Je donne l’anecdote pour ce qu’elle vaut. […] Au reste, il vaut mieux donner ici le texte même de cette délibération de la Comédie et de cette correspondance. […] Elle a de l’enjouement, de l’esprit ; elle est sensible au plaisir de le faire valoir ; tout cela m’ombrage malgré moi. […] Je sais trop ce que valent les études, définitives sur certains points, des Taschereau, des Bazin, des Soleirol, des Soulié, des Ed. […] Cette opinion humouristique de l’acteur anglais vaut bien celle d’un critique allemand ou français.
leur tâche à peine achevée, autant vaudrait courir après l’oiseau qui chante, après le parfum qui s’envole, après le rayon que l’ombre absorbe à la tombée du jour. […] Autant vaudrait tirer Gros-René du Dépit amoureux, et l’isoler, même de Marinette. […] Fiction pour fiction, mieux vaut encore la parabase ! […] Sous aucun rapport ce baron ne vaut notre roturier Cléante. […] Si le mari arrive, la marchande à la toilette lui fait valoir l’hésitation de madame : madame ne veut pas, madame n’ose pas, madame est trop modeste !
Mais dans le ménage il faut avoir de certaines complaisances ; et cent mille écus plus ou moins à une maison ne valent pas la peine de faire piailler une femme. […] Monsieur Persillet faisait état que cela lui vaudrait plus d’un million.
Ce dont il s’agit seulement c’est de savoir si son mérite, quelque saillant qu’il soit, donne le droit aux critiques français de l’ériger en génie sans égal, et si cinq ou six pièces de Molière auxquelles leur genre de construction a valu le titre de régulières, les autorise à rabaisser, comme ils le font, tout ce que les autres nations ont produit de piquant et d’original en fait de comédies de caractère. […] Il fut de bonne heure découragé par Boileau dans ses essais de tragédies ; mais plus tard il changea de carrière et le drame musical lui valut de grands succès. […] Ce sophiste spirituel fait des incursions dans le domaine de la critique avec une précipitation si désordonnée, que la moitié de ses coups portent en l’air. il confond tellement ce qui est vrai et ce qui est erroné, ce qui est connu et ce qui est nouveau, ce qui est essentiel et ce qui est insignifiant, qu’en résultat, le plus grand éloge qu’un puisse lui donner, c’est de dire qu’il vaut pourtant la peine de débrouiller tout ce chaos. […] En général, les acteurs français considèrent un rôle comme une mosaïque de passages brillants qu’ils cherchent à faire valoir indépendamment les uns des autres ; ils ne saisissent pas le centre d’un caractère, comme un foyer lumineux dont tous les détails ne sont plus que des rayons.
Ma fille, en cas pareil, me vaudra bien, je crois, Et n’est pas un parti moins sortable que moi.
Le théatre retentissoit encore des justes applaudissemens qu’on avoit donnés à l’école des maris, lorsque les fâcheux Les fâcheux, comédie-ballet en trois actes en vers, représentée à Vaux au mois d’août 1661, & à Paris, sur le théatre du palais royal, le 4 novembre de la même année. furent représentés à Vaux chez monsieur Fouquet, surintendant des finances, en présence du Roi & de la cour ; Paul Pelisson, moins célébre par la délicatesse de son esprit, que par son attachement inviolable à la personne de monsieur Fouquet, jusques dans ses malheurs, en avoit composé le prologue à la louange du Roi ; la scéne du chasseur dont le Roi14 avoit donné l’idée à Moliere, fut depuis ajoûtée dans la représentation de saint Germain. […] Mais il ne se bornoit pas seulement à former ses acteurs ; il entroit dans toutes leurs affaires, soit générales, soit particuliéres, il étoit leur maître & leur camarade, leur ami & leur68 protecteur ; aussi attentif à composer pour eux69 des rôles qui fissent valoir leurs talens, que soigneux d’attirer dans sa troupe des sujets qui pûssent la rendre plus célébre. […] Les fâcheux, comédie-ballet en trois actes en vers, représentée à Vaux au mois d’août 1661, & à Paris, sur le théatre du palais royal, le 4 novembre de la même année.