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133. (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15

qui ne sentirait à ton grand souvenir Fermenter dans son âme un fécond avenir, Et d’un divin transport sa lyre réchauffée Frémir d’enthousiasme en touchant ton trophée ?

134. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175

Ma mere A pris aussi, dit-on, grand plaisir à me faire, Et je m’en suis senti, car certain air gaillard, Que j’ai d’elle hérité, me rend tout égrillard ; Je vous divertirai. . . . . .

135. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

Piron a surement senti mieux que moi ce que je fais remarquer à mes lecteurs. […] Leur bienfaiteur, surpris de n’éprouver pas la même sensation, leur en demanda la cause : Sire, lui répondirent-ils, il faudroit, pour bien sentir toutes les finesses de cette piece, que Votre Majesté connût Paris comme nous.

136. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

. ; et elle se joue avec le privilège d’un prince qui gouverne ses sujets avec tant de sagesse et de piété, qui n’a pas dédaigné d’y assister lui-même, et qui n’aurait pas voulu autoriser par sa présence un crime dont il serait plus coupable que les autres ; » et cela en faveur des plates et misérables comédies de Boursault, dont plusieurs ne roulent que sur des équivoques honteuses, dégoûtantes806 ; — Bossuet, en lisant une telle lettre en tête de telles œuvres, sentit ranimée toute son indignation, devenue cette fois, il faut en convenir, légitime807. […] Ce sont là de ces erreurs du génie, qu’on se sent trop petit pour condamner, bien que la région moyenne où l’on se tient rende impossible à notre médiocre raison de les partager.

137. (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131

Les esprits délicats et pondérés se sentent pris à la longue d’un certain agacement nerveux. […] Plus d’un moliériste se sentit atteint dans ses croyances les plus chères à la lecture de cet article qui fit l’effet d’un coup de canon tiré dans un temple. […] Alceste n’est si difficile à saisir que parce que, sans cesse partagé entre des sentiments contraires, il cède à de prompts revirements, ce qui est le propre des cœurs honnêtes et fortement épris, entraînés à regret par une passion dont ils sentent l’indignité. […] On sent que l’auteur a connu le grand poète, qu’il a pénétré dans son intimité, vu de près ses chagrins domestiques et peut-être même recueilli ses doléances. […] Comme elles sont fort spécieuses et que celui qui les allègue jouit, en tout ce qui concerne l’histoire de Molière, d’une juste autorité, beaucoup se sentirent ébranlés.

138. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

Je défie encore qu’un homme honnête puisse les lire sans en sentir tout le révoltant, sans souhaiter à l’Auteur qui les a composées, aux acteurs qui les ont représentées, au spectateur qui les a applaudies, tout ce que Lelio éprouve. […] Vous ont-ils fait sentir leurs mains ?

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