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116. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

I :   À tous les sots caquets n’ayons donc nul égard :   Efforçons-nous de vivre avec toute innocence,   Et laissons aux causeurs une pleine licence.

117. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Non-seulement Arnolphe, tel qu’ils le représentent, prête à rire, ce qui est dans la vérité, mais il exagère à plaisir le ridicule de sa situation, comme s’il voulait dire aux spectateurs : Ne vous méprenez pas sur mon compte ; je ne suis pas si sot qu’on pourrait le croire.

118. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

Le commun des hommes qui a toujours un peu d’envie, la médiocrité qui se console de sa faiblesse par l’abaissement du talent qui l’étonne, et auquel elle est incapable d’atteindre, saisirent avidement cette petite occasion offerte à tous les amours-propres humiliés, et la haine des sots fit cause commune avec la fureur impuissante des tartuffes. […] Ce fut par un motif de cas de conscience, J’allai droit à mon traître en faire confidence ; Ce sot raisonnement me vint persuader De lui donner plutôt la cassette à garder, Afin que pour nier, en cas de quelque enquête, J’eusse d’un faux-fuyant la faveur toute prête, Par où ma conscience eût pleine sûreté À faire des serments contre la vérité.

119. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Aussi justement que Boileau, il aurait pu opposer à la haine des envieux et au blâme des sots des suffrages flatteurs entre tous. […] Mais c’étaient des fanatiques et des sots ; ceux de nos jours, hommes d’esprit doucement sceptiques, ne lui gardent, disent-ils, aucune rancune d’avoir si mal traité leurs devanciers.

120. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52

Un sot qui ne dit mot ne se distingue pas D’un savant qui se tait.

121. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Ce qu’il a contre lui, c’est donc uniquement de vouloir forcer la nature, et il n’est sot, il n’est ridicule, il n’est odieux qu’en ce point. […] Mais cette prose est-elle beaucoup meilleure  : Les applaudissements me touchent, et je tiens que dans tous les beaux-arts c’est un supplice assez fâcheux que de se produire à des sots, que d’essayer sur des compositions les barbaries d’un stupide…   (Bourgeois gentilhomme.)

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