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135. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Fabio en est fort surpris, et s’étonne de voir son père rire ainsi au moment où il lui annonce un combat qu’il lui peint si terrible.

136. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Il surprit Strasbourg, qui formait une puissante république.

137. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

Rœderer, — la position de Molière, et le plaisir que le roi prenait à diriger son talent, on se persuaderait sans peine qu’en approchant l’oreille des rideaux du roi, on surprendrait quelques paroles dites à demi voix, pour désigner à Molière ce caractère, qui, bien que respecté au fond du cœur, avait quelque chose d’importun pour les maîtresses et pour les femmes de la cour qui aspiraient à le devenir8. » Préparer le triomphe du vice, tel serait donc le sens mystérieux du caractère d’Alceste.

138. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Enfin, c’est à peine si l’on peut dire qu’elle est punie ; on sent bien que ce n’est pour elle qu’un échec momentané, mais qu’avec sa beauté, son esprit, sa grâce et sa fortune, elle n’aura pas de peine à reprendre le sceptre des salons et à gagner de nouveau le cœur des hommes, et cependant on ne surprend en elle aucun vestige de remords, pas l’ombre d’un sentiment généreux ; le cœur est absolument vide. […] Il est un peintre des mœurs partout où il surprend un effet plaisant, il le note au passage et nous le présente sur la scène sans rien blâmer, sans rien approuver.

139. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Ne soyons donc pas surpris que la fine et mystique délicatesse de Fénelon n’ait pas goûté comme il convenait ces prodigalités d’une verve aussi éloignée de Virgile et de Térence, que la manière de Rubens ressemble peu à celle de Raphaël29. […] Assez singulier pour surprendre, assez noble pour attacher, assez plaisant pour divertir, il est en effet le grand ressort d’où procède tout le mouvement. […] Si, dans l’acte cinquième, le panégyrique se tourne en apothéose, ce n’était pas seulement l’habileté, mais la reconnaissance qui dictait cet hommage : D’un fin discernement sa grande âme pourvue Sur les choses toujours jette une droite vue : Chez elle, jamais rien ne surprend trop d’accès, Et sa ferme raison ne tombe en nul excès. […] Dans la première scène des Fâcheux, Éraste ne sait comment se débarrasser d’un marquis prompt aux embrassades : Mon importun et lui, courant à l’embrassade, Ont surpris les passants de leur brusque incartade, Et, tandis que tous deux étaient précipités Dans les convulsions de leurs civilités, Je me suis doucement esquivé… Dans La Mère coquette de Quinault, I, 3, 1664, nous lisons : Estimez-vous beaucoup l’air dont vous affectez D’estropier les gens par vos civilités, Ces compliments de mains, ces rudes embrassades, Ces saints qui font peur, ces bons jours à gourmades ?

140. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412

Lisban accourt en faisant de grands éclats de rire : il a surpris Lindor dans le plus vif tête-à-tête avec Marton : il est venu fort heureusement pour la petite, & souhaite ne pas arriver aussi mal-à-propos, si sa femme a jamais quelque goût frippon.

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