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117. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366

On a beau défendre dans l’Avare l’intrigue du faux Intendant avec Elise : elle est épisodique ; il ne suffit pas, pour l’excuser, de dire que l’Avare l’embrasse ; mauvaise raison.

118. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150

La précédente suffit pour prouver que l’enthousiasme de Frontin seroit aussi ridicule dans Laurette, que les petites grimaces de Laurette seroient minutieuses chez Frontin.

119. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283

Mais si cette raison fait une objection contre mon sentiment, elle ne suffit point pour prouver le sentiment opposé à celui que j’expose ; d’ailleurs, je répondrai à l’objection, que Plaute & Térence ont pu se tromper.

120. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327

Je le sais bien ; mais il auroit dû garder la science & l’air de dignité qu’il avoit puisés dans ses négociations pour ses opérations politiques seulement, & se montrer moins digne, moins froid, moins guindé, dans ses pieces ; il n’auroit tenu qu’à lui : il suffit de voir son triple Mariage pour s’en convaincre.

121. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70

Je n’aime point que Moliere donne un étourdissement au pauvre Lélie pour l’introduire dans la maison de Sganarelle ; il avoit déja tiré parti de l’évanouissement de Célie, & une pamoison suffit dans une comédie.

122. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217

Enfin, sans prendre la peine de copier toute la scene de Moliere, il suffit de savoir que Pancrace impatiente encore Sganarelle en voulant lui prouver, par raisons démonstratives & convaincantes & par arguments in barbara, qu’il n’est qu’une pécore de s’emporter contre le Docteur Pancrace, homme de suffisance, de capacité ; homme consommé dans toutes les sciences naturelles, morales & politiques ; homme savant, savantissime, per omnes modos & casus ; homme qui possede Fable, Mythologie, Histoire, Grammaire.

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