Mes premières vues m’y auraient peut-être conduite ; mais vous vous souviendrez, s’il vous plait, que vous voulez que je demeure à la cour, et que je la quitterai dès que vous me le conseillerez… J’ai bien fait votre cour sur les soins que vous avez de nos enfants et sur les dessins que vous avez imaginés pour les fables d’Ésope ; vous êtes fort bien avec eux.
Je me consume de chagrins et de veilles, je sèche à vue d’œil, et j’ai des vapeurs mélancoliques. » Cette lettre fournit matière à réflexion.
Quelques voisins m’ont dit qu’un jeune homme inconnu Etoit en mon absence à la maison venu, Que vous aviez souffert sa vue & ses harangues ; Mais je n’ai point pris foi sur ces méchantes langues, Et j’ai voulu gager que c’étoit faussement. […] J’étois sur le balcon à travailler au frais, Lorsque j’ai vu passer, sous les arbres d’auprès, Un jeune homme bien fait, qui, rencontrant ma vue, D’une humble révérence aussi-tôt me salue.
C’était le caractère de son génie ; la vue du mal lui donnait l’idée du bien. […] Toutefois, comme en mainte circonstance le principe du concours des particuliers a été admis par l’administration dans les vues d’intérêt général, j’aime à croire que la ville pourrait accepter, pour être concurremment employé avec les fonds votés par elle, le produit d’une souscription qui aurait été ouverte dans une pensée aussi louable, et j’oserais presque dire aussi parisienne, que celle que vous m’avez fait l’honneur de me soumettre.
Or, en vue toujours de notre sujet, nous pouvons ramener à ces trois points la philosophie de Descartes : un principe, qui est en même temps une méthode, et deux thèses, qui en sont la conséquence. […] Si l’on vent que Molière ait eu en vue un philosophe en particulier, je ne sais pas pourquoi on ne songerait pas à Gassendi plutôt qu’à Descartes.
Trop de complication dans le nœud, et trop peu de vraisemblance dans le dénouement : cependant on y reconnaît dans le jeu des personnages une source du vrai comique ; pères, amants, maîtresses, valets, tous ignorent mutuellement les vues particulières qui les font agir : ils se jettent tour à tour dans un labyrinthe d’erreurs, qu’ils ne peuvent démêler. […] Ensuite il fit Le Dépit amoureux, qui valait beaucoup moins que la première, mais qui réussit toutefois, à cause d’une scène qui plut à tout le monde, et qui fut vue comme un tableau naturellement représenté de certains dépits qui prennent souvent à ceux qui s’aiment le mieux ; et après avoir fait jouer ces deux pièces à la campagne, il voulut les faire voir à Paris, où il emmena sa troupe.