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110. (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15

. — Puisque nous avons cité la Bruyère, nous ne pouvons nous empêcher de faire remarquer que lui qui traçait aussi des caractères, loin de critiquer la profession d’avocat, n’en a parlé qu’avec éloge (De la ville.

111. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

Sa prémiere Comédie fut celle de l’Etourdi : il l’exposa au public dans la ville de Lion l’an 1653. […] Voici ses paroles : Etudiez la Cour, & connoissez la ville, L’une & l’autre est toujours en modeles fertile.

112. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Elle devait, en effet, croître en considération et acquérir plus d’influence à la cour, à la ville, par l’élévation de madame de Maintenon. […] Cela ne sied plus : il porte une perruque, l’habit serré, le bas uni, et il est dévot. » Il le représente assistant à la célébration des saints mystères, « le dos tourné directement aux autels, les faces élevées vers leur roi que l’on voit à genoux sur une tribune, marque d’une sorte de subordination, puisqu’ils semblent adorer le prince, et le prince adorer Dieu. » Les mœurs dévotes ne seront pas moins remarquables à la ville qu’à la cour.

113. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

Il lui fait voir que son sonnet vaut moins qu’un vieux couplet de chanson, qu’il lui dit, que ce n’est qu’un jeu de paroles qui ne signifient rien ; mais que la chanson dit beaucoup plus, puisqu’elle fait du moins voir un homme amoureux qui abandonnerait une ville comme Paris pour sa maîtresse. […] « On peut assurer que cette pièce est une perpétuelle et divertissante instruction ; qu’il y a des détours, et des délicatesses inimitables ; que les vers en sont fort beaux, au sentiment de tout le monde ; les scènes bien tournées, et bien maniées ; et que l’on ne peut ne la pas trouver bonne, sans faire voir que l’on n’est pas de ce monde, et que l’on ignore la manière de vivre de la Cour, et celle des plus illustres personnages de la ville. […] « On y représenta L’Étourdi, pièce en cinq actes, qui enleva presque tous les spectateurs au théâtre d’une autre troupe de comédiens établis dans cette ville ; quelques-uns d’entre eux prirent parti avec Molière, et le suivirent en Languedoca, où il offrit ses services à M. le prince de Conti, qui tenait à Béziers les états de la province. […] *** En vain tu réformas et la ville et la Cour ;             Mais quelle fut ta récompense ? […] ……………………………………………… Comme chacun à leur exemple*, (Que toute la ville contemple) De se signaler est ravi, C’est ce qu’on a fait à l’envi.

114. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351

Un vieillard meurt dans une ville de Bretagne ; il laisse Valere héritier ; & Lucile, jeune veuve, légataire.

115. (1769) Idées sur Molière pp. 57-67

Ce fut lui qui ramena la cour et la ville aux Plaideurs qui étaient tombés.

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