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17. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36

Le tyran, au désespoir, veut mettre l’épée à la main pour punir Arlequin ; celui-ci l’enchante. […] Nous n’avons pas fait mention dans le Chapitre précédent de la Princesse d’Elide de Moliere, ni de sa Psyché, quoique ces deux pieces soient héroïques : nous n’en dirons rien dans celui-ci, quoique toutes les deux soient des pieces à spectacle : nous en parlerons dans le Chapitre suivant, parceque l’Auteur les a rangées dans la classe des Comédies-Ballets : ce qui prouve suffisamment que nos pieces à spectacle, nos Comédies-Ballets, ainsi que nos Comédies héroïques, ont toutes pris naissance, comme je l’ai dit, des Comédies héroïques des Espagnols.

18. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Paul Mesnard, nous signalerons celui-ci : c’est l’antériorité du Tartuffe sur Don Juan malgré toutes les éditions, qui, ne tenant compte que des représentations publiquement permises, placent celui-ci avant celui-là. […] Lors de l’interdiction des représentations de Tartuffe par le premier président de Lamoignon, tandis que le roi était à l’armée, Molière pria Boileau, ami du président, de le présenter à celui-ci pour essayer de le désarmer. […] Enfin la vocation même d’Elvire fournit à celui-ci un prétexte hypocrite et une excuse railleuse pour justifier sa trahison : « Il m’est venu des scrupules, madame, dit-il, et j’ai ouvert les yeux de l’âme sur ce que je faisais. […] C’est que Boileau tenait à honneur d’être le héros de la scène du sonnet et d’en avoir fourni lui-même à Molière le modèle dans une scène semblable, à laquelle celui-ci avait assisté15. […] Le sage de la pièce, de Jalin, épouse, comme Philinte, l’Éliante de ce faux monde, la jeune Marcelle, qui a conservé des sentiments purs au sein de l’impureté ; enfin le nouveau Alceste, comme l’autre, reste seul blessé au cœur, et avec bien plus de droit que celui-ci de devenir misanthrope.

19. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Le Registre de celui-ci nous l’apprend. […] Celui-ci y répond par L’Impromptu de Versailles, et a le tort d’y nommer Boursault. […] Sa mémoire et son intelligence le firent profiter en peu de temps des leçons de celui-ci et de la fréquentation de ceux-là. […] Mademoiselle Molière frappant ce jeune acteur, et celui-ci la fuyant ! […] Celui-ci sortit aussitôt de sa cachette et fit la même déclaration.

20. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Vous vous rappelez cette entrée en scène du Dépit amoureux, lorsque Mascarille vient trouver Albert et que celui-ci, à chaque parole, lui tourne le dos avec brusquerie. […] Un exemple encore, car c’est là ce qu’il importe le plus de faire bien ressortir : dans un canevas fréquemment joué au temps de Molière, Le Case svaligiate (les Maisons dévalisées), Scapin faisait remarquer à Flaminia, qui était aimée de Pantalon, le diamant que celui-ci avait au doigt.

21. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132

Agnelet prend Patelin pour son Avocat, & celui-ci lui conseille de faire bée à toutes les questions. […] Timante ordonne à son valet Frontin de chercher un domestique muet ; celui-ci n’en trouvant point, engage un fourbe, nommé Simon, à contrefaire le muet ; il exhorte ensuite son maître à se rappeller que la Comtesse lui a fait refuser la porte. […] Celui-ci la suit, la prie de rester. […] Le Baron prie le Capitaine d’accorder Zaïde à son fils : celui-ci ne veut pas la donner à un muet.

22. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Desronais la demande à son pere : celui-ci répond qu’il est vieux, infirme, fort peu riche ; qu’il a fait sortir sa fille du Couvent pour qu’elle le serve, & qu’il ne veut pas la faire passer avec son bien entre les mains d’un étranger. […] Celui-ci voudroit parler à Mariane, fille de M.  […] Celui-ci, après plusieurs faux-fuyants, déclare qu’il se défie de tous les hommes, & que le mariage ne se fera qu’après sa mort. […] Celui-ci donc chez sire Gasparin Tant fréquenta, qu’il devint à la fin De son épouse amoureux sans mesure.

23. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292

Ainsi, à la suite de l’article précédent, on trouve celui-ci : « Item, pour voiturer lesdits comédiens… 200 liv. » La troupe italienne était traitée, sous ce rapport, comme les troupes françaises de l’Hôtel de Bourgogne et du Palais-Royal. […] Depuis ce temps-là jusqu’à la mort de ce rare acteur, M. de Harlay le reçut toujours chez lui avec une estime et une distinction particulière ; le monde, qui le sut prétendait qu’Arlequin le dressait aux mimes, et qu’il était plus savant que le magistrat ; mais que celui-ci était aussi bien meilleur comédien que Dominique. » Dominique modifia très sensiblement le caractère d’Arlequin. […] Celui-ci, pour le plaisanter, l’interroge sur plusieurs choses, et entre autres, lui demande combien il a de pères ?

24. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Le maître arrive ; celui-ci se leve pour le recevoir. […] Ces gens-là sont la plus méchante nation du monde ; au lieu que celui-ci est honnête & modéré. […] Celui-ci devient grand ; il forme le dessein de voyager, débarque à Epidaure avec un esclave. […] Il se promet bien de ne la pas rendre, quand il rencontre le parasite de son frere : celui-ci, très piqué qu’on ait dîné chez la courtisanne sans lui, a découvert à la femme de Menechme perdu le vol de la robe, & l’usage auquel elle étoit destinée. […] Un Gascon, à qui le Chevalier doit cent louis, vient les demander à Menechme l’épée à la main ; celui-ci les donne bonnement.

25. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351

Celui-ci n’est pas clair ? […] La veuve se plaint du silence de Valere : celui-ci lui dit qu’au défaut de la voix, un regard, un soupir, un geste servent souvent à exprimer les transports d’un amant.

26. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Le jeune Auteur, ardent et de bonne volonté, répondit à l’empressement de Molière ; mais celui-ci remarqua qu’il avait pris presque tout son travail dans la Thébaïde de Rotrou. […] On en jugea dans ce temps-là, comme on en juge en celui-ci. […] Celui-ci se mit en colère : l’autre se moque de lui. […] Celui-là pour Gassendi ; celui-ci pour Descartes. […] Celui-là résolut de se venger de celui-ci, quoiqu’il fût le bel esprit d’un grand Seigneur, et honoré de sa protection.

27. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134

Celui-ci ne peut procurer à son fils vingt mines, parcequ’il est pauvre & que sa femme jouit de tout le bien ; mais il lui conseille de voler l’argent qu’on doit porter à sa mere pour quelques ânes que son esclave Dotal on son économe a vendus. […] Dans quels temps les valets ont-ils été plus éduqués, plus fins, plus civilisés, plus élégants, plus familiarisés avec leurs maîtres que dans celui-ci ?

28. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

Celui-ci lui dit que son maître va passer toutes les nuits avec Lucile : il est furieux, refuse un rendez-vous que Lucile lui fait donner, & déchire une lettre qu’elle lui envoie. […] Celui-ci craint que l’autre n’ait découvert le stratagême de sa fille déguisée en garçon : ils s’abordent en se demandant pardon mutuellement, en se mettant tous deux à genoux. […] Celui-ci arrive ; il voit le Docteur troublé, agité, croit que son secret est découvert, & qu’on sait que Fédéric est une fille. […] Celui-ci avoue qu’il agit par l’ordre de Pantalon.

29. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287

Celui-ci la refusa, alléguant pour toute raison qu’il ne vouloit pas se brouiller avec MM. de l’Académie Françoise. […] Celui-ci en fut inconsolable.

30. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Préface » pp. -

Il faut de la jeunesse pour donner le fini à un ouvrage du genre de celui-ci.

31. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [8, p. 39-40] »

Rose, Toussaint (Provins, 1615 – Paris, 1701) : d’abord secrétaire particulier de Mazarin, puis attaché par celui-ci, au même titre, au cabinet du roi et président à la Chambre des comptes.

32. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

On en jugea dans ce temps-là, comme on en juge en celui-ci. […] Celui-ci se mit en colere ; l’autre se mocque de lui. […] Celui-là pour Gassendi ; celui-ci pour Des-Cartes. […] Celui-ci sur le rapport de quelqu’un, qui vouloit apparemment se moquer de lui, fut trouver l’autre en grand Seigneur. […] Celui-ci avoit composé une piece dans laquelle on chantoit ces Vers.

33. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »

1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 213 Molière n’aimait pas Cotin ; et le ressentiment qu’il avait contre lui, provenait de ce que cet abbé avait cherché à le desservir auprès du duc de Montausier*, en insinuant à celui-ci que c’était lui que Molière avait voulu jouer dans le Misanthrope.

34. (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151

Il commet à la vérité une erreur en énonçant le fait en ces termes : « Le baron de Modène eut de la nommée Guérin, femme de… Bejard comédienne de Molière, une fille naturelle que celui-ci épousa. » On voit que la véritable naissance d’Armande-Grésinde est avouée ici clairement par une famille qui ne craignait plus alors des réclamations trop tardives, et qui s’honorait en quelque sorte de s’allier ainsi à un nom devenu célèbre ; mais celui de Guérin n’appartenait pas à la mère ; il rappelle seulement celui qu’avait pris la femme de Molière en se remariant, et sous lequel sa vie avait été composée et publiée de son vivant ; car elle n’est morte que le 30 novembre33 1700. […] Les points placés avant le mot Bejard, font voir que ce qui précède était une simple note en marge, et que le manuscrit portait : « Le baron de Modène eut de la nommée Bejard, comédienne de la troupe de Molière, une fille naturelle que celui-ci épousa (Guérin, femme de). » Le texte ainsi rétabli, par une simple transposition facile à comprendre pour, un manuscrit dont l’auteur n’est pas l’éditeur, prouve que la tradition n’a pas varié, qu’elle est universelle, et ne peut être détruite par un acte que toutes les parties ont eu intérêt à falsifier, comme tant d’autres que nous connaissons.

35. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

Parcequ’elles sont du siecle passé, doivent-elles moins blesser les oreilles de celui-ci ? […] Le Capitaine reproche à Maugrebleu qu’il est ivre : celui-ci lui répond : Maugrebleu. […] J’ai assisté plusieurs fois aux représentations de l’Homme à bonne fortune, exprès pour voir l’effet que produiroit cette scene sur le spectateur ; je l’ai toujours vu indigné de l’indécente malhonnêteté avec laquelle Moncade parle à Eraste, & de la patience avec laquelle celui-ci l’écoute ; ce qui devient une seconde indécence, parcequ’il n’est pas reçu dans le monde qu’un homme entende de sang froid insulter sa sœur, & qu’il partage tranquillement avec elle l’affront qu’on lui fait.

36. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

C’est une satisfaction toute semblable à celle que Piron offrit à l’abbé Desfontaines, lorsque, celui-ci se plaignant d’être appelé bouc dans une de ses épigrammes, il lui proposa de remplacer le mot entier par la lettre initiale. […] Mais, comme les traits empruntés à la figure de ce savant pouvaient appartenir à celle de beaucoup d’autres, Molière avait le droit de ne pas convenir qu’ils fussent ceux de Ménage lui-même ; et surtout celui-ci avait parfaitement raison de ne pas le croire, on du moins d’en faire le semblant. […] Elle ne hait pas, comme celui-ci, la science qu’elle ne connaît point, et avec qui elle ne devrait avoir rien à démêler. […] Le texte de celui-ci est le même, en très grande partie, que celui de l’édition de 1682, répété par toutes les éditions suivantes ; et, dans les endroits où il en diffère, il n’est pas indigne de Molière : Bret penche même à croire qu’il est le texte véritable. […] Généralement les personnes en qui cette affection subsiste imaginent que leur vie est menacée par quelque mal : affranchies de la peur de celui-ci, elles tombent dans la crainte de celui-là.

37. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

Un exemplaire de cette tragédie, qui faisait partie de la bibliothèque Soleinne, donne, en face des personnages, une liste manuscrite d’acteurs ; ces noms sont ceux des camarades de Molière, on prétend même y reconnaître l’écriture de celui-ci. […] Molière se présentait assisté de son père, Jean Poquelin, et de André Boudet, beau-frère de celui-ci. […] Celui-ci, de son côté, constituait à sa future 4, 000 livres tournois de douaire. […] Sa verve mordante s’exerce aux dépens de tous les ridicules qui défilent devant elle et va jusqu’à la mystification, d’abord avec la précieuse Climène ; puis avec le marquis et le poète Lysidas, celui-ci pédant et pesant, celui-là fat, évaporé, turlupin. […] En quoi la portée de celui-ci en est-elle diminuée ?

38. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »

Celui-ci se met en colère, l’autre se moque de lui ; ils se prennent dans le carrosse.

39. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Nous avons assez parlé des caracteres composés pour connoître que celui-ci est du nombre. […] Mais tout le monde se rue sur moi : une charge à l’un, un emploi à l’autre, une pension à celui-ci, un gouvernement à celui-là.... […] me dis-je : je vais faire prendre à mon héros les diverses façons de penser de toutes les personnes qui l’entourent : il aura alternativement jusqu’à leur humeur : il sera gai avec l’un, triste avec l’autre ; il pleurera avec celui-ci, il rira avec celui-là, & j’aurai un fonds aussi plaisant qu’inépuisable.

40. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240

Celui-ci lui dit qu’il venoit chercher sa sœur : le vieillard lui répond qu’il l’a remenée : il congédie Dom Félix. […] Celui-ci veut s’excuser ; Laura ne croit rien de ce qu’il peut lui dire : les deux amants sortent en se souhaitant toute sorte de malheurs, & en s’écriant amen, amen.

41. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492

De son côté le Marquis, joueur aussi déterminé que le Chevalier, mais plus adroit, ne paroît que pour gagner à celui-ci son argent, ses bijoux, le portrait de sa maîtresse, le seul contrat qui lui reste, & cinq ou six cents louis sur sa parole. […] Le traitement qui m’attendoit cette nuit me fait renoncer à celui-ci.

42. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276

. | Le jeune Comte en même temps, les yeux pleins de rage, s’avançoit contre le Marquis, prêt à le percer, lorsque celui-ci, voyant l’extrémité à laquelle il étoit réduit, mit la main sur la garde de son épée. — Songez-vous bien, lui dit-il, à quoi vous voulez m’obliger ? […] Un jour elle l’apperçoit, révele son secret à Théodon : celui-ci parle au Marquis, qui, trop épris de Rosalie, avoue que Mélanide prend mal son temps pour se faire reconnoître.

43. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4

Je mettrai l’original auprès de la copie ; il jugera lui-même : il dira, celui-ci sait imiter ; il appliquera ces quatre vers aux autres : Moi, je vois des Auteurs aussi froids que des marbres,  Comme des nains difformes & courbés, Qui, ne pouvant atteindre aux fruits qui sont aux arbres, Vivent honteusement de ceux qui sont tombés2.

44. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Celui-ci se met en colère ; l’autre se moque de lui. […] Chapelle et lui ne se passaient rien sur cet article-là : celui-là pour Gassendi, celui-ci pour Descartes. […] Celui-ci, sur le rapport de quelqu’un qui voulait apparemment se moquer de lui, fut trouver l’autre en grand seigneur. […] Celui-là résolut de se venger de celui-ci, quoiqu’il fût le bel esprit d’un grand seigneur, et honoré de sa protection. […] Croyez-moi, celui-ci sera de même, et vous le jouerez mieux que vous ne pensez.

45. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332

Ce vieillard... son caractere... ce changement de nom... tout a troublé son ame : il prie son ami de le laisser seul : celui-ci lui recommande ses intérêts. […] Quelle surprise cruelle pour celui-ci !

46. (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26

Celui-ci parlant toujours, ne lui donne pas le temps de s’expliquer. […] Entr’autres celui-ci.

47. (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160

La première et la deuxième scène du premier acte, dans lesquelles Sganarelle bat sa femme, le voisin Robert voulant l’en empêcher, et celui-ci étant battu par la femme et par le mari ; la scène sixième, où l’on fait dire à Sganarelle, à force de coups de bâton, qu’il est médecin ; la scène troisième du deuxième acte, dans laquelle Sganarelle fait le médecin ; la sixième, où il interroge la malade : voilà les plus jolies scènes de ce petit ouvrage, qui soutint le Misanthrope. […] La première scène du premier acte, où Armande et Henriette exposent leurs différents caractères ; la deuxième, où Clitandre avoue à Armande qu’il ne l’aime plus ; la quatrième, où Bélise veut toujours voir une déclaration d’amour dans tout ce que lui dit Clitandre ; au deuxième acte, les scènes cinquième et sixième, où Martine est chassée, parce qu’elle a manqué à la grammaire ; la septième, où Chrisale se plaint aux femmes savantes et leur parle raison ; au troisième acte, les scènes 1, 2, 3, 4, 5, où Trissotin lit ses vers, où il se prend de querelle avec Vadius ; au cinquième acte, la scène première, où Henriette témoigne à Trissotin sa répugnance, et où celui-ci persiste ; la scène troisième, où le notaire ne sait auquel entendre, le père disant que le gendre est Clitandre, la mère disant que c’est Trissotin, Martine philosophant mieux que personne : voilà les scènes de cet ouvrage admirable qui doivent servir de modèles.

48. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322

Celui-ci s’endort. […] Célio se présente ensuite chez Pantalon : celui-ci lui dit que son indigne fille s’est évadée en secret avec un amant chéri. […] Celui-ci répete à Célio les lazzis du tabac.

49. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56

Celui-ci est mieux reçu.

50. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293

Il porte plainte chez un Sénateur ; mais celui-ci, trop occupé d’une fête qu’il veut donner, n’a pas le temps de l’écouter.

51. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Béatrix porte un billet doux de la part de sa maîtresse à Don André ; celui-ci, accoutumé à de pareils messages, accepte le rendez-vous qu’on lui donne, & cajole la messagere, en lui disant qu’il seroit charmé de n’y trouver qu’elle. […] Celui-ci présente une bourse & un poignard à la soubrette en la pressant de tout avouer ; elle choisit la bourse, & découvre à Don Juan le mystere de la cloison. […] Grumelin, propiétaire d’une maison de campagne louée à Dorante, apprend que celui-ci a fait couper le bois qui faisoit son principal ornement ; il vient s’en plaindre. […] Celui-ci vient lui présenter un contrat : cette femme si fine, si adroite, le signe sans le lire, & signe en même temps son arrêt, puisque le contrat unit Dorante avec la niece du Notaire.

52. (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67

Celui-là anime son action, comme un Artisan commun fait son métier ; celui-ci maître de sa matière donne à son jeu tout le vrai, toute la délicatesse que la nature exige. […] Mais quand on fera réflexion que celui-ci connaissait déjà les dispositions extraordinaires que Mr Racine avait pour la Poésie, qu’on lui donnait un plan tout fait, qu’il n’avait qu’à versifier, et que c’était un Poète naissant plein de feu, on ne sera point étonné de ce que j’avance. […] « Puisque celui-ci, dit-il, convenait si peu à l’autre, pourquoi ne se séparaient-ils pas ? 

53. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258

Graces à une lumiere qui s’éteint, la gouvernante fait la conversation avec le valet qu’elle prend pour le maître : le Jaloux fait sentinelle à leur porte, & croit être bien sûr de son fait, parcequ’il entend la voix d’un homme qu’il prend toujours pour Don Juan ; mais celui-ci profite de ce temps-là pour enlever sa maîtresse.

54. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421

C’est, lui répondroit celui-ci, qu’un pere & un fils viennent de se reconnoître. […] Puisque nous avons insensiblement parlé des tableaux, ne seroit-il pas nécessaire de leur consacrer un petit article à la suite de celui-ci.

55. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

On lui doit, en effet, un certain nombre de développemens dans le genre de celui-ci : « Presque toutes les têtes de l’histoire ancienne ou moderne ont une analogie plus ou moins lointaine avec quelque race animale ; Molière ne ressemble à aucun type de la création inférieure. […] Celui-ci a plus de raisons d’être et s’appuie sur des autorités moins contestables que l’autre. […] Il n’est pas tout l’un ou tout l’autre, il n’avait pas le sang-froid de celui-ci, le parfait équilibre de celui-là, mais dans tous et chacun il a mis quelque chose de lui-même. […] Outre ses apothicaires, nous avons vu qu’il s’était muni, depuis 1669, d’un médecin attitré, et Maurice Raynaud nous apprend quelle sorte d’homme était celui-ci. […] L’hypocondriaque professe à l’égard de la médecine tantôt une confiance exagérée, tantôt un scepticisme absolu ; assez souvent, il commence par celle-là pour finir par celui-ci ; mais, sceptique ou confiant, il s’occupe beaucoup de médecine, fit avec passion des ouvrages médicaux, recherche la conversation des médecins.

56. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

Il prie son valet Polilla de l’aider dans son entreprise ; celui-ci lui répond du succès. […] A l’instant Flaminia passe de l’indifférence à l’amour le plus violent ; &, après avoir prié Scapin de détourner Lélio de ce mariage, & celui-ci ayant refusé de se charger de cette commission, crainte de déplaire à son maître, elle prend sur elle de lui écrire & de lui envoyer sa lettre par Violette sa suivante.

57. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273

Il l’annonce au Docteur Merlino : celui-ci lui répond qu’il s’en embarrasse peu. […] Pantalon parle à l’Apothicaire de la maladie de sa fille : celui-ci lui conseille de quitter le Docteur Onesti, qui n’est qu’un Médecin d’eau claire : il l’exhorte à prendre le Docteur Buona Testa, qui paroît, & dont il lui fait admirer la gravité.

58. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

pour celui-ci, son affaire est nette. […] D’ailleurs nous sommes dans la maison de Molière : celui-ci doit avoir la part du lion.

59. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

Il est vrai que dans ces deux lettres madame de Sévigné marque une préférence décidée pour Corneille sur Racine ; mais celait à une époque où celui-ci n’avait pas encore fait ni son Iphigénie, que Voltaire regardait comme son chef-d’œuvre, ni Phèdre, ni Athalie ; Voltaire a lu ces deux lettres et n’a probablement pas lu toutes celles où madame de Sévigné parle du déclin de Corneille et des progrès de Racine. […] Le 15 janvier 1674, elle dit à sa fille : « J’allai donc samedi dîner chez M. de Pomponne, comme je vous avais dit, et puis jusqu’à cinq heures, il fut enchanté, enlevé, transporté de la perfection des vers de la Poétique de Despréaux. » Il y a lieu de croire que Boileau et madame de Sévigné ne s’évitaient pas, puisqu’ils se trouvaient ensemble aux lectures de celui-ci.

60. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127

L’acteur contrefait Roquelaure ; celui-ci fait semblant de se lever pour aller le battre, et Gros-Guillaume dit : « Cousis, ne bous faschez… » Le roi retient Roquelaure en riant aux éclats.

61. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76

Sans parler d’une multitude de vers répandus dans les odes d’Horace et dans les satires, comme celui-ci : Nam fuit ante Helenam cunnus teterrima belli Causa, le chant séculaire (carmen seculare), ouvrage solennel, hymne national, renferme des expressions dont la propriété et la spécialité, relevées pour les Romains par les sentiments d’un patriotisme religieux, seraient pour nous insupportables.

62. (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369

Préface Si les volumes précédents de cette Histoire de notre théâtre ont pu, comme nous osons l’espérer, intéresser nos lecteurs, nous ne craignons pas d’assurer que la lecture de celui-ci leur donnera une satisfaction encore plus complète. […] Tout le monde sait que dans Boccace, une femme, amoureuse d’un jeune homme, trompe son confesseur, et que pensant remplir uniquement les devoirs de son ministère, celui-ci porte au jeune homme des présents, et des billets de sa pénitente ; mais Lope de Vega a substitué au confesseur un vieillard amoureux d’une jeune personne qu’il veut épouser, et dont il ignore que son fils est aimé : elle feint néanmoins de consentir à épouser le père de son amant, et demande seulement pour toute grâce un mois de délai ; ensuite elle prie le vieillard, en qualité de belle-mère future, de faire cesser l’inquiétude que lui causent depuis quelque temps les messages fréquents de son fils. […] Lorsqu’Alcidas, afin d’obliger Sganarelle à tenir la parole qu’il a donnée d’épouser sa sœur, veut lui donner pour la troisième fois des coups de bâton, et que celui-ci a répondu, j’épouserai, j’épouserai, le père arrive qui, après avoir contraint sa fille à donner la main à Sganarelle, s’écrie, en lui adressant la parole : Le Ciel soit loué : m’en voilà déchargé, et c’est à vous désormais que regarde le soin de sa conduite. […] Nous en parlerons à son article, pour ne point interrompre celui-ci, disons que Raisin étant mort, sa femme continua son entreprise. […] « Depuis que les modernes ont jugé, avec raison, que les dénouements en action réussissent beaucoup mieux que s’ils étaient en récit, comme ceux des anciens, il n’y a jamais eu, sur aucun théâtre de l’Europe, un dénouement aussi bien imaginé que celui-ci.

63. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

On admire beaucoup certains duos de la musique de Rossini, où l’un chante pendant que l’autre pleure, où celui-ci accompagne l’orchestre avec sa voix, pendant que l’orchestre déclame l’air que le chanteur devrait chanter ; mais combien cela n’est-il pas plus difficile de transposer ainsi, de Don Quichotte à Sancho, de Don Juan à Sganarelle, du maître au valet, du fait à l’idée, les plus excellentes qualités de la comédie, à savoir le rire et la leçon ? […] Cependant ils s’en vont l’un et l’autre, au hasard, courant, celui-ci après son unique amour qui l’appelle, celui-là après toutes ses amours qui s’enfuient — colombes épouvantées par le vautour ! […] Le pauvre dérange celui-là et celui-ci, dans leur existence de bonnes fortunes, de bombance et d’aventures. […] Bulwer aurait bien dû interroger le premier écolier venu ; celui-ci lui eût rappelé la conduite du roi, quand M. de Créqui, notre ambassadeur à Rome, fut insulté par la populace. […] Jourdain, l’un vaut l’autre ; celui-ci berné par un fripon et par une drôlesse, celui-là berné par Don Juan… que dis-je ?

64.

Sauf ces rectifications, notre eau-forte figure avec précision la maison peinte par Vincent, telle que celui-ci l’a vue ; au lecteur de suppléer ce que celui-ci n’a pas dit : nous n’avons osé le tenter que pour l’indispensable rez-de-chaussée, et l’extrémité du faite du pignon. […] C’est au moment où un fourbe ordinaire s’arrêterait, lorsque Oronte, édifié sur le compte de M. de Pourceaugnac, n’a plus l’intention de lui donner sa fille, et que celui-ci, craignant pour son… honneur, n’a plus envie de contracter ce mariage ; c’est alors que Sbrigani frappe un nouveau coup, aussi amusant qu’inattendu. […] Or, la tirade de Gros-Réné est guillemettée depuis ce vers : « Un certain animal difficile à connaître jusqu’à celui-ci : « C’est pourquoi le cousin Aristote, souvent La faute que nous signalons, étant commise dans un vers supprimé, a donc pu rester dans la pièce imprimée sans jamais frapper l’oreille de l’auteur ni aux représentations ni aux répétitions. […] Celui-ci, qui écrit — comme on sait — avant la Révolution un des plus riches propriétaires terriens de Paris, administra sagement, comme une direction bien gouvernée qu’il était. […] L’un des trois associés de la compagnie Flacourt, de l’Espine et Boilleau, qui acheté des héritiers du cardinal de Richelieu les terrains en bordure sur le jardin du Palais-Cardinal et qui vendirent à René Baudelet le terrain sur lequel celui-ci fit bâtir la maison de la rue Richelieu dans laquelle Molière est mort.

65. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Celui-ci le présenta à Monsieur, frère du Roi, et Monsieur le présenta au Roi lui-même. […] Celui-ci, à la vérité, n’est pas un fol proprement dit ; Molière l’appelle, dans sa didascalie, un « plaisant de cour ». […] C’est celui-ci : Ne soyez pas ridicule ; est à éviter tout acte qui peut vous ridiculiser. […] Le conseil en est bon, mais il est insuffisant » Molière, en ne donnant que celui-ci, ou en ne donnant guère que celui-ci, n’est pas immoral, mais il n’est pas moral le moins du monde, il ne l’est pas autant, vraiment, qu’on peut demander raisonnablement même à un auteur comique de l’être. […] Tout son contrat avec le public est celui-ci : « Suis-je amusant ?

66. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Celui-ci vint, en effet, leur faire la harangue. […] Molière, qui toujours chercha et s’entendit si bien à adapter ses personnages au caractère même de ses comédiens, ne savait jamais que faire de celui-ci. […] Celui-ci fut charmé de son bon cœur: « Il ne vous a pas trompé, lui dit-il ; je me le rappelle très bien, et c’est un fort honnête homme. […] Celui-ci amena un jour, à Auteuil, grande compagnie: c’étaient MM. […] Celui-ci tâcha de l’apaiser, mais rien n’en fut capable.

67. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Ils ont porté ce pénible fardeau ; ils se sont passionnés, ils se sont irrités, ils se sont dévorés, pour le compte et pour l’illustration de ce grand homme ; ils ont affronté les émeutes, les tempêtes, l’impopularité violente, et les murmures de celui-ci, et les haines de celui-là ! […] Comme aussi je reconnais à certains signes ineffaçables, l’antiquaire acharné dont les filles à peine vêtues se refusent un tour de lit et du linge blanc. — Celui-ci est toujours le premier homme du monde pour les papillons ; celui-là rêve, la veille, par où et comment il pourra se faire remarquer le jour suivant. […] Afin que ses adieux suprêmes fussent dignes d’elle, mademoiselle Mars avait appelé à son aide Molière et Marivaux, ses deux amis fidèles, fidèles jusqu’à la fin ; celui-ci austère, sérieux, solennel, même dans sa vie ; celui-là bienveillant, aimable, charmant, plein de grâce, d’élégance et d’abandon. — L’un qui soutenait mademoiselle Mars d’une main si ferme, l’autre qu’elle-même elle soutenait, en lui prêtant sa blanche épaule ; celui-ci qui survivra à toutes choses, même à une perte irréparable ; celui-là qui se sentait mourir, le soir même où il perdait sa comédienne bien-aimée et qui, à cette heure, est mort sans retour !

68. (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15

Dès lors, rappelez des fautes commises, imaginez-en si vous voulez de nouvelles ; celui-ci se charge de plus d’affaires qu’il n’en peut étudier ; cet autre exige des honoraires ruineux; en voici un qui plaide indifféremment toutes causes‌ 8.

69. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Celui-ci, à partir de son second mariage, s’était un peu tourné de ce côté-là. […] Celui-ci — et qui sait ? […] Après quelques lettres, celui-ci s’exécuta, en s’étonnant qu’on y mit tant d’insistance. […] Il prit donc à Barbieri ce que Barbieri avait pris à Luigi Groto, et ce que celui-ci avait pris à Plaute. […] Celui-ci fut, d’origine, son type de choix, son personnage de préférence.

70. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

Ce n’est ni un timide, ni un indifférent en ces matières, qui aurait touché des points délicats comme celui-ci, qu’indique F. Génin : Il n’était pas janséniste, et savait attaquer les casuistes jésuites dans leur excès d’indulgence ; et quand il faisait dire à don Juan refusant un duel avec don Carlos : « Je m’en vais passer tout à l’heure dans cette petite rue écartée qui mène au grand couvent ; mais je vous déclare, pour moi, que ce n’est point moi qui me veux battre ; le ciel m’en défend la pensée ; et si vous m’attaquez, nous verrons ce qui en arrivera780, » il voulait évidemment faire allusion aux artifices de direction d’intention par lesquels, dans la VIIe Provinciale, Hurtado de Mendoza autorise l’acceptation du duel «  en se promenant armé dans un champ, en attendant un homme, sauf à se défendre si l’on est attaqué… Et ainsi l’on ne pèche en aucune manière, puisque ce n’est point du tout accepter un duel, ayant l’intention dirigée à d’autres circonstances ; car l’acceptation du duel consiste en l’intention expresse de se battre, laquelle celui-ci n’a pas781 ».

71. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Le grand-père de Jean-Baptiste (c’est à son aïeul paternel que l’on a longtemps attribué ce rôle, mais celui-ci étant mort en 1626, ainsi que l’a prouvé l’acte mortuaire retrouvé par M. […] Le 13 août celui-ci est en liberté et s’oblige, avec ses compagnons, à acquitter, garantir et indemniser le maître paveur. […] Il ne devait pas être donné suite à cet engagement, mais l’élection de domicile que fait Madeleine en la maison de Jean Poquelin témoigne bien que les ressentiments de celui-ci étaient totalement dissipés. […] C’était la faveur à laquelle celui-ci aspirait depuis si longtemps, le but qu’il poursuivait avec la ténacité et l’ardeur que lui donnait la conscience de son génie.  […] Fort peu de ces petites pièces, où l’acteur a plus de part que l’auteur, ont donc été inutiles à celui-ci, et sont en réalité perdues pour nous.

72. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102

Celui-ci se doute bien que Scapin a fait le coup ; il le guette, le trouve comme il alloit porter les perdrix à Argentine dont il est amoureux, les reprend, met les sabots à la place.

73. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499

Celui-ci va mourir ; lui rendrai-je la vie ?

74. (1769) Idées sur Molière pp. 57-67

C’est une suite de traits dont aucun n’est perdu; celui-ci est pour moi, celui-là est pour mon voisin ; et ce qui prouve le plaisir que procure une imitation parfaite, c’est que mon voisin et moi nous rions du meilleur cœur du monde de nous voir ou sots, ou faibles, ou impertinents, et que nous serions furieux, si on nous disait d’une autre façon la moitié de ce que nous dit Molière.

75. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99

À l’époque de son mariage, Montausier avait à peine trente-cinq ans ; depuis l’âge de vingt ans, il était au service et engagé dans des guerres successives, en Italie, en Lorraine, en Alsace ; en 1638, parvenu au grade de maréchal de camp, bien qu’âgé seulement de vingt-huit ans, il fut nommé gouverneur de l’Alsace, province alors d’une soumission équivoque, où le roi avait besoin d’un homme qui réunit l’art et le courage du guerrier au tarent et à la sagesse de l’administrateur ; en 1638, il se signala au siège de Brissac ; revenu à Paris pendant l’hiver de 1641, il fut rappelé à l’ouverture de la campagne par Guébriant devenu général en chef de l’armée d’Allemagne et peu après maréchal de France ; le maréchal, qui avait une grande confiance en Montausier, ayant été tué en 1643, celui-ci fut fait prisonnier, peu de temps après, à la déroute de Dillingen ; il ne recouvra la liberté qu’en 1644 ; alors enfin il lui restait encore un obstacle à franchir pour se marier ; c’était sa religion.

76. (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -

Le dialogue de celui-ci est un assaut continuel d’esprit et de gaieté. […] Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celui-ci ne dit qu’avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias. […] Dès qu’il fut rentré dans la maison de son père, celui-ci, qui ne pouvait plus, à cause de ses infirmités, remplir sa charge de valet-de-chambre-tapissier du roi, lus en fit obtenir la survivance et exercer les fonctions. […] Avant que celui-ci fût appelé de Rome pour donner les dessins de la principale façade du Louvre, la salle du Petit-Bourbon fut démolie. […] Molière, dans l’lmpromptu de Versailles, s’étant moqué de la déclamation de Montfleury, comédien de l’Hôtel de Bourgogne, le fils de celui-ci, pour venger son père, composa l’Impromptu de l’Hôtel de Condé.

77. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

Montufar se permettant d’insulter le gentilhomme, celui-ci le frappe dans un mouvement de colère ; et aussitôt le peuple se soulève en criant au sacrilège. […] Celui-ci relève une expression qui lui paraît impropre, celui-là découvre à la loupe un passage qui n’est pas rigoureusement conforme aux règles de la syntaxe ; cet autre enfin refait un vers qu’il trouve sans harmonie, comme un maître qui corrigerait le thème de son disciple. […] Ce ne sont point ses insinuations qui décident Orgon à déshériter son fils ; il est bien plus habile : c’est en feignant de l’excuser, c’est en demandant grâce pour lui qu’il enflamme de plus en plus le courroux de son père ; et quand celui-ci le chasse, l’accable de sa malédiction, Tartuffe est au comblé de ses vœux, parce qu’il espère être à jamais délivré d’un témoin qui a tout entendu, et qui peut toujours devenir un accusateur. […] Remettez-vous, monsieur, d’une alarme si chaude Ils sont passés ces jours d’injustice et de fraude, Où, doublement perfide, un calomniateur Ravissait à la fois et la vie et l’honneur ; Celui-ci, ne pouvant, au gré de son envie, Prouver que votre ami trahissait la patrie, Et vous traiter vous-même en criminel d’état, S’est fait connaître à fond pour un franc scélérat : Le monstre veut vous perdre ; et sa coupable audace Sous le glaive des lois l’enchaîne à votre place.

78. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Un bel esprit se trouvant à un Sermon auprès d’un Abbé, celui-ci faisait des contorsions épouvantables, et des grimaces de désespéré, en répétant sans cesse ces mots : « O Racine, Racine » ! […] Jourdain28, de Mde. de Sotenville29 et celui-ci, furent faits exprès pour lui, par Molière, à ce que l’on prétend. […] Celui-ci, ne se vengea que par de nouvelles railleries ; mais Molière acheva de le perdre de réputation, en l’immolant sur le Théâtre, à la risée publique, dans la Comédie des Femmes savantes. […] Celui-ci parlant toujours, ne lui donne pas le temps de s’expliquer. […] Celui-ci lui apprit qu’il allait seringuer de la beauté à une Comédienne : « Comment vous nommez-vous, reprit Molière » ?

79. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Celui-ci, habile, expérimenté, fertile en ressources, voit sans cesse échouer ou plutôt tourner contre lui-même les moyens qu’il imagine pour faire cesser les accointances d’une jeune innocente et d’un jeune éventé 4, dont l’une ne lui cache rien par simplicité, et dont l’autre lui confie tout par étourderie, mais que la fortune, d’intelligence avec l’amour, semble protéger, en dépit de leur indiscrétion, contre tous les desseins d’un ennemi vigilant et bien averti : cette suite de confidences forme donc véritablement une suite de situations dramatiques, dont l’effet serait à peine égalé par tout ce que les jeux et les coups de théâtre peuvent avoir de plus vif et de plus frappant. […] Ce sont deux systèmes d’éducation également absurdes ; ils ont également pour résultat de tromper les vues de l’instituteur, puisqu’ils le rendent odieux à son élève, et précipitent celui-ci dans les écarts mêmes qu’on veut lui faire éviter ; ici, en excitant, par la privation, son ardeur naturelle pour le plaisir ; là, en le mettant à la merci de tous les dangers, faute de lui en faire connaître aucun. […] « Cet illustre abbé, dit-il, ayant fait une pièce pour la défense de L’École des femmes, et l’ayant portée à l’auteur, celui-ci trouva des raisons pour ne la point jouer, encore qu’il avouât qu’elle était bonne.

80. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488

Celui-ci ne s’est pas défendu, & a été condamné. […] Celui-ci ne sait où en prendre, lorsqu’il apperçoit les deux vieillards en grande conférence. […] Chrémès menace le Parasite de la justice ; celui-ci, pour l’en punir, appelle la femme du vieillard à grands cris, & lui apprend que son mari avoit une autre épouse à Lemnos.

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