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153. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489

Je voudrois bien voir qu’il s’avisât seulement de la regarder !

154. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191

De telles comédies sont fort bonnes sur un théâtre où tout est sacrifié au personnage burlesque, qui seul attire le monde, où les lazzis & les tours de passe-passe sont comptés pour autant de beautés : mais sur un théâtre où les bons Auteurs ne cherchent pas à faire briller un personnage aux dépens des autres, où il faut des choses & non des mines, des situations bien marquées & non des grimaces ; sur un tel théâtre, dis-je, toute comédie, dans laquelle un seul acteur jouera, sans nécessité, deux rôles, sera jugée très mauvaise, à moins qu’on ne lui fasse la grace de la regarder comme une farce, ou bien comme une comédie épisodique.

155. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240

Les Espagnols ont un assez grand nombre d’intrigues de la premiere espece : telle est, entre autres, l’intrigue d’une piece de Calderon, qui a pour titre, La Maison à deux portes, & que l’on peut regarder comme un modele en ce genre ».

156. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447

Valere s’empresse de dire à sa sœur qu’elle doit respecter Lisette, & ne pas la regarder comme une femme-de-chambre.

157. (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)

Que l’on regarde la manière dont il a étudié, à maintes reprises, la question si délicate et si complexe du mariage : qu’on la compare aux éludes si minutieuses qu’en ont faites nos dramaturges contemporains.

158. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

… Tous deux rentrent ; et avant même qu’ils aient disparu, le brouhaha éclate ; c’est une rumeur à ne pas s’entendre ; le vicomte du Broussin s’élance dehors en renversant sa chaise ; M. de la Feuillade ricane ; Plapisson, le philosophe, regarde le parterre comme s’il s’agissait d’une demi-lune à forcer, ou même d’une lune tout entière ; et les abbés voltigent de loge en loge, caquetant sur l’obscénité de Molière. […] Et tout cela est la vérité même, mais grossie comme dans ces miroirs où l’on ne peut se regarder sans pouffer de soi-même ; les délicats crieront à l’outrance ; les céladons à la profanation ; le parterre s’abandonne bonnement, lui ; Molière veut qu’il rie, il rit. […] Car cet Arnolphe, auquel on a voulu assimiler ce généreux Molière, cet Arnolphe, si vous voulez bien y regarder de près, est un fort vilain sire.

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