Il trouvera à la fois l’immense et le vrai, le grandiose et le simple, le jour où il s’adressera à la vérité absolue qui lève et qui résout toute contradiction, — à la solution universelle de tous les problèmes, le jour où il touchera le centre de perspective d’où toute chose est vue à sa vraie place, le cœur de la science et le cœur de la vie.
Quant aux Auteurs qui trouvent nos peres trop simples d’avoir ri à la comédie, qui blâment par conséquent les anciens, s’écartent tout-à-fait de leur maniere, & pensent s’immortaliser en usurpant le poignard de Melpomene pour le remettre à Thalie, ou qui lui font faire la grimace en la forçant de sourire d’un œil & de pleurer de l’autre, ils ont trop bien pris leur parti pour que mes réflexions puissent leur paroître bonnes.
Ce sont de simples réflexions que je propose au discernement de mes Lecteurs.
Moi, répond-elle avec le dépit du bon sens, … Je ne vois rien de plus insupportable, Et je préférerais le plus simple entretien À tous les contes bleus de ces diseurs de rien. […] Elle sait fort bien mettre Armande en contradiction avec ses propres maximes, lorsque, malgré ses principes, la philosophe se met en colère comme une simple mortelle : Hé !
Elles aussi, elles étaient autre chose que de simples réunions de prière : elles secouraient les pauvres, les malades, les prisonniers, se chargeaient de l’instruction des enfans, dotaient les jeunes filles. […] Et quand, un peu plus tard, le principe fut posé par la Compagnie du Saint-Sacrement de n’admettre aucun membre d’une congrégation régulière, sans doute cette exclusion louchait les Oratoriens comme les autres, — puisque, suivant l’esprit du P. de Condren, ils ne devaient pas se regarder comme un simple groupement d’« honnêtes gens » pieux, mais comme une véritable société de « personnes ôtées du monde ; » — néanmoins, quand des exceptions furent faites par la Compagnie du Saint-Sacrement, elles le furent au profit des membres de cet Oratoire dont l’esprit, toujours selon le Père de Condren, consiste à fuir tout esprit propre et particulier pour n’en avoir point d’autre que celui que Jésus-Christ a donné à son Église : formule identique à la maxime fondamentale du Saint-Sacrement.
Le premier qui, frappé des vices ou des ridicules d’autrui, imagina de les retracer, non par le simple récit, mais par l’action et le discours direct, fit la première des comédies. […] Les intrigues de Molière sont simples, claires et naturelles. […] On parle, on écoute, et il semble qu’on agisse ; de simples confidences deviennent des situations ; il n’y a aucun mouvement sur la scène, et tout y paraît animé. […] Tandis que Louis XIV ne trouvait pas au-dessous de lui de donner à Molière des marques de bienveillance et de considération, de simples domestiques de ce prince rougissaient de l’avoir pour camarade, et lui prodiguaient de grossiers mépris. […] On a été jusqu’à dire qu’il n’en laissait pas échapper le moindre sujet, et que la mort d’un simple gagiste était pour lui une suffisante occasion de harangue.