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88. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473

Riez, si vous êtes sage.

89. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Comme la Franceschina des Gelosi, elle rendrait des points aux Marinette et aux Dorine du théâtre français ; elle est surtout beaucoup moins sage que celles-ci.

90. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Ceci nous confirme bien dans la pensée qu’il est juste et sage d’indiquer les sources où l’on puise. […] Non content de lui donner lui-même les leçons de cet art dans lequel Baron excella depuis, il chercha encore à former son jeune cœur à la vertu, par une sage direction et par de bons exemples. […] Celui-ci s’en acquitta si bien et doubla, pendant le souper, l’amphitryon avec un tel zèle, que tous les convives eurent bientôt perdu la raison, tous, jusqu’au sage Boileau lui-même. […] Sa Majesté pouvait-elle mieux faire contre l’impiété et cet impie, que de lui témoigner un zèle si sage et si pieux, et une exécration d’un crime si infernal ?  […] Il fait rire, il est vrai, et n’en devient que plus coupable, en forçant par un charme invincible les sages mêmes de se prêter à des railleries qui devraient attirer leur indignation.

91. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397

Il faut parmi le monde une vertu traitable ; A force de sagesse on peut être blâmable : La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l’on soit sage avec sobriété.

92. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Si tu doutes que Camille soit plus sage que les autres, prends ton parti sans vouloir éprouver ce qui en est ; & dans la mauvaise opinion que tu as des femmes en général, jouis paisiblement d’une incertitude qui ne t’est point désavantageuse. […] Je te donnerai demain deux mille écus d’or pour les lui offrir, & autant pour acheter des pierreries : il n’y a rien que les femmes aiment tant que de se voir parées, & les plus sages même ; & si Camille résiste à cette épreuve, je ne t’importunerai pas davantage.

93. (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67

Et moi je le trouverais fort sage s’il n’avait rien dit. […] Et lui-même qui par ses profondes lectures, par ses sages raisonnements, veut nous débarrasser de tous préjugés, dans une bagatelle, a donné celui du Public, au sujet de Molière.

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