composer et à apprendre : ils ont eu, ce qui est peut-être plus difficile, des habitudes à perdre et des rôles à oublier. Geffroy, qui jouait pour la première fois le rôle de don Juan, l’a composé avec beaucoup d’art, et n’y laisse à désirer qu’un peu plus d’abandon et de gaieté.
Notice historique et littéraire sur Le Dépit amoureux On présume que Molière composa Le Dépit amoureux, ainsi que L’Étourdi, pendant les troubles de la Fronde, et l’on assure que cette pièce fut jouée, pour la première fois, en 1654, à Béziers, lorsque le prince de Conti y tenait les états de Languedoc. […] Des travestissements et des aventures nocturnes sont le fond du sujet ; l’intrigue est aussi compliquée que romanesque ; et, des deux valets, l’un, par ses bouffonneries, rappelle le gracioso qui figure d’obligation dans tous les drames composés par-delà les Pyrénées.
Puisqu’on ne peut représenter sur le théâtre qu’une seule action sensible, il est raisonnable de ne pas séparer les petites parties qui la composent, de ne point désunir les actions particulieres des personnages qui concourent à l’action principale. […] Un acte composé de scenes liées ainsi, sans le secours d’aucune liaison forcée, seroit brillant.
Pense-t-on qu’en le mettant pendant toute la piece dans la nécessité de se composer, ses situations ne deviendront pas monotones ? […] Comment a fait Moliere, me dira-t-on, quand de l’Avare de Plaute & de plusieurs autres ébauchés dans dix pieces différentes, il a composé le sien ?
Sans doute qu’il les a tous dans l’esprit quand il compose. […] Mais n’est-ce point été faire plutôt l’histoire du théâtre de Molière, que composer sa vie ? […] Chapelle, célèbre par sa gaieté, sa vie insouciante, et par le Voyage qu’il composa avec Bachaumont. […] Cyrano composa cette pièce étant encore au collège, pour se venger d’un de ses professeurs. […] Molière ne composa que le prologue, le premier acte, la première scène du second, et la première du troisième.
Nous supplierons le cadastre de ne pas abattre cette maison de Molière; nous l’attendrirons par de beaux vers, de l’éloquente prose, par des paroles en prose, en vers et en or; et si le cadastre ne nous écoute pas, nous irons nous plaindre au roi, qui essaiera d’apaiser le cadastre, ce monstre composé de papier timbré, de niveaux, de haches et de marteaux. […] Un gardien ouvrira la grille aux visiteurs étrangers, et leur dira : —Ici, messieurs, Molière appuyait le pied quand il composait; là il pleurait sur la légèreté de la Béjart ; là, à cette croisée, il prenait le frais après son dîner ou après le spectacle; là il mourut.
[91, p. 135] La farce du Médecin malgré lui, composée à la hâte, et dans laquelle Molière ne daigna pas même s’asservir à la règle de l’unité de lieu, eut le plus grand succès et soutint le Misanthrope, à la honte de l’esprit humain.
Je me contenterai de lui répondre qu’il s’agit ici de gagner le prix proposé à tous ceux qui s’appliquent à composer pour le théâtre. […] Dufresny se plaignit à ses amis d’un larcin qui ne convenoit qu’à un poëte plagiaire ; cependant, au lieu de s’en venger, il ne chercha qu’à justifier ses droits, en donnant le Chevalier Joueur, tel qu’il l’avoit composé, & en y ajoutant un prologue, où l’on voit toute la modération & le désintéressement dont il étoit capable. […] L’Auteur21 me rappelle le poëte de Gilblas, qui, réduit à l’hôpital par les Muses, compose une épître en vers, pour leur jurer qu’il renonce à la poésie.
Ce petit ouvrage qui certainement n’a pas été composé pour faire plaisir au Comedien Guerin second mari de la Moliere, ne laisse pas de contenir des traits singuliers touchant la personne de Moliere, & Mr. […] Il fut agreablement surpris d’y trouver Baron, qui ne put mettre en œuvre un beau compliment qu’il avoit composé en chemin, la joye de revoir son bienfaiteur lui ôta la parole. […] Mr. de Visé fameux Auteur du Mercure galand composa alors une Lettre dans laquelle il examinoit le Misanthrope & en faisoit voir les beautez. […] Celui-ci avoit composé une piece dans laquelle on chantoit ces Vers. […] Il composa quatre vers qui commencent par ces mots.
Le marquis ivrogne et libertin, les femmes d’humeur galante, les vils parasites dont se compose la société de Cléon, et que la passion du jeu anime de la même ardeur, donnent bien une idée de ce temps de désordre et de corruption. […] C’est pourquoi tant de productions légères, opéras et vaudevilles, composent la majeure partie de son bagage dramatique. […] Son théâtre, pendant ces quinze années, pour n’être composé que d’esquisses légères, n’en est pas moins l’expression la plus fidèle des mœurs de la Restauration. […] Les nombreux vaudevilles dont il se compose forment une galerie, non pas de tableaux, mais d’esquisses de mœurs très ressemblantes que dans la suite, nous n’en doutons pas, les amateurs consulteront avec beaucoup d’intérêt. […] Il s’attacha surtout à en rendre l’énergique passion, et de tous les acteurs que j’ai pu voir, c’est, sans contredit, celui qui le composait le mieux, bien que sous le rapport de la passion il laissât encore beaucoup à désirer.
Arlequin valet étourdi n’a pas produit Les Contre-temps, car ce canevas ne devait pas être antérieur à 1662, et Les Contre-temps avaient été composés bien avant cette époque ; mais L’Inavertito de Beltrame avait été la source commune et de la comédie française et du canevas italien. […] À la fin de cette pièce du Triomphe de la médecine, lorsque Scaramouche avait consenti au mariage de sa fille avec Cintio, à condition qu’on le fera recevoir docteur en médecine, on en faisait la cérémonie et l’on récitait les vers macaroniques composés par Molière, en les amplifiant beaucoup et en y ajoutant la bastonnade qui était traditionnelle sur le théâtre italien « et inséparable de l’action ».
Avertissement du commentateur [Le Festin de Pierre] Voici la première fois qu’en France Le Festin de Pierre est publié tel que l’a composé Molière. […] La troupe de Molière, fâchée sans doute d’avoir été devancée deux fois, mais estimant que la curiosité publique n’était pas encore épuisée, pressa Molière de faire à son tour parler et marcher la statue du commandeur ; et Molière, disposé en tout à se sacrifier aux intérêts de ses camarades, composa un troisième Festin de Pierre, qui fut représenté le 15 février 1665. […] Dons les trois journées qui la composent, le lieu de la scène change une douzaine de fois ; c’est Naples d’abord, c’est ensuite l’Espagne ; et là il faut suivre les personnages d’une cité à l’autre, de la ville aux champs, et des champs à la cour.
Dans la même année, il écrivait à madame de La Sablière : « Les pensers amusants, « Les romans et le jeu, « Cent autres passions des sages condamnées « Ont pris comme à l’envi la fleur de mes années. » Il finit par s’exhorter, il est vrai, sans grande espérance de succès, à embrasser un autre genre de vie : « Que me servent ces vers avec soin composés ? […] Deux jours après la première représentation de cette pièce, Pradon fit jouer celle qu’il avait composée sur le même sujet. […] Lorsque les deux pièces occupaient les amateurs du théâtre, madame Deshoulières, alors âgée de trente-neuf ans, voulant faire la cour au duc de Nevers et à ses sœurs, composa contre la Phèdre de Racine le fameux sonnet : Dans un fauteuil doré, Phèdre tremblante et blême, etc.
C’est pour remplir ces lacunes que nous avons composé cet ana.
L’École des Maris, l’École des Femmes et le Misanthrope sont composes à peu près suivant le même système. […] Il l’avait formée lui-même dans les premières années de sa vie théâtrale ; et presque tous ceux qui la composaient restèrent avec lui jusqu’à sa mort. […] Ce fut alors qu’il composa un Traité de la Comédie et des Spectacles, selon la tradition de l’Église, qui ne fut imprimé qu’après sa mort, Paris, 1667, In-8º. […] Il composa quelques pièces de vers assez médiocres. […] Dans le désordre on la troupe se trouva après cette perte irréparable, le roi eut dessein de joindre les acteurs qui la composaient aux comédiens « de l’Hôtel de Bourgogne.
1775, Anecdotes dramatiques, tome III, p. 345-346 La difficulté qu’on fit de donner la sépulture à Molière, et les injustices qu’il avait essuyées pendant sa vie, engagèrent le père Bouhours229 à composer l’épitaphe suivante : Tu réformas et la ville et la cour ; Mais quelle en fût la récompense ?
Le fameux Garrik, cet Auteur, cet Acteur Anglois, si cher à Thalie, à Melpomene, & sur-tout à l’honnêteté, sait si bien composer à son gré l’expression de son visage, qu’il a fait ébaucher son portrait sous deux figures différentes, & par le même Peintre, sans en être reconnu : cette singularité, quoique vraie, seroit bien difficile à mettre, avec vraisemblance, sous les yeux du spectateur. […] La plus petite action représentée au théâtre, doit, non seulement être vraisemblable, mais la vraisemblance doit encore être observée dans toutes les circonstances qui composent cette action, comme sont le temps, le lieu, les personnages, leur rang, leur âge, leur état, leurs desseins, les moyens qu’ils mettent en usage, les raisons qu’ils ont pour agir, &c.
Une critique toute composée de jolis morceaux de cette espèce serait-elle assez belle enfin, pour effacer dans notre imagination le souvenir de ces théories philosophiques qui n’ont pu trouver grâce devant le Chevalier, mais dont la hardiesse parfois profonde reste si pleine de séduction ? […] Cette critique se compose d’idées particulières et d’idées générales. […] Sans doute l’individu est un, bien qu’il soit composé de facultés diverses, rempli d’idées contradictoires, combattu de passions opposées, et sollicité souvent en sens contraire par sa naissance et par son éducation ; de même la société est une, bien que ses membres soient en lutte d’intérêts, de passions et d’idées les uns contre les autres ; de même aussi l’humanité est une, bien que les peuples qui la composent soient si différents, que la guerre entre eux semble être l’état de nature. […] Molière, au contraire, développe et compose comme Racine415. […] Don Juan, que Molière composa pendant que le Tartuffe restait frappé d’interdiction, en est la contrepartie.
Le fait qu’on y décèle (aux vers 317 et 330) deux formulations proches de Dom Garcie de Navarre incite à penser qu’il a été composé par Molière » (p. 1458) 193.
Mais l’ordonnance de ses Comédies est toujours défectueuse en quelque chose, et ses dénouements ne sont point heureux. » Il ne faut pas confondre ce Poète avec un autre Molière, qui vivait en 1620 et qui a composé diverses Pièces de Théâtre, la Polyxene, des Épîtres, etc.
Il a surtout composé pour l’Église et donné sa pleine mesure dans la musique sacrée […].
Enivré de toutes les séductions de la gloire et de l’amour, le cœur du prince devait être disposé à l’indulgence, et Molière avait composé pour ces jours de délices la comédie de La Princesse d’Élide. […] Après avoir répandu dans les âmes ces poisons funestes qui étouffent la pudeur et la honte, après avoir pris soin de former des coquettes et de donner aux filles des instructions dangereuses ; après des écoles fameuses d’impureté, il en a tenu d’autres pour le libertinage ; et voyant qu’il choquait toute la religion et que tous les gens de bien lui seraient contraires, il a composé son Tartuffe, et a voulu rendre les dévots des ridicules ou des hypocrites. […] La scène deuxième du cinquième acte paraît avoir été composée par Molière après la représentation de L’Imposteur ; du moins l’écrivain qui en a donné une si fidèle analyse n’en fait aucune mention : c’est la scène où le bouillant Damis, apprenant la trahison du scélérat, veut absolument lui couper les deux oreilles, et même l’assommer pour sortir d’affaire. […] Comment des milliers de voix ne lui ont-elles pas répondu que les pièces les plus obscènes furent composées par des prélats ; qu’elles faisaient les délices de la cour de Rome et la joie des saints pontifes ? Comment n’a-t-on pas dit au proscripteur du Tartuffe, où la vraie piété est mise en honneur, que La Calandra, la comédie la plus licencieuse qui ait jamais souillé les oreilles des chrétiens, a été composée par un cardinal et jouée devant un pape ?
Les esprits justes, les esprits vrais ne souffrent qu’avec peine que l’on préfere aujourd’hui des comédies composées de saillies & d’épigrammes ou de déclarations amoureuses, aux bonnes comédies, qui ne sont parées que d’une action simple & naturelle. […] La raison en est toute simple ; la voici : ce qu’on appelle filles à Paris, est continuellement à l’affût pour saisir le ton, les grimaces, les propos des petites-maîtresses du haut rang, & s’empare bien vîte des expressions qui leur sont familieres, & de leurs mots favoris : celles-ci, indignées contre ces filles pour plus d’une raison, les leur abandonnent, & en créent de nouveaux : par conséquent, un ouvrage qui a aujourd’hui le prétendu ton de la bonne compagnie, & qui fait croire que celui qui l’a composé en est l’ornement & l’aigle, aura dans six mois le ton de la plus mauvaise, & fera soupçonner que l’Auteur n’en fréquente pas d’autre. […] Il a composé plus de cinquante comédies ; mais il ne nous en reste que onze entieres, qui sont les Acharniens, les Chevaliers, les Nuées, les Guêpes, la Paix, les Oiseaux, les Fêtes de Cérès, Lysistrate, les Grenouilles, les Harangueuses ou l’Assemblée des Femmes, Plutus.
Il a composé Mes rêveries, ou Mémoires sur l’art de la guerre, publié par l’abbé Pérau, en 1757, 2 vol., in-4°, avec une notice biographique.
Après 1645, quand la société de Rambouillet commença à se dissoudre, comme nous l’avons vu, il s’en forma de nouvelles de l’élite des personnes qui la composaient ; il s’en forma de son rebut, il s’en forma de mêlées ; il s’en forma même des partis opposés de la cour et de la ville ; la pruderie et la galanterie se mêlèrent. […] Mademoiselle affectionnait particulièrement madame de Montausier, et le désir de mériter son estime, comme femme spirituelle, est entré pour beaucoup dans le motif qui l’a déterminée à composer son petit ouvrage.
Ce fut pour lui qu’il composa l’insipide roman de Macarise, ou la Reine des Isles Fortunées. […] Pour confirmer les regles qu’il y donnoit, d’après Aristote, il composa une tragédie intitulée Zénobie : jamais piece n’ennuya plus méthodiquement ; ce qui fit dire au Grand Condé : « Je sais bon gré à l’Abbé d’Aubignac d’avoir suivi les regles d’Aristote ; mais je ne pardonne pas aux regles d’Aristote d’avoir fait faire à l’Abbé d’Aubignac une si mauvaise tragédie ».
Quinault fut formé dès l’enfance à la poésie, par Tristan l’Hermite : il n’avoit que dix-huit ans lorsqu’il composa les Rivales. […] Ce Poëte né avec une oreille saine & délicate, un cœur tourné à la tendresse, paroissoit plus propre à composer des vers lyriques ; aussi y réussit-il parfaitement.
« Plaute & Térence, dira-t-on, ont mis la scene de la plupart de leurs pieces dans un pays étranger par rapport aux Romains, pour qui ces comédies étoient composées : l’intrigue de leurs pieces suppose les loix & les mœurs grecques. […] Ces Poëtes le firent ; & la comédie, composée dans les mœurs romaines, se divisa même en plusieurs especes : on fit aussi des tragédies dans les mœurs romaines.
Crispin lui demande le secret à son tour, & lui dit que son mari est sorti pour assembler le College politique, qui doit se tenir chez lui, & qui est composé de douze personnes. […] Il puisera dans le grand monde un goût fin, beaucoup de délicatesse, une façon aisée d’exprimer ses idées ; mais comme tous ceux qui le composent ont à-peu-près reçu la même éducation, que cette éducation leur apprend à paroître tout ce qu’ils ne sont pas, ils ne lui laisseront entrevoir que des nuances.
Il composa pour elle une foule de petits ouvrages remplis de grâce et de fraîcheur. […] Les Romains, ayant imité les Grecs, n’ont point eu de théâtre national ; encore les ouvrages de Plaute et de Térence sont-ils d’excellents sujets d’étude pour les historiens ; on y retrouve une foule d’usages qu’eux seuls nous ont transmis, et rien ne nous fait mieux connaître la dissolution de la jeunesse de Rome, les séductions des courtisanes, l’effronterie des parasites, et enfin tous les éléments dont se composait la société sous les maîtres du monde.
Il feint de redouter la foudre dont elle le menace, et fait ensuite de judicieuses réflexions sur la vanité des hommes qui se font composer des épitaphes fastueuses. […] La statue fait signe à son convive de s’y asseoir et de faire honneur aux mets qui composent le festin.
En les comparant l’un avec l’autre, on distingue la différence des temps où chacun d’eux a été composé.
Trésors d’amour et de science, Plaisirs, dont l’inexpérience Nous compose un philtre divin ! […] Visconti, à qui Paris doit déjà tant de monuments remarquables, et qui a été choisi pour ériger aux Invalides le tombeau de Napoléon, le monument de Molière se divise en deux parties distinctes : Le premier plan se compose d’un piédestal en marbre blanc, dont là base s’élève sur un socle entouré d’un bassin en pierre de Château-Landon, qui reçoit les eaux jaillissantes de trois têtes de lion. […] Ce frontispice, dont la donnée principale a été de dissimuler un immense pignon, resté à découvert par la démolition successive de plusieurs maisons, se compose d’un soubassement portant une niche décorée à droite et à gauche de colonnes corinthiennes surmontées de leur entablement. […] En ce qui touche les voies et moyens : Considérant qu’ils se composent déjà de 81,000 f., suivant le détail ci-dessus, parmi lesquels figurent les fonds provenant de la souscription, dont il y a lieu d’autoriser le versement à la caisse municipale.
La premiere piéce régulière qu’il composa fut L’Étourdi en cinq actes.
Il finit par des remerciements à M. de Zuylichem (Constantin Huygens), secrétaire des commandements du prince d’Orange, qui, sans le connaître, s’était donné la peine de composer deux épigrammes, l’une latine, et l’autre française, pour louer cette comédie. […] Nous croyons être dispensés de parler du pillage maussade que les compositeurs du théâtre anglais ont fait de quelques-unes de nos tragédies et de nos comédies ; la tragédie anglaise ne captive le goût des spectateurs de cette nation que lorsqu’elle est affreusement barbare, et la comédie n’obtient des applaudissements qu’au moyen d’un sujet composé aux dépens des bonnes mœurs : avec un pareil goût on peut s’imaginer que les tragédies de Corneille ou de Racine, et les comédies de Molière, doivent être étrangement défigurées. […] [*]Nicolas Fouquet, dernier surintendant des finances, engagea Molière à composer cette comédie pour la fameuse fête qu’il donna au roi et à la reine mère dans sa maison de Vaux, aujourd’hui appelée Villars. […] Voici de quelle façon on distribua les scènes du Mariage forcé, en un acte, pour en composer trois actes. […] Molière la fit par ordre du roi, et n’employa que cinq jours à la composer et à l’apprendre.
Les Vers que le Père Bouhours composa à la louange de Moliereh sont les meilleurs qu’il ait jamais composez, si l’on rapporte au jugement de Monsr. […] Un jour qu’il devoit joüer le Malade imaginaire, piece nouvelle alors, & la derniere qu’il avoit composée, il se trouva fort mal avant que de commencer, & fut prest de s’excuser de jouer sur sa maladie ; cependant comme il eut vu la foule du monde qui étoit à cette representation, & le chagrin qu’il y avoit de le renvoyer, il s’efforça, & joüa presque jusqu’à la fin, sans s’appercevoir que son incommodité fût augmentée : mais dans l’endroit où il contrefaisoit le mort, il demeura si foible, qu’on crut qu’il l’étoit effectivement, & on eut mille peines à le relever.
Mais un document plus authentique et plus frappant de l’aversion de madame de Maintenon pour le système suivi contre les protestants, et de la honte qu’elle inspira au roi des excès qui continuèrent après la révocation de l’édit de Nantes, c’est la tragédie à Esther qu’elle fit composer par Racine pour la maison de Saint-Cyr, et qui y fut représentée devant le roi. […] Puisque les conséquences ultérieures de cette fortune ne sont plus de notre sujet, et que nous nous arrêtons ici dans l’histoire de la société polie, jetons un dernier regard sur les personnages qui la composent en 1680, rassemblons-les dans notre pensée : leur aspect suffira pour nous faire entrevoir l’avenir que nous laissons à d’autres le soin de décrire. […] Racine et Duché composent à l’envi des pièces bibliques.
Il est aujourd’hui certain que l’abbé de Pure composa et fit jouer une comédie sur les Précieuses. […] Il a dit une fausseté sciemment, car tout ce qui n’appartient pas à Sganarelle est composé principalement de lambeaux pillés des comédies de Molière. […] On sait que cet ouvrage fut composé pour Alexandre de Rieux, marquis de Sourdéac. […] Son fils, nommé Jean, comme lui, entré dans les ordres, s’était entièrement adonné à la géographie et à la recherche des plans et cartes, dont il avait composé un recueil, le plus ample et le plus complet qui eût paru jusqu’à lui. […] Qu’il nous suffise de dire que son héros Stanford est un composé de l’Alceste du Misanthrope et d’Éraste, tandis que Sir Positive At-all (Le Sieur qui est positif en tout) est un abrégé de tous les fâcheux.
« Ces farces ou ces petites pieces n’ont & ne peuvent même avoir ni action, ni intrigue, ni dénouement, car elles finissent d’ordinaire avec l’audience de l’homme ou du Dieu consulté, soit qu’il ne leur plaise plus de la continuer, ou que personne ne se présente plus pour la demander ; & pour finir ces prétendues pieces d’une maniere enjouée, on y ajoute le plus souvent un ballet composé des personnages qui ont paru sur la scene. […] Eraste veut, en attendant Orphise, composer quelques vers sur un air qu’elle aime ; il est interrompu par deux femmes qui se disputent sur la cause & les effets de la jalousie, & le prient de décider.
On voit clairement, à travers tout le fatras de cette piece, qu’elle a été composée pour faire briller un seul acteur, & que cet acteur, pour jouer deux rôles, n’a qu’à passer bien vîte d’une coulisse à l’autre. […] Il composa dans le plus grand secret la piece dont nous parlons, & il en traça le principal caractere d’après l’idée injurieuse que ses ennemis ont cru donner de sa personne dans une foule de libelles calomnieux.
« Le théâtre se compose de deux parties, dit M. […] Dans des vers latins composés à sa louange, on l’appelle : Sæculi Sulpiciam, Florem illibatum populi, suadæque medullam.
Ils sont en effet, comme le monstre d’Horace, composés de parties prises dans la nature, mais si mal placées, si mal assorties qu’elles font un ensemble détestable.
Quelqu’un dira peut-être : employa-t-il ce temps à composer un acte ? […] Devisé crut se signaler par une comédie en un acte et en prose, où, pour mettre les femmes de son parti, il affecta de rappeler ce vers de L’École des femmes : Et femme qui compose, en sait plus qu’il ne faut. […] Molière l’appelle Fillerin : ce nom, composé de deux mots grecs, et qui signifie ami de la mort, se rapporte très bien à ce que le personnage dit lui-même : Ceux qui sont morts sont morts, et j’ai de quoi me passer des vivants. […] Deux pédants également vains nous sont offerts ; mais Trissotin estime assez la fortune pour être préparé d’avance aux événements fâcheux d’un hymen mal assorti ; Vadius, ne songeant qu’à l’intérêt de sa ballade, se prépare à composer un poème contre celui qui l’a dédaignée. […] Molière composa, pour cette fête, La Comtesse d’Escarbagnas, comédie en prose, et une pastorale ; ce divertissement parut à Saint-Germain-en-Laye, au mois de décembre 1671, sous le titre de Ballet des Ballets.
& qui a composé diverses pieces de theâtre, la Polyxene, des Epîtres, &c.
Celui-ci répondit en chargeant Charpentier, un rival que Lulli redoutait, de composer les airs de son Malade imaginaire. […] Letellier et qui souleva bien des doutes quand elle fut mise en vente, tant à cause de l’exceptionnel état de conservation des pièces qui la composaient qu’eu égard à certaines invraisemblances qu’on crut y découvrir. […] Qu’on compare la signature qui, je l’ai déjà dit, se compose du seul mot Moliere (sans accent), avec celle de la pièce reproduite dans le catalogue des autographes composant le cabinet de M. […] J’y reconnais l’encre jaunâtre et la main assez habile du faussaire qui a composé et écrit les lettres de Rabelais, de Bayard, d’Agnès Sorel, de Charles V, etc., du. trop fameux cabinet Letellier. […] Elle se compose, outre l’auteur du projet, de seize personnes : MM.