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97. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468

Le spectateur ressent le plaisir le plus vif en voyant Francaleu, enchanté de sa tragédie, s’accrocher au premier qu’il rencontre pour la lire ; avouer qu’il avoit cinquante ans lorsqu’il s’avisa de son talent pour la poésie ; n’en vouloir à un homme qui plaide contre lui que parcequ’il l’a empêché d’être Poëte cinq à six ans plutôt ; en le voyant enfin s’avouer pour la Muse originale dont M.

98. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462

Il ne nous dit pas s’il a prétendu faire une Tragédie ou une Comédie.

99. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

C’est Victor Hugo, en effet, qui, jugeant Molière bien plus vrai que nos tragiques, parce que la comédie est bien plus près de la nature que la tragédie, n’hésite pas à repousser toutes les critiques amassées sur son style, qu’il déclare admirable : « Chez lui, le vers embrasse l’idée, s’y incorpore étroitement, la resserre et la développe tout h la fois, lui prêle une figure plus svelte, plus stricte, plus complète, et nous la donne, en quelque sorte, en élixir. » Mais, encore une fois, je n’entends point prendre parti dans un si gros différend ; je nie borne à une seule observation. […] Il obtint bientôt après le droit exclusif d’exploiter ce genre : défense fut faite à tout autre de faire jouer en France des tragédies lyriques. […] Un soir il manqua à cette promesse et s’introduisit dans la loge de la véritable Molière, qui s’y déshabillait après avoir joué le rôle principal dans Circé, tragédie de Thomas Corneille. […] Dans le catalogue de la bibliothèque dramatique de M. de Soleinne, rédigé en 1843 par Paul Lacroix, figure, sous le n° 1,147, un exemplaire d tragédie de Corneille, imprimée à Rouen en l’année 1651.

100. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

La seconde partie, appelée tragédie, si féconde en grands effets, resta uniquement destinée à montrer les grands coups du sort, ces passions terribles qui portent tour à tour dans l’âme la pitié et la terreur.

101. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

Voici ce que pensait Saint-Evremond de celui des Italiens : a Leur Festin de Pierre feroit mourir de langueur un homme assez patient, et je ne l’ai jamais vu sans souhaiter que l’auteur de la pièce fût foudroyé avec son athée. » (Sur les tragédies, dans Les Véritables œuvres de M. de Saint-Evremond, 2e édit., Londres, 1706, tome III, p. 143).

102. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

Dès le 24 octobre de la même année, sa troupe représenta la tragédie de Nicoméde devant toute la cour, sur un théatre élevé dans la sale des gardes du vieux louvre. […] Artaxerxe, tragédie de Magnon, imprimée pour la premiere sois le 20 juillet 1645, fut représentée par l’illustre théatre.

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