« C’est l’honneur qui la doit tenir dans le devoir574. » XXIV.
Malheureusement on ne trouve presque rien sur Don Juan dans les recueils et les correspondances qui tenaient alors la place de nos journaux.
« Le reste (l’intimité de sa maîtresse), par quelque raison que ce puisse être, ne lui tenait plus au cœur.
Tenez... je suis...
Vous lisez les ouvrages des anciens : le desir de vous illustrer sur la scene s’empare de votre cœur ; il vous dévore ; vous lui sacrifiez vos veilles : elles ne sont pas infructueuses ; vous enfantez une piece ; vous la présentez ; vous demandez une lecture ; souvent vous attendez la réponse pendant quatre ans ; l’impatience vous prend ; vous renoncez à une carriere si désagréable, ou bien l’incertitude vous tient long-temps dans l’oisiveté.
Le ridicule d’Arnolphe ne tient pas, comme celui de tous les tuteurs du théâtre, au contraste de son âge et de ses prétentions en amour ; son tort n’est pas d’aimer une fille de seize ou dix-sept ans, et de vouloir en être aimé son véritable travers est de croire qu’une femme d’esprit est nécessairement une femme infidèle, et que la stupidité est la meilleure caution de la vertu. […] Hors de la scène, Brécourt, à ce qu’il paraît, se fit souvent de mauvaises affaires, et ne s’en tira pas aussi bien que d’une scène assez longue qu’il joua en 1678, à la chasse du roi, avec un sanglier qui l’atteignit à la botte, et le tint quelque temps en échec.