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124. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337

Enfin, madame de Montespan était informée de ces visites, le roi trouvait à qui parler quand il revenait chez elle.

125. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

Attends un moment, je reviens. […] Un grand rocher s’éleve au milieu de l’étang, Où les cinquante sœurs, faites de marbre blanc, Portent incessamment les peines méritées D’avoir en leurs maris leurs mains ensanglantées ; Et souffrant un travail qui ne sauroit finir, Semblent incessamment aller & revenir.

126. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Il visita donc pour la première fois ces contrées du Midi, ce même Languedoc où ses courses nomades le ramenèrent plus tard comme vers un séjour de prédilection ; et il ne revint à Paris que dans les derniers jours de 1642. […] Le prince de Conti n’était plus là… À la fin de 1657, Molière est à Avignon, où il connaît Mignard, qui revient d’Italie, puis la troupe passa le carnaval de 1658 à Grenoble ; de là, quittant enfin le midi de la France, pour venir chercher bientôt à Paris la consécration de la gloire qu’elle s’était acquise dans les provinces, elle se rendit à Rouen, — qui jadis avait été la scène des premiers essais de l’Illustre Théâtre — en attendant que la salle des Métayers fût prête. […] Ce sont toujours à ce propos les dures, les impitoyables paroles de Bossuet qui nous reviennent en mémoire, comme si Bossuet les eut proférées au lendemain même de la mort de Molière. […] Oui, dit Horace à Arnolphe, Oui, mon père m’en parle, et qu’il est revenu, Comme s’il devait m’être entièrement connu. Que gagnerions-nous à ce que Molière eut écrit  : « Oui, mon père m’en parle et [à ce qu’il m’en dit par ailleurs, il ajoute] qu’il est revenu », et qui ne voit ce que la vivacité du dialogue y perdrait ?

127. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Ormin prie Eraste d’appuyer un projet de son invention, qui doit augmenter de quatre cents millions les revenus du Roi, & finit par lui demander deux pistoles à reprendre sur le droit d’avis7. […] Mais quand faudra-t-il donc, Monsieur, que je revienne ?

128. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548

Revenons aux premieres. […] Le pere arrive sans être attendu ; & malgré les fourberies d’un coquin de valet, il le surprend en partie de plaisir avec un Marquis ivre, qui l’instruit dans l’art de dépenser son bien ; & avec Lucile sa maîtresse, demoiselle très aisée à vivre, qui a une grosse maison, des habits magnifiques, sans avoir un sou de revenu ; qui, pour toute occupation, boit, mange, chante, rit, joue, se promene ; à qui les biens viennent en dormant. […] Cette fripponnerie, digne du gibet, étant faite & parfaite, l’oncle revient de sa léthargie.

129. (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260

L’aimable Comédie avec lui terrassée En vain d’un coup si rude espéra revenir, Et sur ses brodequins ne put plus se tenir.

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